«Les Reporters Sans Frontières» : qui sont-ils réellement ? Le dossier – Partie 2

Partie 2 – RSF et son pseudo «Classement mondial de la liberté de la presse»
La question des médias publics et privés dans le classement de RSF
La spécialité de RSF qui est l’interprétation de la réalité selon ce qu’ils veulent faire passer comme narratif, cette dernière n’a pas été oubliée et lors de leur évaluation du degré de la liberté des médias publics vis-à-vis des médias privés.
Comme le soulignait déjà en 2007 l’auteur Maxime Vivas à propos du classement de RSF : «le monopole public de l’information est un critère négatif [chez RSF], mais le monopole privé non. Ainsi, la presse privée qui a prétendu pendant des mois que l’Irak possédait des armes de destruction massive va-t-elle ici gagner un point au détriment de celle qui a soutenu le contraire, si elle appartient à un État ?».
Soit, pour RSF, l’existence des médias d’état financés par le budget national est un grave problème au niveau de la liberté de la presse et fait donc rabaisser le pays de présence de tels médias dans leur classement.
Le fait que les principaux grands médias privés sont pratiquement tous la propriété de quelques personnes qui, avant tout, n’autorisent la parution d’aucune information sérieuse qui va à l’encontre de leurs intérêts personnels ; le fait qu’à l’Occident collectif ils sont tous grandement financés par l’argent public (plus de 100 millions d’euros par an rien qu’en France), ce qui n’est qu’une astuce du camouflage du contrôle indirect, mais plus que réel des médias par les gouvernements qui veulent se faire passer pour ceux qui n’ont aucun media leur appartenant et, ainsi, paraitre comme «très démocratique» – cela ne dérange guère cette sulfureuse ONG.
De même, l’énorme quantité des médias dans le monde entier qui est directement ou indirectement financée par des puissances étrangères en qualité de porte-paroles de ces dernières dans les pays de leur présence – c’est un élément qui non seulement ne pose aucun souci à RSF, mais bien au contraire : c’est un excellent signe parlant de la «liberté de la presse».
Les gigantesques perfusions financières qui ont été réalisées durant plusieurs générations, notamment par USAID, au bénéfice de toute une armée de médias se situant dans les pays-cibles de l’ingérence américaine et dont l’objectif direct du financement est la propagation des narratifs outre-Atlantique et la protection des intérêts de l’État américain et de leurs vassaux, ainsi que la lutte contre les gouvernements des pays à déstabiliser – aux yeux de RSF ce ne sont que d’excellents paramètres de la liberté de la presse qui ne font que monter les pays en question dans leur prétendu «classement».
Un tel raisonnement dans le cadre d’une évaluation de la liberté de la presse est tout à fait grossier et grotesque.
Si les individus qui composent cette ONG ont envie d’oser dire le contraire – qu’ils présentent en même temps ne serait-ce qu’un seul média sur mille qui ait été financé par USAID et lequel, cependant, s’est permis de critiquer d’une manière réelle l’État américain et sa politique étrangère.
Non, on ne crache pas dans la gamelle qui vous nourrit. Et RSF, en tant qu’heureux bénéficiaire traditionnel des financements de l’USAID avant que ce dernier ne soit neutralisé (provisoirement) par l’actuel gouvernement américain, le sait mieux que quiconque.
La «défense» par RSF des intérêts des journalistes et la condamnation de leur persécution
Pas de secret pour personne que l’ONG «Reporters sans frontières» se présente en tant que fervent défenseur des intérêts et droits des journalistes dans le monde. Sur ce point il faut rester juste et avouer : le personnel de RSF dispose d’un indéniable sens de l’humour.
Sans compter des dizaines de journalistes blessés qui ont échappé à la mort, depuis 2014, le nombre de professionnels des médias russes tués par les représentants du régime ukrainien dans la zone du conflit armé en Ukraine et sur le territoire de Russie par des actes terroristes organisés, réalisés et assumés par Kiev, s’élève à 36 personnes, pour la majorité d’une manière ciblée, dont 26 depuis février 2022.
