Bruno Le Maire assume son idéologie et remet en question l’État providence : « Les pauvres, démerdez-vous ! »

Bruno Le Maire, invité de France Inter, a déclaré que l'État providence était obsolète et qu'il croyait plutôt en un État qui protège. Cependant, sa vision de la protection sociale semble être en contradiction avec les principes de l'État providence.

Dans une interview au journal Le Monde, Bruno Le Maire a annoncé que la France devait économiser 30 milliards d’euros d’ici 2025. Pour ce faire, il a suggéré de réduire les dépenses liées aux affections de longue durée (ALD), qui représentent une part importante des dépenses de l’assurance maladie.

Cependant, lors de son passage à France Inter, Bruno Le Maire a affirmé qu’il ne toucherait pas aux ALD. Cette déclaration est en contradiction avec ses propos précédents. De plus, sa vision de la protection sociale semble être en contradiction avec les principes de l’État providence.

Selon Clément Viktorovitch, professeur, chroniqueur et auteur, Bruno Le Maire souhaite en réalité réduire les dépenses de l’État en matière de protection sociale, au détriment des personnes les plus vulnérables. Sa vision de l’État protecteur semble être limitée à une protection minimale, plutôt qu’à une protection complète et universelle.

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Bruno Le Maire exaspère Olivier Marchal sur RMC, qui l’engueule en direct !

« Faudra pas vous étonner que les Français vous foutent une branlée aux élections européennes ! ». Lundi 25 mars, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire était invité à l'émission Les Grandes Gueules sur RMC. Sa posture d'autosatisfaction a provoqué l'ire du journaliste Olivier Marchal et suscité des critiques acerbes de la part des chroniqueurs.

Bruno Le Maire a essuyé des critiques sur son autosatisfaction et son bilan économique, notamment concernant la dette et le déficit commercial français.

Olivier Truchot a lu à l’antenne un extrait du dernier livre écrit par Bruno Le Maire, dans lequel notre « Mozart de l’économie » explique qu’il faut maintenant plus de 70 ans, soit une vie entière, pour doubler son niveau de vie par le travail, contre seulement une quinzaine d’années dans les années 1960. Le ministre de l’Économie a alors abordé la situation précaire des Français qui ont du mal à joindre les deux bouts, malgré les réformes menées depuis 2017.

Bruno Le Maire a réaffirmé son engagement en tant que « ministre de l’action et de la décision ». Cette attitude a fini par irriter le journaliste présent à ses côtés, Olivier Marchal, qui lui a répondu que les Français ne parvenaient plus à s’élever par le travail, malgré les promesses du président Emmanuel Macron dans son livre « Révolution ».

????? @BrunoLeMaire : "Je dis dans mon livre que les gens qui bossent, n'arrivent plus à s'élever par le travail..."

????? @AlainMarschall : "Mais vous êtes aux manettes ! Il ne faut pas être étonné si les Français vous mettent une fessée aux Européennes !"#GGRMC pic.twitter.com/N7eLu99ee5

— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) March 25, 2024

Après le départ de Bruno Le Maire, les chroniqueurs ont poursuivi l’analyse de ses propos, en mettant en avant le déficit commercial et la dette française, qui ont tous deux augmenté depuis son arrivée au ministère en 2017. Ils ont souligné que la France détenait le pire déficit commercial européen et que la dette était passée de 2 300 à 3 100 milliards d’euros sous son mandat.

Les chroniqueurs ont également exprimé leur étonnement face aux nouvelles propositions de Bruno Le Maire, alors que celles-ci n’ont pas été mises en œuvre depuis 2017. Ils ont comparé la situation française à celle de l’Allemagne, où la pandémie de Covid-19 n’a pas entraîné la même explosion de la dette, remettant ainsi en question l’efficacité des actions menées par le ministre de l’Économie.