Orbán défend l’Europe, les eurodéputés le huent
La présidence de l’UE par Viktor Orbán offre un magnifique exemple du principe d’inversion des valeurs qui domine la politique actuelle. On commence par l’andouille Hayer.
« Monsieur Orbán, la seule chose que vous ne rejetez pas de l’Europe, ce sont ses chèques. Et la vérité, c’est que vous n’osez pas appeler à quitter l’Union. Parce que vous dépendez de l’Europe. Mais aussi et surtout parce que vous savez que les Hongrois ne vous suivraient pas.… pic.twitter.com/CinCMmIFaC
— L’Europe Ensemble (@Ensemble_UE) October 9, 2024
Ces pseudo antifascistes, qui auraient probablement été collabos ou soumis en 40, entament une chanson inventée par des sionistes (de gauche au départ).
N’en déplaise à Manon Aubry, à tu et à toi avec Leyen, la « menace brune » n’est pas celle des droites souverainistes européennes (on précise souverainistes car il y a des droites européistes antisouverainistes) mais elle émane bien du centre bruxellois et de sa direction non élue, belliciste et américaniste.
Devant la presse à Strasbourg, Viktor Orbán avait tempêté mardi 8 octobre contre les « élites européennes de la gauche et du centre », affichant sa proximité avec Donald Trump ou plaidant pour une « nouvelle stratégie » sur l’Ukraine en communiquant « directement » avec Moscou. (HuffPost )
Pasolini avait compris ce déplacement du fascisme vers le groupe démocratiste dominant avant tout le monde. Sans le savoir (sinon c’est grave et c’est de la trahison), les gauchistes sont devenus les adjoints de la Banque, de l’Amérique, de son impérialisme, et les plus fervents supporters de la guerre mondiale.
Destruction du Pacte vert et de la transition comme 1er objectif, autoritarisme, politique migratoire ultra répressive...
— Marie Toussaint ???????? (@marietouss1) October 9, 2024
Voilà le programme d'Orban pour l'UE.
Nous nous sommes battus contre sa présidence et sa venue au Parlement, nous nous battrons toujours contre ses idées. pic.twitter.com/WtWABDm0Et
Orbán estime comme tous les observateurs sérieux que « l’Ukraine ne peut pas gagner sur le champ de bataille », et qu’il faut négocier un cessez-le-feu avec la Russie. Pour le spectacle, un opposant hongrois l’a traité de « traître » et de vendu à Poutine en lui lançant des billets de banque.
En attendant, l’UE de Leyen nous vole des dizaines de milliards pour soutenir un pays qui perd ses soldats et ses habitants, au profit du pouvoir bruxellois qui lorgne sur une future économie d’esclaves. Les paysans français ont du souci à se faire : les paysans ukrainiens seront les futurs esclaves-migrants de l’Europe.
- Source : E&R