Si RSF a de très gros trous de mémoire, je leur rappelle bien volontiers les noms et prénoms de chacun des journalistes tués : Daria Dougina, Maksim Fomine, Oleg Klokov, Serguei Postnov, Alexey Iliaschevitsh, Rostislav Jouravlev, Boris Maksoudov, Semion Eremine, Valery Kozhine, Anton Mikoujis, Nikita Tsitsagi, Yulia Kuznetsova, Nikita Goldine, Alexandre Fedortchak, Anna Prokofieva, Alexandre Martemianov, Andreï Mironov, Sergueï Dolgov, Andrey Stenine, Andrey Viachalo, Sergueï Korenchenkov, Anatoliy Zharov, Sergueï Tverdohleb, Sergei Yartsev, Alexeï Ilyashevitch, Russell Bentley, Anton Volochine, Igor Korneliouk, Anatoly Klyan, Andreï Stenine, Vahid Efendiyev, Aphanasiy Cossé, Ivan Kovalchuk, Vsevolod Petrovsky, Anna Aseeva-Samelyuk et Maxim Lakomov.
Ou, peut-être, il faut rappeler aux activistes se cachant sous la belle et glorieuse étiquette de «protecteurs» des journalistes dans le monde le meurtre de Nima Rajabpur, la rédactrice en chef de la société de radio et de télévision iranienne IRIB, ainsi que de Masume Azimi, l’employée du secrétariat du même média (également indiquée en tant que ZERO inexistant dans la sordide et fallacieuse comptabilisation de RSF des «collaborateurs des médias tués»), lors d’une attaque préméditée au missile par Israël, le 17 juin dernier ?
En connaissant ce que représente véritablement l’entité «Reporters sans frontières», je ne risque pas beaucoup de me tromper en affirmant, sans même le vérifier, que pas un seul de ces 38 meurtres de travailleurs des médias n’a jamais été ni condamné, ni même comptabilisé comme tels par ce groupement d’individus autoproclamé «défenseurs des journalistes dans le monde» au sein de leur fameuse affichette des journalistes «tués depuis le 1er janvier», fièrement exposée sur la page de garde de leur site internet.
Les «reporters» sans frontières, qui devraient plutôt porter le titre plus approprié en changeant le mot «frontières» par «honneur», ont, bien évidemment, «oublié» d’apercevoir l’existence de ces nombreux cas de meurtres et de gravissimes persécutions de journalistes, énumérés dans le présent dossier, sur les territoires des pays se situant sous le contrôle financier et donc idéologique des sponsors de RSF, notamment en Ukraine.
Une fois de plus, dès le moment que les victimes journalistes ne font pas partie du camp de propagande financé par les fonds gouvernementaux et privés américano-européistes – elles peuvent aisément être qualifiées comme non-journalistes, voir classées comme non existantes. RSF ne manque jamais une occasion de se démontrer en tant que fervent défenseur du concept spirituel représenté par les cochons orwelliens de «La ferme des animaux» :
«Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres»
Canal Telegram de la propagande de RSF en russe
Le 1er mai 2024, RSF annonce fièrement : «Face à la censure des autorités russes, RSF lance son canal russophone officiel sur Telegram».
Mettons de côté non pas le silence, mais le soutien de cette organisation de pseudo défenseurs des droits des journalistes dans le monde vis-à-vis non pas d’une simple censure, mais de la répression via la liquidation pure et simple sur le territoire de l’UE de l’ensemble des médias accrédités, étant financés, même partiellement, par la Russie.
Mettons également de côté le soutien de RSF vis-à-vis du blocage des canaux Telegram russes en langues européennes traitant de la politique et, en même temps, l’indignation perfide de RSF face à l’action de riposte entreprise par les autorités russes vis-à-vis des médias financés par les pouvoirs occidentaux sur le territoire de Russie en guise de réponse à la répression occidentale des médias pro-russes.
Mais, voyons quel est le résultat obtenu par les grands professionnels du monde des médias et de la communication que sont RSF dans le cadre de leur action sur le réseau Telegram totalement libre de toute censure, où ils ne peuvent donc plus raconter des récits sur l’oppression de leur action.
