Monaco déclare la guerre à la Fédération française de football
La Fédération française de football aurait demandé à l'ASM 200 millions d'euros pour mettre fin au litige de la localisation du siège social du club de la Principauté. Monaco, en passe de remonter en L1, qui juge la demande "inacceptable" va poursuivre la FFF en justice.
Cette affaire va faire du bruit. Alors que Monaco attend toujours de valider sa remontée en L1, retardée avec la défaite face à Caen samedi, le club de la Principauté se bat depuis plusieurs semaines sur un autre front : administratif.
Pourtant affilié depuis 1919 au Championnat de France de football, il est demandé, par la Fédération, à l'ASM de relocaliser son siège social en France d'ici le 1er juin 2014, sous peine d'exclusion. Un déménagement qui pénaliserait la structure financière du club, bâtie, en partie, sur la fiscalité avantageuse qui existe sur le Rocher.
Une réunion entre Rybolovlev et Le Graët
Dans un communiqué publié dimanche matin sur le site officiel du club, Monaco révèle que son président Dmitry Rybolovlev (le richissime homme d'affaires russe qui a racheté le club en décembre 2011) a rencontré Noël Le Graët (le président de la FFF) vendredi.
Une réunion de négociation qui a visiblement tourné au vinaigre, puisque, toujours selon l'ASM, le patron de la 3F aurait demandé le versement de 200 millions d'euros à Rybolovlev, afin de régler le litige de la localisation du siège social. Une requête qui a déclenché l'ire des dirigeants monégasques.
"Une telle demande est totalement inacceptable"
Dans ce communiqué, l'ASM n'y va pas par quatre chemins : "La position du club est très claire, l’ASM FC considère qu’une telle demande est totalement inacceptable. (...) Le club ne comprend pas ce manque de reconnaissance de la part des instances fédérales. (...) La contre-productivité de la décision adoptée brutalement et sans concertation par les instances n’est pas à démontrer alors que le projet du club doit servir tout le football français et son développement futur".
Monaco va donc saisir la justice, précise encore le document, "afin d’obtenir un règlement judiciaire" mais aussi l'annulation de la décision de la LFP et de la FFF, ainsi que des dommages et intérêts.
- Source : Métro