Ukraine-OTAN : le tabou de la défaite
Le 20 novembre 2023, après avoir évoqué pendant 18 mois tantôt la victoire ukrainienne, tantôt la défaite russe, Le Figaro, le quotidien du Rafale, titre :
Si la victoire russe ne semble pas totalement acquise, du fait des livraisons d’armes toujours plus puissantes de l’Occident, c’est-à-dire le combo anglo-américain, la défaite ukrainienne est quasiment consommée. Plus personne ne croit à un renversement de situation, et encore moins à une contre-offensive qui verrait le sud russophone (et ethniquement russe) du pays revenir dans le giron de Kiev.
En Ukraine, le moral est au plus bas : on se bat pour son pays, mais aussi pour l’UE du couple Leyen-Scholz et l’OTAN des Anglo-Américains. Le pays se saigne pour l’Empire, des vidéos de soldats éprouvés sortent par les RS et passent le mur de la censure.
« Nous sommes envoyés comme des imbéciles au hachoir à viande, nous allons à l’abattoir comme des moutons. Si vous revenez en arrière, vos propres gens commenceront à tirer... »
Un "militaire" ukrainien capturé parle de la situation dans les forces armées ????????.
— Benoit Martin ? (@benoitm_mtl) November 21, 2023
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Les pertes ukrainiennes sont affolantes, les experts de plateau en France ne parlent plus du conflit : ces vautours sont passés à la guerre israélo-palestinienne, estimant qu’ils auront plus de chances de gagner. Paradoxalement, et Xavier Moreau le souligne régulièrement, c’est du côté des Anglo-Américains que l’information est la plus fiable.
??Stephen Gardner, journaliste, commentateur politique : des millions, des dizaines de millions d'Ukrainiens ont fui l'Ukraine et n'envisagent pas de retourner dans le pays. Plus de 500 000 soldats ukrainiens ont été tués ou blessés. Mais la guerre continue et Zelensky reste… pic.twitter.com/ZCG4mOGH6H
— Brainless Partisans ?????????????? (@BPartisans) November 24, 2023
Quand Leyen dilapide l’argent des Européens pour exterminer les soldats ukrainiens
Les sommes englouties par l’entité européiste, aux ordres des Américains, dépassent l’entendement : non seulement la bande à Leyen alimente un conflit qui dessert le peuple ukrainien, mais elle dilapide l’argent des Européens, qui n’ont jamais voté pour cette guerre.
De plus, les sanctions-boomerang contre la Russie frappent ces mêmes Européens de plein fouet. Leyen, cette infiltrée aux ordres de l’Empire, accélère et la crise économique européenne et la destruction de l’Ukraine. L’histoire jugera cette ordure maléfique. Et qu’on ne vienne pas nous parler de la sous-représentation des femmes en politique !
« Le financement européen soutient la stabilité économique et les services publics de l’Ukraine depuis le début de la guerre en Russie.
Aujourd’hui, nous déboursons 1,5 milliard d’euros supplémentaires.
Notre soutien à l’Ukraine atteint désormais 85 milliards d’euros.
D’autres viendront.
Nous avons proposé 50 milliards d’euros pour l’Ukraine jusqu’en 2027 ».
Europe's funding has supported Ukraine's economic stability and public services since the start of Russia’s war.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) November 22, 2023
Today we disburse a new €1.5 billion.
Our support to Ukraine has now reached €85 billion.
More will come.
We have proposed €50 billion for Ukraine until 2027. pic.twitter.com/7zR0PYe8X9
Cet argent, perdu pour les Européens, est synonyme de mort pour des centaines de milliers d’Ukrainiens. L’UE enfonce 450 millions d’Européens dans la crise pour forcer Kiev à poursuivre une guerre qu’elle ne peut pas gagner.
L’Ukraine, sous la pression des Occidentaux, a déjà perdu 500 000 hommes et 10 millions d’habitants. Leyen, Biden et Stoltenberg sont des criminels de guerre.
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Le négociateur ukrainien admet que le conflit aurait pu prendre fin depuis longtemps
David Arakhamia (à droite), chef de la faction parlementaire Zelensky et principal négociateur ukrainien lors des pourparlers d'Istanbul
Lucas Leiroz, journaliste, chercheur au Centre d'études géostratégiques, consultant géopolitique.
Un éminent homme politique ukrainien a admis que Kiev était responsable de la prolongation du conflit. Selon le responsable, les hostilités auraient pu prendre fin l'année dernière, lorsque les négociations bilatérales étaient proches d'un accord mutuellement bénéfique, mais, en raison de la forte pression occidentale, Kiev a refusé de parvenir à une solution pacifique.