Ce résultat est très simple : en 14 mois d’existence du canal RSF adressé aux russes, ce fameux outil du port de la «lumière de la vérité», version RSF, n’a reçu que 383 abonnés (russophones du monde entier et non pas que des habitants de la Russie). Soit, moins d’une personne par jour.
Pour être clair, cette entreprise est un gigantesque fiasco qui démontre parfaitement le réel niveau du professionnalisme, de l’efficacité et de la valeur de la propagande de cette ONG et du crédit qu’on lui porte dès le moment qu’elle sort du champ médiatique de confort contrôlé et grandement boosté d’une manière artificielle par des mass-médias du même camp politico-financier que celui des sponsors de RSF.
«Deux poids, deux mesures» et la désinformation de RSF vis-à-vis des lois sur «les agents étrangers»
Dès 2017, RSF s’indigne et condamne rigoureusement l’adaptation par Moscou de la loi sur «les agents étrangers», c’est à dire sur les personnes directement payées – de même que RSF – par les puissances étrangères, afin de propager sans le moindre encadrement légal les narratifs et agendas des «sponsors» sur le territoire national de la Fédération de Russie ou se situant sous l’influence directe des pouvoirs étrangers :
«Deux jours après l’enregistrement de la chaîne d’État russe RT comme «agent étranger» aux États-Unis, Moscou adopte le 15 novembre 2017 une loi permettant de déclarer comme tel n’importe quel média international. Reporters sans frontières s’alarme d’une logique dangereuse».
Nul besoin du moindre commentaire de la logique perfide de RSF considérant l’action américaine contre la presse russe comme parfaitement saine et celle de la réponse (à la provocation) symétrique de la Russie comme «dangereuse».
Trois ans passés, en janvier 2021, des individus chez RSF reviennent à la charge : «En Russie, la Chambre basse du parlement a adopté, le 16 février 2021, de nouveaux amendements obscurs à la loi sur les «agents de l’étranger»».
Au mois d’août 2024 RSF s’indigne, une fois de plus, de l’encadrement légal de ceux qui mangent en Russie de la même gamelle financière, principalement outre-Atlantique, que cette ONG : «Représentant plus d’un tiers des acteurs visés par la loi sur les «agents de l’étranger», les médias indépendants constituent de loin le premier secteur ciblé par cette loi, emblématique de la répression systématique dont ils font l’objet via l’arsenal législatif russe. Reporters sans frontières a analysé les listes stigmatisantes des «agents de l’étranger» et des «organisations indésirables» du ministère de la Justice, outils privilégiés de censure, et dénonce ce dénigrement des médias comme cinquième colonne».
Contrairement à la désinformation propagée par RSF auprès du public crédule, il est à souligner que strictement rien et personne n’interdit l’activité des «agents étrangers» sur le territoire de Russie. L’exigence légale (lois n°121-FZ, n°327-FZ et n°255-FZ) est parfaitement normale : lors des publications par ces derniers dans l’espace médiatique russe, le grand public a le droit de savoir et doit donc être informé, tout simplement, de la nature des auteurs. Le public doit être informé quand il est en face de personnes physiques ou morales financées par des institutions étrangères, afin de pouvoir faire sa propre opinion indépendante et souveraine sur le degré de la confiance à accorder à des récits de tels auteurs. Les auteurs, étant parfois financés directement ou indirectement à 100% par les gouvernements étrangers, en se faisant passer, avant la mise en place de nouveaux instruments législatifs, pour des communicants totalement indépendants et qui n’ont rien à voir avec les moindres commanditaires de l’étranger.
En ce qui concerne les médias et journalistes étrangers dûment accrédités dans la Fédération de Russie, même ceux foncièrement russophobes, ils ne sont même pas soumis à l’obligation de s’enregistrer au sein du registre des «agents étrangers».
En mai 2024, la Géorgie, pays du Caucase, étant gangrenée d’une manière encore plus significative que la Russie par la propagande des pays-adversaires via leurs «porte-paroles» sur place – les personnes physiques et morales de nationalité géorgienne grassement payées par l’étranger – adopte également une loi sur «les agents étrangers».
