Angela Merkel, chantre de l'ordre mondial unipolaire, rentre dans le rang avec zèle et application
Angela Merkel, chantre du Nouvel ordre mondial, rentre dans le rang, elle ne s’en était pas écartée bien loin, mais elle a fait amende honorable, la corde au cou et les pieds nus comme les bourgeois de Calais devant les anglais vainqueurs au XIVè siècle. Eux du moins l’avaient fait par grandeur d’âme pour sauver la population de Calais, qui sans cela aurait été victime de la cruauté anglaise.
Selon Angela Merkel, qui s’exprimait en préparation du G7 qui se tiendra en Bavière dimanche et lundi sans Vladimir Poutine, la réintégration de la Crimée à la Russie est une menace à l’ordre mondial.
Dans un article publié mercredi par le journal canadien Globe and Mail, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré: « Etait-il possible d’imaginer que 25 ans après la fin de la guerre froide, l’ordre mondial et européen serait remis en question par l’annexion de la Crimée? ». Elle place la rattachement de la Crimée à La Russie en tête de trois menaces pesant sur le monde dont le virus Ebola et l’Etat islamique, suivant en cela au détail prés la position de Barak Obama: « Alors que nous nous sommes réunis ici, le virus Ebola sévit en Afrique de l’Ouest (…), l’agression russe en Europe rappelle une époque où les grandes nations piétinaient les petites à la poursuite de leurs propres ambitions territoriales, et la cruauté des terroristes en Syrie et en Irak nous pousse à scruter le cœur des ténèbres », avait-il déclaré lors de la 69e session de l’Assemblée générale de l’Onu en septembre 2014.
Angela Merkel a toutefois voulu aller plus loin que son maître car elle a placé l’affaire criméenne en tête des menaces alors que Barak Obama plaçait pour sa part les attaques terroristes liées à l’EI en tête de ses préoccupations.
La réponse du Kremlin n’a pas tardé:
« En évoquant les menaces qui pèsent sur l’ordre mondial, il convient de citer le soutien apporté par l’Occident à la révolution en Ukraine plutôt que l’adhésion de la Crimée à la Russie, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. »
« En réalité, l’ordre mondial et européen n’a jamais été menacé par la Crimée, mais par la bénédiction donnée par l’Europe démocratique et éclairée, pour un changement par la force du pouvoir dans l’un des pays européens, à savoir l’Ukraine », a indiqué le porte-parole du Kremlin aux journalistes. »
Angela Merkel, sévèrement recadrée par Washington, suite à son petit mouvement d’indépendance initié par François Hollande qui les avait amené ensemble à Moscou pour préparer les accords de Minsk, est désormais revenue à sa position initiale de vassale zélée de l’ordre mondial puisqu’elle a souligné par ailleurs qu’un traité de libre-échange entre tous les membres du G7 doit être mis en place le plus rapidement possible, plaidant ainsi pour le fameux traité transatlantique de Libre-échange tout à l’avantage de l’industrie américaine et au détriment de l’UE et des Français en particulier. Et évidemment, elle s’est répandue en dévotion pour la sainte Ecologie en préparation à la grand messe de la conférence de Paris sur le climat, annoncée depuis un an à Lima en Amérique du Sud:
« Les pays du G7 doivent être un modèle pour les autres en ce qui concerne le passage nécessaire à une économie à faibles émissions de CO2″, souligne-t-elle. Et d’ajouter que l’Allemagne doublerait ses dépenses en la matière entre 2014 et 2020. La théorie selon laquelle la lutte contre le CO2 serait la panacée de la préservation de la terre est répandue comme une vérité intouchable par le GIEC au service de l’ordre mondial unipolaire, qui a tout à y gagner. Mais il est grandement contesté par les chercheurs indépendants. La chancelière n’a pas omis, non plus, de chanter une ode aux droits de la femme. Tout y est.
Vladimir Poutine qui dirige la Russie avec sagesse, s’est grandement trompé sur la capacité allemande à l’indépendance. Par ces positions, le pouvoir allemand s’aligne servilement et en tous points sur la doxa mondialiste, globaliste et unipolaire menée à la hussarde par les USA.
On peut se poser la question de l’utilité d’une réunion des chefs d’Etat des principales puissances de la planète en l’absence de celle qui fait débat ? A moins qu’il ne s’agisse de planifier la guerre contre celle-ci ?
- Source : Emilie Defresne