Les données d’autopsie confirment une inflammation cardiaque mortelle due aux vaccins contre la Covid mais pas à l’infection Covid
La maladie de la COVID-19, causée par l’infection par le virus du SRAS-CoV-2, et la vaccination contre la COVID-19, apparemment pour prévenir l’infection par le SRAS-CoV-2 et la morbidité grave liée à la COVID-19, ont toutes deux été associées au développement de la myopéricardite, c’est-à-dire l’inflammation du muscle cardiaque lui-même (myocardite) ou de son sac de suspension (péricardite). Cette brève revue démontre, d’une part, l’association douteuse entre l’infection par le SRAS-CoV-2 et la myopéricardite et, d’autre part, l’association robuste entre la vaccination par la COVID-19, en particulier avec les vaccins à ARNm, et la myopéricardite, incluant notamment l’étude des cas mortels à l’autopsie.
La relation directe entre l’infection par le SRAS-CoV-2 et la myocardite reste au mieux ténue. Les données récentes de cohortes écologiques, rétrospectives contrôlées et d’autopsies n’appuient pas une association. L’absence générale d’arguments en faveur d’un « syndrome de myocardite SRAS-CoV-2 » spécifique dans le cadre d’études autopsiques ciblées sur des décès par myocardite présumée est cohérente avec les résultats d’études nécropsiques générales sur les décès de la série COVID-19. Ces enquêtes ont permis d’établir que l’infection par le SRAS-CoV-2 entraînant la mort par COVID-19 est bien, comme son nom l’indique, une maladie respiratoire. Wong et al, par exemple, ont décrit comment « Aucun résultat pathologique manifeste attribuable à l’infection par le SRAS-CoV-2 n’a pu être reconnu en dehors du poumon… [A]u-delà des voies respiratoires, [l’infection par le SRAS-CoV-2] n’induit aucune pathologie majeure… dans les cas mortels ».
Une revue systématique des données principalement déclarées spontanément au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans l’Union européenne/espace économique européen (UE/EEE), depuis le lancement du vaccin jusqu’à la mi-mars 2022, a révélé que 0,22% (n=30) des 13 571 myocardites ou péricardites associées au vaccin contre la Covid étaient mortelles. Ces données sont complétées par une littérature autopsique beaucoup plus restreinte, mais en augmentation. Les données nécropsiques limitées caractérisant les personnes décédées atteintes de myocardite et de myopéricardite associées au vaccin contre la COVID-19 affirment à plusieurs reprises des pathologies cardiaques directement attribuables à une vaccination très récente. Ces résultats contrastent avec l’absence de preuves épidémiologiques ou autopsiques définitives d’une myocardite unique due à l’infection par le SRAS-CoV-2, comme le notent Caforio et al :
Il n’y a pas de preuves solides du rôle du CoV-2 dans l’infection directe des myocytes cardiaques conduisant à une myocardite induite par le virus chez les patients… Il n’y a pas encore de preuve définitive par EMB [biopsie endomyocardique]/autopsie que le CoV-2 cause des dommages directs aux cardiomyocytes en association avec une myocardite histologique.
Les tableaux 1 à 3 détaillent les résultats publiés des autopsies de six cas mortels de myocardite associée à un vaccin à ARNm anti-Covid. Les étiologies des cas 1 et 2 étaient les plus cohérentes avec une « myocardite toxique » médiée par l’épinéphrine, tandis que les cas 3 à 6 présentaient une myocardite hyperinflammatoire. Finalement, après une enquête approfondie, chaque cas a été considéré comme une myocardite fatale causée par le vaccin contre la Covid.
L'auteur, le Dr Andrew Bostom, est un médecin actuellement affilié au Centre de soins primaires et de prévention de l'université Brown. Il a été professeur associé de médecine et de médecine familiale à la Warren Alpert Medical School de l'université Brown de 1997 à juin 2021. En tant qu'essayiste clinique et épidémiologiste, il a conçu et mené à bien le plus grand essai contrôlé et randomisé réalisé sur des transplantés rénaux chroniques.
Traduction: Le Blog Sam la Touch
- Source : The Daily Sceptic (Royaume Uni)