Fin du piège de la trêve à Gaza et début de l’opération Chariots de Gédéon III

La trêve à Gaza n’était qu’un piège visant à faire remporter le prix Nobel de la paix à Trump et à libérer les otages israéliens, donnant ainsi à Netanyahou le feu vert pour achever la dévastation de Gaza.

Israël accusait le Hamas d’avoir tué deux terroristes de Tsahal, mais il s’agissait en réalité d’une munition non explosée touchée par un bulldozer israélien, une fausse image utilisée par le Hamas pour lancer de lourdes frappes aériennes qui ont tué 26 Palestiniens et mis fin au piège de la trêve.

Plan Trump-Blair

Le plan Trump-Blair était une proposition de paix globale visant à mettre fin à la guerre à Gaza, présentée par le président Trump lors de sa rencontre avec Netanyahou à la Maison-Blanche. Ce plan prévoyait un cessez-le-feu immédiat si les deux parties l’acceptaient, la fin de l’offensive israélienne à Gaza dans les 72 heures et la libération de tous les otages israéliens vivants (20) et des restes des personnes décédées (plus de 24) dans les 72 heures. De son côté, Israël s’est engagé à libérer 250 prisonniers condamnés à la réclusion à perpétuité, ainsi que 1700 Gazaouis détenus depuis octobre 2023.

Le plan prévoyait la reconstruction de la bande de Gaza par des experts des «villes miracles» du Moyen-Orient et la déclarait «zone de développement spéciale pour l’investissement». Cependant, des sources palestiniennes l’ont qualifié de «désastre» séparant Gaza de la Cisjordanie. Cette annonce a reçu le soutien de pays arabes comme l’Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis, la Turquie et le Qatar, qui y ont vu «un effort sincère pour mettre fin à la guerre».

Dans une interview, comme rapporté par le média Qactus, l’officier juif des services des renseignements israéliens Ari Ben Menashe a déclaré : «Netanyahou fait chanter le président Trump, et son administration est piégée par les Israéliens. Jeffrey Epstein était l’un de ses outils pour leur tendre un piège».

Tucker Carlson a, selon Globe Eye News, un média traitant des affaires internationales, de politique, aussi affirmé que Netanyahou a déclaré à plusieurs personnes : «Je contrôle les États-Unis. Je contrôle Donald Trump».

Cependant, le Premier ministre israélien s’est exprimé sur Fox News pour déconstruire les accusations infondées portées par des voix marginales comme Tucker Carlson. Faisant fi du cliché éculé selon lequel il «contrôle» le président américain Donald Trump, Netanyahou a livré une réfutation retentissante : «Moi ? Contrôler Trump ? Ridicule ! Je ne décide rien à la place du président Trump. C’est le dirigeant le plus indépendant et le plus extraordinaire que j’aie jamais vu».

Ainsi, la trêve à Gaza n’était qu’un piège pour Trump, qui visait à remporter le prix Nobel de la paix et à obtenir la libération des otages israéliens, donnant ainsi à Netanyahou le feu vert pour achever la dévastation de Gaza. Israël a accusé le Hamas d’avoir tué deux terroristes de Tsahal, mais en réalité, il s’agissait d’une munition non explosée, touchée par un bulldozer israélien, une fausse image utilisée par le Hamas pour lancer de lourdes frappes aériennes qui ont tué 26 Palestiniens et mis fin au piège de la trêve.

Opération Chariots de Gédéon III

Israël a déjà lancé l’opération Chariots de Gédéon III pour prendre le contrôle total de la bande de Gaza. L’objectif ultime de cette opération militaire est le confinement forcé de la population gazaouie à Rafah afin de faire pression sur l’Égypte pour qu’elle ouvre sa frontière et réinstalle les Palestiniens dans la péninsule du Sinaï et en Libye. Après cela, Israël déclarerait unilatéralement sa souveraineté sur Gaza et ses zones maritimes et annexerait ensuite la Cisjordanie, aboutissant à la deuxième Nakba qui pourrait effacer la Palestine de la surface de la Terre, dans le cadre de la stratégie de Netanyahou visant à accélérer la mise en œuvre du Grand Israël (Eretz Israël).