PBS fait la promotion d’un maire ukrainien néonazi et brouille l’image d’un « complice d’Hitler » derrière lui
La chaîne d’extrême gauche Public Broadcasting Service (PBS) a publié et promu une interview d’un maire ukrainien néonazi renommé, tout en dissimulant activement ses allégeances à Adolf Hitler et au sympathisant nazi ukrainien Stepan Bandera.
Cette interview intervient quelques jours seulement après la publication par PBS d’un article « démystifiant » les liens entre les politiciens néonazis et la situation politique actuelle de l’Ukraine.
Le jeudi 4 mars, PBS a interviewé le maire de Konotop, Artem Semenikhin.
Thenationalpulse.com rapporte : Semenikhin a qualifié les militaires russes de « cafards » avant de remercier les États-Unis de fournir des armes à son peuple.
« Mon arme est américaine, et j’ai l’impression que nos occupants seront heureux que nous les tuions avec des armes américaines », a-t-il conclu.
Mais Semenikhin n’est guère le combattant de la liberté que PBS voudrait faire croire. En 2015, le Jerusalem Post a rapporté :
Deux mois après la tenue d’élections locales dans toute l’Ukraine, les habitants de la petite ville septentrionale de Konotop se disent choqués et consternés par le comportement du maire nouvellement élu, Artem Semenikhin, du parti néonazi Svoboda.
Selon les rapports, Semenikhin conduit une voiture portant le numéro 14/88, une référence numérologique aux phrases « nous devons assurer l’existence de notre peuple et un avenir aux enfants blancs » et « Heil Hitler » ; il a remplacé la photo du président Petro Poroshenko dans son bureau par un portrait du leader national ukrainien et collaborateur nazi Stepan Bandera ; et il a refusé d’arborer le drapeau officiel de la ville lors de la réunion d’ouverture du conseil municipal parce qu’il n’aimait pas l’étoile de David qui y figure. Le drapeau comporte également un croissant musulman et une croix.
En fait, lors de l’interview accordée à PBS, Semenikhin a posé avec un portrait de Bandera derrière lui, bien qu’il ait été flouté par la chaîne dans sa tentative d’occulter son travail avec les néonazis ukrainiens.
Cette nouvelle intervient alors que les médias occidentaux s’efforcent inlassablement de discréditer les affirmations du président russe Vladimir Poutine selon lesquelles les néonazis exercent un contrôle politique important dans le pays.
- Source : ASR