L'argent dette : un système de blanchiment de fausse monnaie 100% légal
Ce billet est une vulgarisation que les experts financiers jugeront sans doute un peu superficielle. L’objectif est de sensibiliser le citoyen lambda de l’énormité de l’arnaque annoncée dans le titre, en dénonçant l’activité principale des banques qui consiste à mettre sur le marché de la fausse monnaie[1], puis de la mettre à la disposition de ses clients pour obtenir son blanchiment « sous contrat ».
Dit comme ça, beaucoup vont régir en affirmant que je dis n’importe quoi. Je vais tenter de vous expliquer ce que j’ai eu beaucoup de mal à croire, avant qu’un fonctionnaire international de la banque mondiale (repenti) parvienne à me démontrer que « l’argent dette n’existe pas concrètement », mais représente juste une somme à valoir sur un compte vide, qui se remplit au fur et à mesure des remboursements par l’emprunteur. Les empires financiers se sont construits grâce à ce système.Il convient de dénoncer deux idées fausses communément répandues :
1. L’argent que vous déposez sur votre compte est en réalité un prêt que vous faites à votre banque. Celle-ci considère pourtant que c’est son argent, et elle en dispose sans vous demander votre consentement sur l’usage qu’elle en fait.
2. Ensuite, croire que la banque vous prête l’argent que d’autres clients ont déposé est la deuxième idée reçue à jeter à la poubelle : la banque ne possède pas dans ses coffres l’argent qu’elle vous prête. Elle vous prête de l’argent qui n’existe pas, et en vous faisant signer une reconnaissance de dette vous oblige à lui verser chaque mois la mensualité prévue au contrat de prêt. Vos versements enrichissent mois après mois la banque par de l’argent frais en monnaie sonnante et trébuchante.
Comment appeler autrement que « fausse monnaie » la somme d’argent que vous empruntez sous cette forme à votre banque ? Les experts rétorqueront que c’est parfaitement légal… Et ils auront raison : il s’agit bien d’une émission légale de fausse monnaie. Et comme chacun y retrouve son compte, si j’ose dire, ce système est devenu la poule aux œufs d’or, surtout pour les prêteurs, bien plus que pour les emprunteurs.
L’État à besoin de 100 milliards d’Euros ? Pas de problème, la banque fait signer à l’État une reconnaissance de dette de 100 milliards d’Euros. Cette simple signature rend instantanément la banque plus riche de 100 milliards d’Euros. Et l’État présente à ses créanciers la lettre de prêt signée par la banque en garantie de ses créances. L’organisation des banques étant en réseau centralisé, il se crée un système de compensation interbanques, où circule ainsi la fausse monnaie émise par chaque banque.
La mondialisation économique et surtout financière a interconnecté les acteurs financiers dans des systèmes bancaires centralisés à l’échelle de la planète. En Europe, avant la création de l’€uro chaque État possédait sa « banque centrale ». Pour la France c’était la Banque de France. Aujourd’hui, l’instauration de la banque européenne a privé les États de leur souveraineté monétaire.
Pour que la pilule soit moins indigeste, les gangsters de la finance nous ont vendu une Europe des peuples, de la libre circulation des citoyens, dans une perspective de paix, bref une idée dont la face visible nous a plus ou moins tous séduits au départ. En revanche, la face cachée de cette « fédéralisation » européenne nous est apparue plus tard, quand les citoyens ont pris conscience que la souveraineté nationale avait été confisquée ; quand nous avons compris que la démocratie avait perdu son véritable sens, la plupart de nos lois étant dictées par Bruxelles. Nous devons maintenant réaliser que notre destin, celui des peuples, est tombé entre les mains des gangsters de la finance désormais investis des pleins pouvoirs.
La première étape pour rétablir une démocratie en France est de sortir de toute urgence de l’Europe et de l’€uro. Ce qui nous permettra de retrouver notre souveraineté nationale en même temps que la souveraineté de notre monnaie. La banque de France sera réhabilitée pour émettre la monnaie sur notre territoire, sans en passer par les fourches caudines des banksters et autres mafias internationales de la finance.
La question « d’où vient l’argent » s’est imposée à moi en 2008 quand le gouvernement a décidé le renflouement des banques : comment un État endetté jusqu’au coup peut-il renflouer les banques, me suis demandé ? Qui donc peut, au plus tragique de cette crise financière, apporter de l’argent à l’État pour ce renflouement ? Existerait-il quelque part un gisement d’argent, un trésor caché, dont le généreux propriétaire va puiser dedans pour permettre à l’État de donner cet argent aux banques dont les coffres sont vides ? Bien sûr que non.
La réponse était tellement époustouflante que je ne pouvais pas me résoudre à y croire : l’État fait un emprunt pour renflouer les banques… C’est alors que l’expert repenti de la banque mondiale m’a dévoilé le système. Il m’a expliqué comment les banques, les poches vides et au bord de la faillite, prêtent à l’État l’argent nécessaire à leur renflouement.
La formulation officielle se décline ainsi :
Une structure dédiée appelée « caisse de refinancement des établissements de crédit » va lever de l'argent sur les marchés financiers, dans le but de le prêter aux banques…
L’image du chasseur qui lève le gibier est imparable. Reste à préciser ce qu’on entend par l’expression les marchés financiers : les banques, dont l’ensemble forme l’industrie bancaire, monstre polymorphe de la finance, mafia internationale au service des élites sur le dos des peuples.
En faisant signer à l’État français (c’est à dire nous, le peuple) une reconnaissance de dette de 320 milliards d’€uros, l’industrie bancaire remplit instantanément ses coffres de ce montant, en fausse monnaie.
Par expérience, je sais que cette notion d’argent dette heurte les esprits sceptiques, comme cela fut le cas pour moi au début de ma rencontre insolite avec cette époustouflante carambouille. Si, comme moi, vous avez la patience et le courage de creuser ce concept de l’argent dette, je vous invite à visionner les vidéos de Paul Grignon et de John Perkins. Une ou deux heures de vidéos valent souvent mieux que des pages de lecture.
- Source : Bur K