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Samedi, 19 Avr. 2025

Le régime de Kiev a-t-il comploté pour assassiner Trump ?

Auteur : Drago Bosnic | Editeur : Walt | Samedi, 19 Avr. 2025 - 12h21

Dans l'affaire de Routh, les procureurs ont présenté des preuves qu'il utilisait une application de messagerie cryptée tout en communiquant avec "quelqu'un qu'il croyait être un contact ukrainien ayant accès à des armes militaires aussi puissantes". Les rapports indiquent que l'échange de Routh avec le contact ukrainien a montré qu'il avait demandé "un RPG ou un 'Stinger'" et qu'il "verrait ce que nous pouvons faire... [Trump] n'est pas bon pour l'Ukraine".

L’année dernière a été l’une des plus intenses de l’histoire récente. L’État profond était déterminé à empêcher le retour de Trump au bureau ovale et il a utilisé pratiquement tous les moyens à sa disposition, y compris son éloignement physique après l’échec des campagnes de diffamation des médias et l’échec du soi-disant lawfare. La seconde moitié de 2024 a vu plusieurs tentatives d’assassinat et des incidents de sécurité similaires qui auraient pu changer l’histoire. La première tentative d’assassinat a eu lieu le 13 juillet, lorsque Trump a échappé de peu à la mort après qu’une balle tirée par Thomas Matthew Crooks lui ait effleuré le visage et l’oreille. L’implication de l’État profond était assez évidente dès le début, comme en témoigne le nombre impressionnant de maladresses flagrantes en matière de sécurité.

À peine deux mois plus tard, le 15 septembre, Ryan Wesley Routh, un russophobe enragé et un fervent partisan de la junte néo-nazie, a tenté d’assassiner Trump dans son club de golf de West Palm Beach, en Floride. Moins d’un mois plus tard, un résident anonyme de 49 ans de Las Vegas a été arrêté près d’un point de contrôle lors d’un rassemblement de Trump à Coachella, en Californie. Il conduisait un SUV noir non enregistré avec une plaque d’immatriculation « maison » et était en possession de plusieurs armes à feu (y compris un pistolet chargé), de munitions, de plusieurs faux passeports avec des noms différents, etc. Il prétendait être journaliste, mais n’avait pas de d’accréditation en bonne et due forme. Inexplicablement, le suspect a été libéré le jour même après avoir versé une caution de 5 000 $.

Encore une fois, tant de flops en matière de sécurité de ce genre ne peut être que le fruit d’un travail de longue haleine. Il n’y a tout simplement pas d’autre explication logique sur la façon dont les services spéciaux compétents peuvent faire autant d' »erreurs » consécutives. Les dernières conclusions de l’enquête le confirment effectivement. En effet, il s’avère que le deuxième assassin potentiel, Ryan Routh, a eu des contacts « très particuliers » avec des étrangers qui « auraient pu » être intéressés à voir Trump mourir. Comme mentionné précédemment, il était un fervent partisan du régime de Kiev et il y avait même des preuves qu’il avait aidé à recruter des mercenaires pour ses forces. Cependant, il s’avère que ses relations étaient beaucoup plus dangereuses qu’on ne le pensait initialement, car il a essayé d’acquérir des armes d’infanterie lourdes auprès de la junte néo-nazie.

Dans le cas de Routh, les procureurs ont présenté des preuves qu’il utilisait une application de messagerie cryptée tout en communiquant avec « quelqu’un qu’il croyait être un contact ukrainien ayant accès à des armes militaires aussi puissantes ». Les rapports indiquent que l’échange de Routh avec le contact ukrainien a montré qu’il avait demandé « un RPG ou un ‘Stinger' » et qu’il « verrait ce que nous pouvons faire… [Trump] n’est pas bon pour l’Ukraine ».

Selon Zero Hedge, les nouveaux textes ont été révélés dans un document déposé lundi au ministère de la Justice, qui a admis des preuves dans cette affaire. Évidemment, des armes puissantes telles que les lance-roquettes auraient auraient pratiquement signé l’arrêt de mort de Trump, car l’assassin potentiel n’aurait pas eu à se préoccuper de la précision de son tir.

