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Mercredi, 25 Déc. 2024

Manuel Valls, Élisabeth Borne, Gérald Darmanin… le gouvernement de François Bayrou dévoilé

Auteur : Tyler | Editeur : Walt | Mardi, 24 Déc. 2024 - 12h01

Le gouvernement de François Bayrou a été dévoilé ce lundi 23 décembre en fin d’après-midi. L’ex-Première ministre, Élisabeth Borne, a été nommée ministre d’État en charge de l’Éducation nationale. Manuel Valls fait son retour au gouvernement de François Bayrou en tant que ministre d’État chargé des Outre-mer. Gérald Darmanin hérite du portefeuille de la Justice avec le rang de ministre d’État. Jean-Noël Barrot conserve son poste de ministre des Affaires étrangères, tandis que Sébastien Lecornu reste à la tête du ministère des Armées. Bruno Retailleau prend les rênes du ministère de l’Intérieur, et Éric Lombard devient ministre de l’Économie. Le premier Conseil des ministres du gouvernement Bayrou est prévu pour le 3 janvier.

L’annonce du gouvernement de François Bayrou a été faite ce lundi 23 décembre, peu après 18h30, par le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, qui a révélé la nouvelle composition de l’équipe ministérielle.

Ce gouvernement marque la fin de dix jours de négociations entre François Bayrou, Premier ministre, et le président Emmanuel Macron. Les discussions se sont concentrées sur l’attribution des ministères de l’Économie, de la Justice et des Affaires étrangères. Dans un contexte marqué par le deuil national suite au passage dévastateur du cyclone à Mayotte.

Retour d’Élisabeth Borne et de Manuel Valls au gouvernement de François Bayrou

Trois mois après avoir quitté le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin fait son retour, cette fois en tant que ministre d’État en charge de la Justice, un portefeuille initialement proposé à Xavier Bertrand par François Bayrou.

Composition du gouvernement Bayrou :

Bruno Retailleau : Ministre d’État, ministre de l’Intérieur

Élisabeth Borne : Ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de l’Innovation et du Numérique

Gérald Darmanin : Ministre d’État, ministre de la Justice

Éric Lombard : Ministre de l’Économie et des Finances

Catherine Vautrin : Ministre du Travail et de la Santé

Sébastien Lecornu : Ministre des Armées

Manuel Valls : Ministre d’État, ministre des Outre-mer

Rachida Dati : Ministre de la Culture

Amélie de Montchalin : Ministre chargée des Comptes publics

François Rebsamen : Ministre de l’Aménagement des territoires et de la Décentralisation

Jean-Noël Barrot : Ministre des Affaires étrangères

Agnès Pannier-Runacher : Ministre de la Transition écologique

Annie Genevard : Ministre de l’Agriculture

Marie Barsacq : Ministre de la Jeunesse et des Sports

Aurore Bergé : Ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes

Laurent Marcangeli : Ministre de la Fonction publique

Yannick Neuder : Ministre chargé de la Santé

Véronique Louwagie : Ministre chargée du Commerce et de l’Artisanat

Valérie Letard : Ministre chargée du Logement

Françoise Gatel : Ministre chargée de la Ruralité

Charlotte Parmentier-Lecocq : Ministre chargée du Handicap et de l’Autonomie

Marc Ferracci : Ministre chargé de l’Industrie

Clara Chappaz : Ministre chargée de l’Intelligence Artificielle

Nathalie Delattre : Ministre chargée du Tourisme

Patricia Mirallès : Ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants

Philippe Tabarot : Ministre chargé des Transports

Juliette Méadel : Ministre chargée de la Ville

Laurent Saint-Martin : Ministre chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger

Benjamin Haddad : Ministre chargé des Affaires européennes

Patrick Mignola : Ministre chargé des Relations avec le Parlement

***

Joyeux Hanouka : le retour de Borne & Valls dans le gouvernement Bayrou

La France entière craignait le retour du ministre des années de sang, l’obsédé du lobby, j’ai nommé Manuel Valls. On sait qui sont ses commanditaires, il a donc été imposé. Heureusement, on lui a refilé la patate chaude, l’Outre-Mer, autant dire la Guadeloupe, qui le déteste, et Mayotte, qui rendrait dingue n’importe quel ministre : faut gérer le bidonville géant qui ne produit rien, à part des gosses et de la misère.

