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Samedi, 18 Mai 2024

L’impôt islamique instauré dans des prisons au Royaume-Uni

Auteur : Va | Editeur : Walt | Mardi, 03 Nov. 2015 - 12h47

Une équipe d’enquêteurs mandatés par le ministre britannique de la justice, Michael Gove, s’inquiète de la montée du fondamentalisme islamique dans des prisons du Royaume. Des groupes extrémistes obligeraient notamment ceux qui refusent de se convertir à payer un impôt.

Utilisé par l’Etat Islamique en Syrie et en Irak, le Djizîa est un impôt appliqué aux non musulmans. Historiquement, il s’agit d’une contrepartie en échange de protection, les musulmans étant les seuls autorisés à porter des armes. Cette taxe serait ainsi imposée dans quatre prisons de haute securité britanniques, dites de categorie A : Belmarsh, Long Lartin, Woodhill et Whitemoor.

Les prisonniers les plus dangereux

D’une capacité totale de 2 633 prisonniers, il s’agit de prisons supposées abriter les individus  les plus dangereux, notamment ceux condamnés pour activités terroristes. Des groupes de fondamentalistes y feraient régner leur loi et contraindraient tous ceux qui refusent de se convertir à payer un tribut, et ce de différentes manières.

Nourriture, tabac, virement bancaires…

Certains s’en acquittent grâce à des puces de téléphones, de la nourriture, du tabac ou encore de la drogue. D’autres, en revanche, ont confessé avoir demandé à des proches de faire des virements bancaires.

En 2012 une étude qui avait à l’origine pour objectif d’analyser les relations entre les prisonniers et l’administration, avait déjà révélé des pratiques de harcèlement afin de convertir les non musulmans.

« Des prisonniers et des membres de l’administration ont écrit sur la manière dont leur conversion avait forcée par d’autres prisonniers » affirmait le rapport coécrit par Alison Liebling, professeur de criminologie à l’université de Cambridge.  

« Ils s’inspirent de l’Etat Islamique »

« Les prisonniers sont souvent intimidés et harcelés pour se convertir à l’Islam et s’ils refusent, ils se font brutaliser» s’inquiète Steve Gillan, secrétaire général de l’association des agents de prison (PAO). « Il y a un gros problème avec l’extrémisme et la radicalisation,  l’administration essaie de le régler. Cela va-t-il cesser ? Non, on peut penser que cela va empirer. » confie-t-il au Sunday Times

Le journal anglais cite, par ailleurs, une source proche du gouvernement et qui n’hésite pas à affirmer que ces prisonniers « s’inspirent de l’Etat Islamique » et « envoient un message aux non musulmans  pour leur montrer que ce sont les musulmans qui dirigent les prisons, selon leurs règles et selon la Charia »


- Source : Va

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