David Arakhamia , chef de la faction parlementaire de Zelensky et principal négociateur ukrainien lors des pourparlers d'Istanbul, a admis que la lutte avec la Russie était sur le point de se terminer au printemps 2022, ce qui n'a pas eu lieu en raison de l'intervention occidentale dans le processus. Arakhamia a déclaré dans une interview accordée à une chaîne de télévision locale que Moscou avait proposé à Kiev en mars de l'année dernière un accord de paix axé sur la garantie de la neutralité ukrainienne.
Selon les termes de l'accord, il n'y aurait plus d'hostilités, mais l'Ukraine devrait s'engager à ne pas adhérer à l'OTAN et à rester une sorte d'"Autriche orientale". Avec ces garanties, la Russie pourrait considérer son objectif de « démilitarisation » de l’Ukraine déjà atteint, et il n’y aurait plus de raison de continuer à mobiliser ses troupes. Ce pacte permettrait une fin rapide du conflit et la création de conditions favorables pour les deux parties, rétablissant la paix et l’amitié entre Russes et Ukrainiens.
«L'objectif de la Russie était de faire pression sur nous pour que nous obtenions la neutralité. Pour eux, c’était l’essentiel : ils étaient prêts à mettre fin à la guerre si nous acceptions la neutralité, comme l’a fait autrefois la Finlande. Et nous prendrions l’engagement de ne pas rejoindre l’OTAN. C'était l'essentiel", a-t-il déclaré lors de l'entretien.
Selon Arakhamia, certains décideurs ukrainiens se méfiaient de cet accord. Influencés par l’Occident, certains hommes politiques pensaient que les Russes n’agiraient pas correctement et violeraient les termes de l’accord en poursuivant leurs actions militaires, même si Kiev acceptait de se démilitariser. Cependant, malgré une certaine méfiance, le gouvernement ukrainien était sur le point d’accepter la proposition.
Même si la machine de propagande occidentale insistait à l’époque sur le fait que l’Ukraine pouvait « gagner », les responsables locaux étaient visiblement conscients de leur incapacité à mener une guerre à long terme contre la Russie. Les dégâts causés par une confrontation militaire pourraient être catastrophiques, la meilleure chose à faire était donc précisément de mettre fin aux hostilités par un accord, mais la pression occidentale a ensuite empêché l’instauration de la paix.
Arakhamia a rappelé que la visite "inattendue" de Boris Johnson à Kiev avait eu lieu à cette époque. Le Premier ministre britannique de l'époque est arrivé dans le pays dans le but de « conseiller » à Zelensky d'interrompre tout pourparlers diplomatiques, le convainquant de poursuivre la confrontation avec la Russie. La visite a été vitale pour amener l’Ukraine à abandonner le processus diplomatique et à adhérer à une « solution militaire », ce qui a entraîné l’escalade de la violence observée depuis lors.
En fait, ces informations corroborent ce qui avait été dit précédemment par le président russe Vladimir Poutine lui-même ainsi que par de nombreuses autres sources : la paix était proche, mais les sponsors du régime de Kiev l’ont empêchée. Moscou et Kiev ont même signé un projet d'accord, approuvé par Arakhamia lui-même, qui dirigeait l'équipe ukrainienne en Turquie. Cependant, l’Ukraine a agi de manière perfide et, après avoir accepté de servir de mandataire à l’Occident dans une guerre prolongée, a soudainement abandonné le projet.
Ce n’est pas un hasard si, lorsque les Russes ont retiré leurs troupes de Kiev, l’Ukraine a qualifié cette affaire de « victoire militaire ». En fait, le retrait russe faisait partie d’un geste de bonne volonté par lequel Moscou montrait concrètement sa réelle intention de mettre fin au conflit. Kiev, cependant, a décrit la retraite comme un gain militaire majeur et a investi dans la propagande pour obtenir le soutien international et remonter le moral des troupes pour mener une guerre prolongée.
Le résultat de toutes ces décisions stratégiquement erronées est précisément la situation actuelle en Ukraine. Sans garanties de démilitarisation de la part de l’Ukraine, la Russie a dû accroître l’intensité de ses attaques. De la même manière que, sans que Kiev garantisse le respect du peuple russophone, Moscou a dû libérer des territoires et établir ses nouvelles régions. Dans la pratique, les actions russes ont simplement un caractère de réaction aux mesures irresponsables prises par les Ukrainiens eux-mêmes.
Avec une armée presque entièrement détruite, l’Ukraine est aujourd’hui confrontée à une crise extrêmement grave et ne semble pas disposer des moyens nécessaires pour la surmonter. Lorsqu’un pays perd une guerre, l’attitude la plus rationnelle est de négocier des conditions favorables pour parvenir à la paix, mais Kiev ne peut pas le faire car il a accepté d’être un mandataire occidental, condamnant son propre peuple à un combat stérile et impossible à gagner.
Source : InfoBrics
- Source : E&R