Les médias font appel à des personnalités noires en disgrâce pour faire honte aux hommes noirs et les inciter à voter pour Harris
Lorsque les démocrates commencent à perdre le vote noir, ils ont l’habitude de faire appel à Al Sharpton et Jesse Jackson pour les effrayer et les soumettre. Aujourd’hui, ils font appel à Barack Obama ou Michelle Obama pour ramener les électeurs noirs au bercail. Mais que se passe-t-il lorsque le vieux stratagème du faux leader ne fonctionne pas ?
Ce mois-ci, le DNC et les médias de l’establishment sont pris de panique à la suite de sondages indiquant que Kamala Harris est de moins en moins soutenue par les groupes minoritaires. Certains journalistes sont dans le déni. MSNBC et d’autres affirment que la crise des électeurs noirs est « exagérée ». Ils notent que des sondages récents montrent que les hommes noirs soutiennent encore Harris à 70 %, mais comparent ce chiffre à celui de 2020, où 79 % des hommes noirs ont voté pour Biden. En 2016, 82% ont voté pour Hillary Clinton, et en 2012, 89% ont voté pour Barack Obama.
Une tendance semble se dessiner, et elle n’est pas de bon augure pour la gauche politique. Le Parti démocrate traite depuis longtemps les minorités comme sa propriété politique, prétendant constamment être leur champion tout en attaquant vicieusement tous les électeurs minoritaires qui quittent la plantation. La baisse constante du soutien des minorités aux démocrates suggère qu’une prise de conscience est en cours, ou peut-être une rébellion.
En réponse, les médias et les démocrates sont revenus à des tactiques de honte, traitant les hommes noirs de misogynes s’ils ne votent pas en masse pour Harris. Les hommes noirs disent qu’il ne s’agit pas de son sexe, mais de ses politiques et de ses échecs constants. Cependant, la machine politique de gauche refuse d’écouter. Elle s’est tellement indignée qu’elle fait appel à toutes les personnalités noires qu’elle peut trouver pour intimider les hommes noirs, y compris des personnalités en disgrâce.
Kamala Harris s’est lancée dans une campagne « Non vraiment, je suis chrétienne… » cette semaine, en visitant deux églises noires à Atlanta, dont celle du pasteur Jamal Bryant. Ce dernier a affirmé que les vrais hommes voteraient pour Harris parce que les vrais hommes soutiennent les femmes. Ses commentaires sonnent un peu creux si l’on considère ses propres choix de vie.
Pastor Jamal Bryant says there’s “something wrong” with black men who don’t support “a sista” Kamala Harris.
— Right Winged Angel (@RightWngdAngel) October 21, 2024
Well Mr. Bryant, were you supporting “a sista” when you cheated on your wife with members of your congregation? pic.twitter.com/EkveBBfnUb
Les médias ont également recruté la négationniste électorale Stacey Abrams, candidate défaite au poste de gouverneure de Géorgie, qui a qualifié les hommes noirs de sexistes et de racistes pour ne pas s’être prononcés en plus grand nombre en faveur de Harris.
Stacey Abrams (D) claims that a lot of black men are not supporting Kamala Harris because they are sexist and racist. pic.twitter.com/svqAX26yPb
Il s’agit de la même ligne d’attaque que celle utilisée par Barack Obama dans ses récentes déclarations selon lesquelles « les frèros » ne faisaient pas leur part pour maintenir Harris au pouvoir.
Le récit qui se poursuit suggère une campagne coordonnée du DNC, c’est-à-dire qu’ils ont activement décidé que faire honte aux hommes noirs était la meilleure stratégie dont ils disposaient.
Si cela ne fonctionne pas, une nouvelle campagne publicitaire de Harris vise à effrayer les hommes noirs en les menaçant de ne plus sortir avec les femmes s’ils ne votent pas démocrate. Elle vise également à convaincre les femmes de mettre leur menace à exécution.
JUST IN: Kamala Harris releases dating ads on Snapchat and Instagram telling young black men they won't get laid unless they vote for her.
— Collin Rugg (@CollinRugg) October 19, 2024
The ads are running near college campuses in key swing states.
Here is where it gets interesting: According to Meta Ads Library, the… pic.twitter.com/GXs6lkGohw
Les démocrates sont confiants dans leur capacité à conserver la population féminine noire en 2024, mais ce sont les hommes de toutes les races que les gauchistes ont du mal à convaincre. Les politiciens de gauche refusent d’admettre qu’ils ont eu tort d’adopter le discours féministe « woke » selon lequel la masculinité est « toxique » et que les hommes doivent être « rééduqués » dès l’enfance pour se comporter moins comme des hommes et plus comme des femmes. Si cette campagne de propagande visait spécifiquement les hommes blancs hétérosexuels, ils n’avaient manifestement pas prévu que les hommes noirs hétérosexuels se joindraient à la lutte contre le féminisme intersectionnel.
- Source : Aube Digitale