Une étude internationale montre que les vaccins de Pfizer et Moderna sont associés à un risque accru d’événements indésirables graves
Des chercheurs internationaux ont découvert que les principaux vaccins anti Covid-19 présentent un risque accru d' « événements indésirables graves » qui dépasse la « réduction du risque d’hospitalisation lié au covid-19 ».
Les chercheurs scientifiques sont issus de l’université de Stanford, de l’UCLA, de l’université d’État de Louisiane, de la faculté de pharmacie de l’université du Maryland, du service de santé de Navarre en Espagne et de l’université Bond en Australie. L’article universitaire préimprimé a été publié en juin.
« Nous avons cherché à étudier l’association entre les vaccins anti COVID-19 à ARNm autorisés par la FDA et les événements indésirables graves identifiés par la Brighton Collaboration, en utilisant les données des essais cliniques de phase III randomisés et contrôlés contre placebo sur lesquels l’autorisation était basée », déclarent les chercheurs. « Nous utilisons ensuite les résultats pour illustrer la nécessité d’analyses formelles des risques et des avantages des vaccins qui sont stratifiés en fonction du risque d’effets graves liés au COVID-19, ainsi que pour mettre en contexte les résultats par rapport aux données d’observation après autorisation ».
Les résultats scientifiques suggèrent que l’analyse risques-avantages tend à s’opposer à l’inoculation massive pour le Covid-19 en raison du « risque accru d’événements indésirables graves » dans les populations examinées.
« Les vaccins à ARNm anti COVID-19 de Pfizer et Moderna ont été associés à un risque accru d’événements indésirables graves d’un intérêt particulier, avec une augmentation du risque absolu de 10,1 et 15,1 pour 10 000 vaccinés par rapport aux valeurs de référence du placebo de 17,6 et 42,2 (IC à 95% -0,4 à 20,6 et -3,6 à 33,8), respectivement », ont constaté les chercheurs. « Combinés, les vaccins à ARNm ont été associés à une augmentation du risque absolu d’événements indésirables graves d’intérêt particulier de 12,5 pour 10 000 (IC 95 % 2,1 à 22,9) ».
« L’excès de risque d’événements indésirables graves d’intérêt particulier a dépassé la réduction du risque d’hospitalisation liée au COVID-19 par rapport au groupe placebo dans les essais Pfizer et Moderna (2,3 et 6,4 pour 10 000 participants, respectivement) », ajoutent les auteurs.
L’intégralité de l’étude peut être lue ci-dessous :
Le rapport de risque était défavorable (supérieur à 1,0) pour chacun des vaccins testés, ainsi que pour l’approche combinée.
Les auteurs ont également dressé la liste des événements indésirables graves. Les rapports de risque pour le syndrome de détresse respiratoire aiguë et la myocardite/péricardite sont particulièrement inquiétants. (Il convient d’ajouter que les événements enregistrés pour la taille de l’échantillon sont d’une ampleur similaire à ceux utilisés pour justifier les autorisations d’utilisation en urgence des vaccins de Pfizer et de Moderna).
Il y a également eu des incidents préoccupants de « troubles de la coagulation » ou de coagulation du sang, qui peuvent entraîner une thrombose et des conséquences potentiellement mortelles.
Le National Institute of Health a récemment montré que les vaccins offrent une protection limitée (~15%) contre le covid long. En outre, la Food and Drug Administration a écarté les préoccupations concernant le risque de mortalité extrêmement faible lié au covid chez les jeunes enfants ainsi que les effets secondaires connus et a recommandé que les enfants de six mois à cinq ans soient vaccinés et que les adolescents soient stimulés.
Cette étude universitaire fournit des données réelles qui montrent que les inquiétudes concernant le risque du vaccin anti covid, qui l’emporte sur les avantages pour certains patients, sont valables. Si l’on tient compte du fait que plus de 75 % des jeunes enfants bénéficient déjà d’une immunité naturelle de longue durée à la suite d’une infection antérieure, on peut se demander si le rapport risques-avantages est judicieux.
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Effets secondaires des vaccins : le ministre de la Santé allemand avoue à demi-mot
Karl Lauterbach, ministre de la Santé allemand, est revenu sur ses propos concernant les potentiels effets secondaires de la vaccination anti-Covid, et leur gravité. Le Berliner Zeitung a noté ce revirement, qui arrive après que les scientifiques du pays se sont fait entendre.