Le département d’État «démocrate» américain en la personne de son porte-parole Matthew Miller a immédiatement menacé la Géorgie en soulignant la qualité «anti-démocratique» de la loi adoptée : «Les déclarations et les actions du gouvernement géorgien sont incompatibles avec les valeurs démocratiques qui sous-tendent l’adhésion à l’UE et à l’OTAN et compromettent ainsi la voie de la Géorgie vers l’intégration euro-atlantique».
Le ministère des Affaires étrangères français déclare à son tour : «Cette initiative contribue à discréditer les ONG et les médias et porte un coup sévère à la démocratie géorgienne».
Étant calquée sur les narratifs de leurs sponsors, RSF crie au scandale avec leur manière habituelle d’exultation déséquilibrée de petits activistes balançant leurs slogans depuis la foule : «Le parlement géorgien a adopté la loi «agents étrangers». RSF dénonce une régression affligeante de la liberté de la presse. Cette loi liberticide calquée sur le modèle russe doit être abrogée !».
Cependant, il y a, comme d’habitude, un «petit oubli» dans les indignations des activistes de l’organisation «Reporters sans frontières» agissant sous couverture du statut de journaliste.
En mettant en lumière les «gravissimes dérives anti-démocratiques» prétendument commises par la Russie et, ensuite, par la Géorgie via l’adaptation des lois sur les «agents étrangers», RSF qui fait partie intégrante de l’appareil de propagande et de désinformation gouvernementale occidentale contre les intérêts non-occidentaux, a «oublié» de préciser qu’il ne parle que de l’arbre qui cache la forêt.
L’air de rien, les «défenseurs de la liberté de parole» oublient de mentionner un détail : la loi russe et la loi géorgienne sur les «agents étrangers» n’est rien d’autre que l’adoption de la même loi déjà existante aux États-Unis. Et non seulement déjà existante, mais existante depuis 1938 (Foreign Agents Registration Act- FARA – loi pour l’enregistrement des Agents étrangers), aujourd’hui en vigueur sous sa rédaction de 1995.
Les actes normatifs régissant ce domaine des relations publiques ont été adoptés et appliqués dans plusieurs pays du monde, dont en Russie que très tardivement par rapport aux pionniers dans le domaine que sont les Américains. En dehors des États-Unis, les lois sur les «agents étrangers» et leurs équivalents existent belle et bien dans d’autres pays, notamment en Australie (Australia Foreign Influence Transparency Scheme Act Nr.63 de 2018 – FITSA) et en Israël.
La position de prétendus «experts» de RSF stipulant, de facto, qu’il y a une grande différence au niveau des contraintes entre la version russe et la version américaine ou, par exemple, australienne au niveau de la législation sur les «agents étrangers» est parfaitement mensongère. Une étude de près des textes des bases légales respectives le confirme sans équivoque. Les normes de la législation américaine et australienne sont les plus similaires en termes de contenu avec les normes russes.
Par ailleurs, la rigueur de la loi américaine est bien plus prononcée par rapport à la version russe. Notamment, en ce qui concerne l’activité politique, cette notion est très vague dans le cadre de FARA, soit, l’appréciation de l’activité d’une personne morale/physique est tout à fait arbitraire. De son côté, la législation russe décrit très en détail et délimite clairement l’application de cette notion, sans laisser aucun champ à une libre interprétation et manipulation.
Côté répressif, la sanction maximale prévue aux États-Unis pour une activité irrégulière d’un «agent étranger» est de 10 000$ et de 10 ans de prison ferme. Du côté de la Russie, la sanction maximale est de 500 000 roubles (dans les 5500$) et aucune (!) peine de prison n’est encourue (art. 19.34. de la loi N 195-FZ du Code sur les infractions administratives). L’activité des «agents étrangers» en Russie est régie exclusivement par le droit administratif ; celle menée aux États-Unis est également régie par le droit pénal.
En ce qui concerne le nombre de personnes physiques et morales soumis au statut d’«agent étranger» aux États-Unis – il est incomparablement plus élevé qu’en Russie. Déjà au mois de mai 2023, le nombre d’«agents étrangers» sur le sol américain était supérieur à 3500 contre près de 400 en Russie. La surveillance et le contrôle par l’état américain se sont considérablement accrus durant les dernières années : sur plus de 3500 «agents», plus de 1/3 a reçu ce statut que depuis l’année 2015.