Ceci étant dit, on retrouve cette bonne vieille Borne à l’Éducation, poste dont tout le monde se fout, Darmanin à la justice, ce qui est un méga-oxymore, et pour le reste, rien ne change ou presque. Le fil rouge entre toutes ces carnes de retour ? On vous laisse deviner, c’est pas très compliqué. F&D vous en dira plus, on maintient le suspense !

Ce gouvernement n’a rien à voir avec les Français, il est le résultat des combinazione des partis, avec le RN et LFI, les deux vraies puissances, exclus, comme 60 ou 70 % des Français. À peine né, ce gouvernement de transition est presque mort-né. Pour les curieux, on vous remet la liste piquée sur La Dépêche, ça ou un autre titre...
Au fait, la photo de l’article, c’est fait exprès : elle exprime l’ennui, la grisaille et la médiocrité.

Très honnêtement, c’est de la pure IVe République sous influence. Ce qui compte, c’est le combat qui vient entre les poids lourds Marine & Mélenchon. En espérant qu’il ne sera pas truqué.

E&R

***

Zapping – Manuel Valls, le grand retour : la girouette professionnelle s’installe Outre-mer

Manuel Valls, le roi du come-back improbable, décroche un nouveau rôle : ministre des Outre-mer dans le gouvernement Bayrou. Celui qui clamait "quoi qu’il arrive, je reste à Barcelone" se retrouve à Paris, prêt à "servir son pays". Opportuniste ? Girouette ? Menteur ? Tout cela à la fois ? Ce zélé défenseur d’Israël semble avoir une vocation : se recycler à l’infini.

Manuel Valls et son incroyable carrière de retournements politiques.

Mais après une carrière faite de trahisons, de zigs, de zags et de déclarations absurdes, que peut-il bien apporter aux Outre-mer alors qu’il disait, sur le marché d’Évry, vouloir « plus de blancs, quelques white, quelques blancos » ? Réponse bientôt dans cet énième épisode du feuilleton Valls.

par Le Média en 4-4-2

***

Gouvernement Bayrou : Quand la ministre des PME était condamnée aux prud’hommes pour avoir licencié sa femme de ménage

Passé trouble•Véronique Louwagie a été condamnée en 2022 à verser à sa femme de ménage près de 16.000 euros

Véronique Louwagie est la nouvelle ministre déléguée chargée du Commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l'économie sociale et solidaire. - NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Un licenciement pour « faute grave » qui lui permettait d’économiser. En 2022, Véronique Louwagie, alors députée Les Républicains et désormais ministre chargée du Commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l’économie sociale et solidaire, a été condamnée aux Prud’hommes pour le licenciement de sa femme de ménage.

Cette dernière était en arrêt de travail pour « une inflammation des tendons et un syndrome du canal carpien, maladies reconnues par la Sécurité sociale comme accident du travail et maladie professionnelle en mai 2017 », note à l’époque le conseil de Prud’hommes, rapporte alors Ouest-France.

Moins d’indemnités à verser

Au lieu de licencier son employée pour inaptitude, l’élue LR opte pour la « faute grave », un choix qui « pourrait s’apparenter à une tentative de se soustraire aux conséquences d’un possible licenciement pour inaptitude. Lequel implique de doubler l’indemnité de licenciement et de verser une indemnité de préavis », note le Conseil des Prud’hommes.

« En quarante années, j’ai embauché environ 200 salariés, tant en qualité d’employeur particulier qu’en celle d’employeur professionnel, et je n’ai fait l’objet que d’une seule procédure en matière sociale de la part d’un de mes salariés », s’était toutefois défendue Véronique Louwagie, condamnée à verser 15.635,43 euros à son ancienne employée.

20Minutes


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