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Dans notre pays, on ne naît pas de gauche ou de droite, mais français !

Auteur : J.-P. Fabre Bernadac | Editeur : Walt | Jeudi, 05 Mars 2015 - 19h54

Devant le danger que représente la perte de l’identité française, les notions de droite et de gauche devraient être obsolètes. Pourtant, Nicolas Sarkozy nous expliquait dernièrement avec une mauvaise foi évidente que voter FN aboutissait à faire élire la gauche.

Les socialistes, bien évidemment, répliquaient avec une mauvaise foi tout aussi évidente que l’UMP n’était qu’un pont vers une extrême droite décomplexée. J’avoue que de telles inepties, que de tels échanges verbaux — niveau « basse-cour politicarde » — sont risibles.

Chaque jour, nous observons face aux périls qui nous guettent combien les termes gauche et droite sont stériles car plus d’actualité. En plus d’être surannés, ils sont pernicieux car ils divisent les patriotes en deux fractions irréconciliables. Or, dans le monde réel, dans les villes et les villages de France, la distinction est loin d’être manifeste. Mais surtout, quel est le plus important : des sensibilités politiciennes différentes ou la croyance en la pérennité d’une nation ?

Il faut arrêter d’utiliser ces termes directionnels : droite/gauche. Aujourd’hui, le combat se situe entre ceux qui veulent défendre leur identité et leur pays et ceux qui veulent mondialiser l’économie et nomadiser des populations. Rien ne ressemble plus à un altermondialiste qu’un mondialiste du CAC 40.

Une bonne fois pour toutes, on ne naît pas de gauche ou de droite mais, dans ce pays, on naît français. Arrêtons de saucissonner les gens suivant des classements factices. Pourquoi faire entrer les citoyens dans des schémas préétablis avec une étiquette qu’ils seraient dans l’obligation d’agiter comme une crécelle de pestiféré ? Posons-nous clairement la question suivante : un bourgeois de droite américanisé, partisan d’une Europe supranationale, est-il plus fréquentable qu’un syndicaliste de base défendant son outil et son lieu de travail ? Certainement non, si le syndicaliste prend en considération son pays comme cadre de vie.

Je n’ai pas besoin, pour être patriote, souverainiste ou nationaliste, de tourner à droite ou à gauche. Certes, il y aura toujours des gens plus conservateurs et d’autres plus ancrés dans le social, mais ce sont ces diversités qui, au sein d’une même terre, en font la richesse. C’est en les sublimant que nous préservons une nation. Dans la maison France, le plus crucial n’est pas de savoir si les cadres aux murs doivent être peints de telle ou telle couleur ; ce qui m’importe, c’est que les fondations existent et soient solides. Notre matière grise est constituée de deux hémisphères droit et gauche qui remplissent des fonctions différentes et complémentaires en formant notre cerveau ; ainsi en est-il d’une nation…

Il y a le feu dans la maison France, alors cessons de regarder si le pompier est jeune ou vieux : nous avons seulement besoin de le savoir courageux et de bonne volonté. Nous devons être solidaires pour résister aux nombreux dangers du politiquement correct et non nous quereller pour des concepts surannés.


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