Poulet ukrainien à 3 euros le kilo : l’UE poignarde ses éleveurs
Adieu poulet (français) !
Résumé de ce faux deal en faveur des agriculteurs européens, qui vont voir se développer la concurrence des importations agricoles ukrainiennes sur leurs terres. Un nouveau clou dans le cercueil des petits exploitants qui ne pourront pas s’aligner sur ces prix dangereusement bas !
Une décision pour répondre à la colère des agriculteurs européens. Les États de l’Union européenne et le Parlement européen se sont entendus, mercredi 20 mars, pour plafonner certaines importations agricoles ukrainiennes exemptées de droits de douane (œufs, volailles, sucre, avoine, maïs et miel). L’accord reconduit pour un an, à partir de juin, l’exemption de droits de douane accordée depuis 2022 à l’Ukraine dans le contexte de la guerre, mais en l’assortissant de « mécanismes de sauvegarde » ciblant des produits « particulièrement sensibles », dont certaines céréales mais pas le blé et l’orge comme le réclamaient les eurodéputés. (France Info)
"Le coût d'une volaille ukrainienne, c'est deux fois moins élevé qu'une volaille européenne"
— BFMTV (@BFMTV) March 20, 2024
L'édito de Matthieu @croissandeau pic.twitter.com/Y2hVBh49Nk
Les paysans polonais aboient, la caravane ukrainienne passe...
Les Polonais, en première ligne, commencent à grogner. Non seulement le mal est fait, mais en plus, ça fait un moment qu’il dure ! Aujourd’hui, c’est juste la confirmation de la trahison des élites européennes.
Français, tu bouffes du poulet ukrainien dégueulasse sans le savoir !
Pourquoi dégueulasse ? Parce qu’il ne respecte aucune des normes d’hygiène qui ont cours dans l’UE, et donc en France. De manière tordue, le poulet ukrainien importé en France est étiqueté « Origine UE », ce qui est un mensonge. Il suffit d’introduire ce poulet dans des aliments dits transformés, pour en effacer l’origine, puisqu’elle prendra celle du pays transformateur.
C’est comme ça qu’on importe du zébu brésilien en Europe, et que nos enfants en mangent sans le savoir dans les hachis parmentier de la cantoche, par exemple. La plaque tournante de cette arnaque vieille comme l’UE est comme d’habitude la Hollande, un pays qui ne respecte pas les règles communes et qui donne des leçons d’économie à l’Europe dite du sud, cette Europe paresseuse qui se dore la pilule au soleil au lieu de bosser. Les Pays-Bas sont non seulement des trafiquants de bidoche, mais en plus un paradis fiscal, qui leur rapporte 100 milliards par an. À leur tête, on trouve les pires ultralibéraux.
Pour en revenir au poulet, le volatile en provenance d’Ukraine coûte donc deux fois moins cher que le nôtre, grâce au bas coût de la main d’œuvre ukrainienne (250 euros de salaire moyen), et à l’absence quasi totale de normes d’hygiène. On peut y injecter tout ce qu’on veut en hormones de croissance et autres produits cancérigènes.
Macron, pour une fois honnête, reconnaît que l’UE tient à l’Ukraine pour des raisons bien matérielles :
«Pourquoi aider l’Ukraine?»
— Aliénor d’Aubigné ?????????????????????? (@AlienorAubigne) March 19, 2024
«[…] Aider l’Ukraine, c’est aussi notre intérêt à court terme parce qu’il y a en Ukraine bcp de ressources, bcp d’éléments dont nous avons besoin pour notre économie»
Voilà, le reste n’est que bla bla pic.twitter.com/AeATc95SfW
La souveraineté alimentaire européenne est une vaste blague, comme sa souveraineté culturelle ou économique : entre l’immigration de masse et la pénétration des multinationales américaines, qui ont leur pied-à-terre à Bruxelles, l’Europe est le gruyère du monde, pour ne pas dire plus. C’est open bar pour le pillage !
- Source : E&R