Une prise de conscience du ministre de la Santé allemand
La vidéo, diffusée sur le compte Twitter de Karl Lauterbach, a fait sensation. Elle commence sans autre explication par ces mots : "Dans de très rares cas, des effets secondaires correspondants peuvent survenir après la vaccination corona." Jusqu’à présent, le ministre avait répété à plusieurs reprises que les vaccins anti-Covid étaient "sans effet secondaire".
Können nach der #Corona-Schutzimpfung #Nebenwirkungen auftreten? Was ist das #PostVacSyndrom? Und was können Betroffene tun? Darüber spricht @Karl_Lauterbach in der neuen Folge #KarlText. Hier finden Sie weitere Informationen zu Nebenwirkungen: https://t.co/EgF1g37dTc pic.twitter.com/nW6LS0ADma
— BMG (@BMG_Bund) June 16, 2022
En août 2021, Karl Lauterbach avait questionné sur Twitter : "Pourquoi une minorité de la société ne veut pas d’un vaccin sans effet secondaire, alors qu’il est gratuit et qu’il peut sauver leur vie et celle de beaucoup d’autres." Dans l’émission "Anne Will", il assurait qu’il fallait faire passer le message : "Les vaccins sont plus ou moins sans effets secondaires. Il faut le répéter sans cesse." Même pour les enfants, notamment avec le vaccin de Moderna, le ministre n'avait aucun doute. Quant à ceux qui n'y croient pas, ils sont victimes d’une "désinformation minable". "S’il y avait eu des effets secondaires, nous l’aurions remarqué", disait-il encore en novembre 2021. Justement, d'autres que lui l'ont remarqué.
En février 2022, c'était l'un des plus grands assureurs allemands qui pulvérisait les rapports officiels. Puis en avril, c'est un colloque de scientifiques qui s'attaquaient à la vaccination. Enfin en mai dernier, une étude allemande révélait que "huit vaccinés sur 1 000 souffrent d'effets secondaires graves".
Voir aussi : Explosion des effets secondaires suite à la vaccination contre le Covid aux États-Unis
À ce sujet, le virologue Klaus Stöhr avait sévèrement critiqué les déclarations de Karl Lauterbach. "Un médecin qui dit une telle chose ne devrait pas avoir d’approbation. Chaque médicament a un effet secondaire", a-t-il martelé dans un talk-show du média BILD. Et de poursuivre : "Pour quelqu’un qui communique en tant que ministre fédéral, j’espérais plus de fermeté, de sens des responsabilités, de stratégie, de réflexion à long terme et une meilleure préparation."
"Des effets secondaires très graves"
La vidéo qui vient d’être publiée, dans laquelle Karl Lauterbach reconnaît qu’il existe des "effets secondaires très graves" (mortels dans de "très rares cas"), continue de faire l’objet d’un vif débat en ligne. Partisans et opposants à la vaccination citent le ministre à l'envi, parfois de manière incomplète, et interprètent de manière très différente ses déclarations.
Voici une traduction du texte intégral des déclarations de Karl Lauterbach :
Des effets indésirables peuvent-ils survenir après la vaccination Covid??
Dans l’ensemble, ces effets secondaires sont très rares, en particulier les effets secondaires graves. Il n’existe aucune vaccination qui ait été aussi bien étudiée en termes d’effets secondaires que les vaccins Covid.
Quel est le risque de mourir du fait de la vaccination ?
Le risque de mourir à cause de la vaccination est très faible. Il y a des effets secondaires très graves qui se produisent parfois, comme les thromboses cérébrales, qui peuvent être mortelles, mais c’est très rare. Moins d’une personne sur 25 000 développe les complications. Le risque de mourir du Covid est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus élevé.
Qu’est-ce que le syndrome post-vac ?
Le syndrome post-vac est le syndrome où, après la vaccination, les gens ne peuvent pas se concentrer aussi bien qu’avant, ou bien où des effets secondaires se produisent. Comme dans le cas du post-Covid. Mais plus rare, beaucoup plus rare et moins grave. Cependant, il n’est pas comparable à la sévérité de la maladie de post-Covid.