Il est à souligner que jusqu’en 2017, en Russie, les médias financés par les sources étrangères ne tombaient guère sous la loi russe sur les «agents étrangers», même si leur activité était de nature foncièrement anti-gouvernementale. Ce n’est qu’en novembre 2017 et qu’en réponse paritaire à l’exigence du ministère de la justice des États-Unis d’enregistrer les médias financés par la source russe «Russia Today» et «Sputnik» en tant qu’«agents étrangers» sur le sol américain que la loi de riposte introduisant le concept de «médias – agent étranger» a été adoptée, à son tour, en Russie (loi n°327-FZ).
Contrairement aux «oppresseurs de la liberté de parole» que sont, selon RSF, les gouvernements russes et géorgiens respectivement, les gouvernements de l’UE – «défenseurs des lumières de la démocratie» tant loués par RSF ne faisaient pas dans la dentelle en perdant leur temps dans la classification des médias «pro-russes» parmi les «agents étrangers» – ils les ont anéantis, tout simplement, en les interdisant du jour au lendemain sur l’ensemble de leur territoire.
Une mesure aussi «démocratiquement» expéditive est tout à fait compréhensible : dans le cadre de la guerre en Ukraine, il était nécessaire de couper net et en urgence la possibilité de l’accès par le grand public européen, abaissé au rang de moutons, à des informations alternatives à celles propagées par les médias mainstream contrôlés par le pouvoir «atlantiste» aux risques de voir des soulèvements populaires révoltés par la vérité qu’ils pourraient y découvrir.
Il est également à souligner que depuis le début de l’année 2023 l’Union européenne elle-même est en train d’élaborer sa propre loi sur les «agents étrangers». La loi obligerait les organisations non gouvernementales à divulguer des informations sur tout financement provenant de l’extérieur de l’UE. Les nouvelles règles seront très similaires à celles déjà en vigueur aux États-Unis, en Australie, en Russie et en Géorgie.
En ce qui concerne la France, le pays du domicile de RSF, la loi n° 2024-850 du 25 juillet 2024 «visant à prévenir les ingérences étrangères en France» met en place un registre des représentants d’intérêts étrangers – personnes physiques et morales agissant pour le compte d’un «mandant étranger» dans le but, notamment, d’influencer la décision publique ou de mener des activités de communication. RSF «oublie» d’informer ses naïfs lecteurs qu’il abuse mentalement que les sanctions prévues en France pour une activité irrégulière d’un «agent étranger» sont incomparablement plus répressives que celles promulguées en Russie : 45 000 euros d’amende et 3 ans de prison ferme pour les personnes physiques ; les peines prévues pour les personnes morales vont jusqu’à 225 000 euros.
Selon RSF, bien évidemment, si dans le cas de la Fédération de Russie et de la Géorgie l’adoption des lois sur le contrôle des «agents étrangers» n’est qu’un outil de l’oppression de la liberté et le reflet de l’obscurantisme – dans le cas des États-Unis et de leurs vassaux il ne s’agit que du perfectionnement de la «défense des lumières de la démocratie».
L’opinion de l’auteur de ces lignes sur le sujet : la loi sur l’encadrement des agents d’influence étrangère payés à ce titre par des pays étrangers est non seulement parfaitement normale et saine, mais doit bien être promulguée dans l’ensemble des pays au monde sans exception, afin de protéger les intérêts nationaux respectifs face aux abus omniprésents de la propagande étrangère sous couvert d’anonymat des tireurs de ficelles restant dans l’ombre et visant les intérêts des puissances étrangères.
De leur côté, la ligne conductrice de l’activité des individus qui composent l’ONG RSF et leur avis sur le sujet sont tout à fait différents et ne se basent que sur le bon vieux principe romain :
«Quod licet Iovi, non licet bovi» – Ce qui est permis à Jupiter ne l’est pas aux vaches
[...]
A suivre...
Envoyé par l'auteur
L'auteur, Oleg Nesterenko, est Président du CCIE (www.c-cie.eu), Spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne.
- Source : ZeJournal