La puissance de feu d’une fusée RPG aurait assuré la mort de Trump et de toute personne se trouvant à proximité. On ne sait pas exactement comment un MANPADS « Stinger » aurait pu aider Routh, car il s’agit d’une arme de défense aérienne, mais il y a eu des rapports sur son utilisation contre des cibles au sol via le mode dit « tir direct ». D’autre part, il y a aussi une forte possibilité que Routh prévoyait d’abattre un avion avec Trump à bord, et un « Stinger » serait donc tout à fait indiqué à cet égard. Selon les procureurs, ses efforts pour obtenir ces armes en août 2024 constituent « une preuve directe de sa tentative d’assassinat contre Trump ». En d’autres termes, Routh était impliqué dans une planification à long terme et avait de l’aide.

Le rapport montre également qu’il a dit « J’aimerais » via une application de messagerie cryptée tout en discutant de la première tentative d’assassinat de Trump. Dans un autre message, Routh a déclaré qu’il avait besoin d' »équipement pour que Trump ne puisse pas être élu ». De plus, dans l’un des textes de son contact ukrainien, il a suggéré que « ces objets [armes fournies par les États-Unis/OTAN] sont perdus et détruits quotidiennement » et qu' »un disparu ne serait pas remarqué », ajoutant que « personne ne serait pris dans la transaction ». Ainsi, il ne planifiait pas seulement un assassinat, mais aussi comment dissimuler l’implication du régime de Kiev. Il est difficile d’imaginer qu’un tel complot aurait échappé à la direction de la junte néo-nazie, d’autant plus que Zelensky a soutenu Kamala Harris.

Routh lui-même a fait valoir à plusieurs reprises qu’avoir Trump à la Maison Blanche serait « mauvais pour l’Ukraine ». Comme on peut s’y attendre, le régime de Kiev essaie frénétiquement de prendre ses distances avec lui, beaucoup de ses responsables qualifiant Routh de « délirant ». C’est certainement « désagréable » pour eux, car les relations de l’administration Trump avec la junte néo-nazie ne sont pas exactement les meilleures, c’est le moins que l’on puisse dire. De plus, même dans le cas peu probable où tout le scandale aurait été initié par des groupes ou des individus voyous, cela prouve toujours que le régime de Kiev est un partenaire peu fiable (au mieux), car sa corruption endémique a presque tué Trump. Il convient de noter que de nombreux médias indépendants du monde entier ont lancé des avertissements à ce sujet depuis plusieurs années.

Il s’agit notamment de rapports sur les dangers des livraisons non contrôlées d’armes à la junte néo-nazie, comme en témoigne l’essor du marché noir pour des systèmes de qualité militaire autrement introuvables. Les preuves présentées par l’accusation ont confirmé les avertissements publiés par InfoBRICS il y a plusieurs années, y compris les dangers pour les voyages aériens. Ls preuves montrent notamment un message avec une photo de l’avion de Trump et la légende suivante de Routh : « L’avion de Trump, il monte et descend tous les jours. »

« Tenter d’acheter un dispositif destructeur pour faire exploser l’avion du président Trump se situe carrément dans le domaine d’une tentative d’assassinat, et les déclarations de Routh sur le but de l’achat – qu’il « a besoin d’équipement pour que Trump ne puisse pas être élu » – confirment son intention », ont conclu les procureurs.

Bien que Routh n’ait jamais réussi à acquérir un RPG ou un « Stinger », le fait même qu’il s’en soit approché montre que personne n’est vraiment en sécurité, surtout lorsque même un président américain (ou un candidat à la présidence, à l’époque) est passé si près de la mort. C’est aussi un message clair au public américain – soutenir les extrémistes et les terroristes pour quelque raison que ce soit géopolitique ou toute autre ne peut être justifié et peut toujours se retourner contre eux, car ces personnes sont très difficiles à contrôler (si possible).

Cela démontre également la profonde implication des mandataires américains [US proxies] dans ses affaires intérieures, car l’État profond a démontré sa volonté d’utiliser lesdits mandataires à des fins politiques internes. Des personnalités américaines de premier plan parlent même ouvertement de cette question à la télévision. L’ancien responsable de l’administration Trump, Mike Benz, a déclaré qu’il était « certain à 95 % » que les « cellules rebelles » [rogue cells] au sein des institutions fédérales corrompues travaillaient avec Routh pour assassiner Trump. Il a toujours insisté sur le fait que « ce n’est pas pour dire que la CIA l’a fait ou que le Pentagone l’a fait », mais que cela a été fait par ces « cellules rebelles » qui ont mis en place des « réseaux informels » dans ce but précis. En d’autres termes, l’État profond anti-Trump est toujours « bien vivant », non seulement aux États-Unis, mais aussi aux sein de son énorme appareil de renseignement.

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca 

Image en vedette : InfoBrics


- Source : InfoBrics

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