Que dois-je faire si je remarque des effets indésirables ou le syndrome post-vac après la vaccination ?
Si vous pensez vraiment que vous avez de tels symptômes, vous devriez consulter votre médecin de famille, qui transmettra vos plaintes à l’Institut Paul-Ehrlich pour que nous puissions en avoir une vue d’ensemble. De plus, le traitement sera discuté avec le médecin.
Que fait la politique pour surveiller les effets secondaires et, le cas échéant, mettre en garde contre ceux-ci??
S’il y avait des effets secondaires, comme dans le cas de l’AstraZeneca, quand nous avons vu cette thrombose sinusoïdale, nous en avons parlé aux médecins. Nous avons ensuite modifié le concept de vaccination, de sorte qu’il n’était plus utilisé pour les personnes pour lesquelles le vaccin présentait un risque. Aujourd’hui, nous n’utilisons plus cette vaccination. Si nous voyons un problème avec la vaccination, nous le résolvons et adaptons la vaccination. Les vaccins qui ne sont pas bons ne seront plus utilisés.
La gravité des effets secondaires toujours sous-estimée ?
Au sujet de ce "syndrome post-vac", c'est le Pr Bernhard Schieffer, directeur de la Clinique de cardiologie, angiologie et médecine intensive interne à l’hôpital universitaire de Marburg, qui a donné la voix. Lui qui s’occupe de patients atteints de ce syndrome dans une ambulance spéciale, commentait ainsi les propos de Karl Lauterbach : "Malheureusement, vos propos sur la gravité du post-vac, qui devrait être inférieure à celle du Covid long, ne correspondent pas à notre expérience clinique. Je vous conseille de faire de telles déclarations avec prudence, car les personnes atteintes de toutes les pathologies en seront offensées".
En France, notre ministre de la Santé n’a jamais reconnu publiquement la présence d’effets secondaires graves. Il aura fallu une commission du Sénat sur les effets indésirables du vaccin pour que le débat soit rendu public. Alors que l'Autriche, voisine de l'Allemagne, vient juste de ranger au placard la vaccination obligatoire, peut-on de notre côté espérer une prochaine prise de conscience ?
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Le père Michel Viot, responsable des funérailles catholiques, demande une commission parlementaire sur la politique vaccinale !
Le père Michel Viot a une place particulière au sein de l’Église. Il est prêtre et à ce titre, il accompagne les familles dans la douloureuse épreuve du décès d’un proche. À cette occasion, les familles se laissent aller à quelques confidences. « Je m’entretiens régulièrement avec les familles avant chaque service funèbre. Je pense qu’une commission parlementaire devrait rapidement se constituer concernant la politique de santé et surtout vaccinale ! »
Faisant partie des responsables des funérailles catholiques à Paris. Je m’entretiensrégulièrement avec les familles avant chaque service funèbre . Je pense qu’une commission parlementaire devrait rapidement se constituer concernant la politique de santé et surtout vaccinale !
— Michel Viot (@michel_viot) June 22, 2022
C’est sur sa page Twitter que le père Michel Viot a décidé de parler, d’être la voix qui porte celle du petit peuple. Loin de vouloir se présenter en tant que scientifique, celui qui est sur le terrain se pose tout de même des questions : « Je pose des questions à propos de cancers qui « reflambent », un mois après un deuxième ou troisième rappel qui m’interrogent car les personnes ne sont pas si vieilles que cela, idem pour les crises cardiaques, le tout, généralement après le deuxième ou troisième rappel ».
L’homme d’Église prône le bon sens qui manque cruellement chez nos politiciens et qu’on espère voir évoluer depuis la bousculade des législatives. « Le moment venu, il ne sera pas difficile d’organiser une résistance pacifique en nommant tout simplement les médicaments, que l’Institut Pasteur a confirmé il y a un an comme pouvant atténuer voire plus les effets mortifères de la Covid, j’en ai bénéficié ! »
Un questionnement qui va tout de même lui valoir un joli écusson de complotiste et lui permettre de bousculer ceux qui aiment suivre le berger Pfizer.
En réponse à quelques « raisonnements courts » je préfère être traité de curé complotiste que de curé collabo!
— Michel Viot (@michel_viot) June 23, 2022
- Source : AubeDigitale