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Jeudi, 18 Avr. 2024

Mystère : le Kerala, avec son pass sanitaire, état indien le plus vacciné est aujourd'hui le seul où l'épidémie flambe (50% des cas pour 3% de la population)

Auteur : Patrice Gibertie | Editeur : Walt | Mardi, 07 Sept. 2021 - 09h42

L’inde ne pouvait pas réussir. Depuis six mois je suis ce qui se passe dans ce pays, grand producteur de médicaments, de vaccins et du fameux kit Ziverdo. L’incroyable victoire contre la maladie  a surpris et pourtant nos médias ne peuvent l’admettre, alors ils mentent.

RAPPEL AVEC TOUTES LES PREUVES, Le Kerala a un taux de vaccination COMPARABLE à celui de la France pour les plus de 65ans , l’ivermectine est proscrite , il a un pass sanitaire et 50% des décès covid avec 3% de la population du pays…

HISTOIRE D’UN GRAND MENSONGE MEDIATIQUE

La presse commença par dresser un tableau apocalyptique  de l’Inde en Avril dernier, elle confondit inhumation rituelle et paniques devant la covid. Le Gange est un fleuve sacré…

Enterrement hindouiste : cérémonie et rites

Puis elle expliqua que le nombre de cas était sous-évalué. Malheureusement pour nos journalistes l’OMS omni présente ne confirma pas l’accusation et ses employés saluèrent la mobilisations des autorités locales en particulier de l’Uttar Pradesh

https://www.who.int/india/news/feature-stories/detail/uttar-pradesh-going-the-last-mile-to-stop-covid-19

L’OMS a depuis longtemps confirmé la surprenante qualité du système de surveillance des épidémies dans ce pays

https://journals.openedition.org/eps/4335?lang=en

De plus les accusations ne pouvaient expliquer les différences énormes entre les états du pays

Alors comment expliquer ?

Le New York Times a rapporté que la baisse colossale des cas de COVID en Inde était inexplicable, tandis que la BBC a déclaré que la montée du Kerala était également un mystère.En France la presse a manifesté une certitude : ça ne peut être grâce à l’ivermectine

https://www.bbc.com/news/world-asia-india-58054124

Libération et ses fabricants de fausses infos écrivent :

Parmi les questions parvenues à CheckNews au sujet de la situation en Inde, certaines interrogent le rôle qu’a pu jouer un traitement, l’ivermectine, ajouté le 28 avril à la liste des traitements recommandés par le ministère de la Santé indien (pour les formes légères et asymptomatiques). De fait, cette décision – et a fortiori son déploiement sur le terrain – sont postérieures au pic des infections. On remarquera en outre qu’en Inde, l’ivermectine n’a pas été préconisée en prophylaxie (pour prévenir l’infection), avec donc peu d’effets attendus de manière précoce sur l’évolution des nouveaux cas. A noter que quarante jours après avoir ajouté l’ivermectine à la liste des traitements recommandés, le ministère de la Santé indien a révisé son jugement. Depuis la seconde semaine de juin, ce traitement ne figure plus dans les recommandations – pas plus que l’hydroxychloroquine la doxycycline, le favipiravir ou l’azithromycine.

Toute la presse partage le délire de l’AFP/

https://www.lefigaro.fr/sciences/l-ivermectine-a-t-elle-permis-a-l-inde-de-casser-la-vague-epidemique-20210610

https://www.lindependant.fr/2021/05/06/covid-19-records-quotidiens-de-contaminations-et-de-deces-en-inde-9529096.php

https://www.franceculture.fr/geopolitique/covid-19-la-fumee-des-buchers-en-inde-un-revelateur-de-la-tragedie-qui-submerge-le-pays

Il faut dire que le pays enregistre chaque jour 4000 décès covid et puis brutalament les chiffres s’effondrent…

CORRIGEONS PLUSIEURS ERREURS

1- L’inde est un état fédéral et la politique de la santé relève des états Bien avant le 28 avril et jusqu’à aujourd’hui compris , de très nombreux états ont massivement utilisés l’ivermectine et l’utilisent encore. C’est le cas de l’Uttar Pradesh (230 millions d’habitants ou de Delhi)

En d’autres termes, dans l’Uttar Pradesh, tout le monde dans la maison reçoit un traitement à l’ivermectine même si un seul est infecté. 

C’est le fameux kit ZIVERDO distribué à des milliuons de personnes  d’ailleurs sous la surveillance de l’OMS qui témoigne de l’efficacité des équipes qui allaient chez tous les habitants

Uttar Pradesh led India in its use and has done even better than Delhi because they use Ivermectin early and preventatively.

« Uttar Pradesh was the first state in the country to introduce large-scale prophylactic and therapeutic use of Ivermectin. In May-June 2020, a team at Agra led by Dr. Anshul Pareek, administered Ivermectin to all RRT team members in the district on an experimental basis. It was observed that NONE OF THEM developed COVID-19 despite being in daily contact with patients who had tested positive for the virus, » Uttar Pradesh State Surveillance Officer Vikssendu Agrawal said.

https://indianexpress.com/article/cities/lucknow/uttar-pradesh-government-says-ivermectin-helped-to-keep-deaths-low-7311786/ 

2- Le gouvernement fédéral a accepté d’inclure l’ivermectine  le 28 avril   , presque tous les états ont alors suivi. Pour être clair, le 22 avril, le All India Institute of Medical Science (AIIMS) et le Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) ont ajouté l’ivermectine au protocole comme option pour le traitement précoce – même dans les cas bénins – de COVID-19.

https://www.indiatoday.in/coronavirus-outbreak/story/aiims-new-treatment-guidelines-for-covid19-1794038-2021-04-22

3- Cette directive a été mise à jour le 17 mai 2021 et continue d’incorporer l’ivermectine, bien que certains États comme le Tamil Nadu et le Kerala aient choisi de NE PAS adopter ce protocole d’ivermectine – à leur grand détriment. 

Chacun peut constater en cliquant ci-dessous que Libe ment

CLINICAL GUIDANCE FOR MANAGEMENT OF ADULT COVID-19 PATIENTS

Le Conseil indien pour la recherche médicale ( ICMR ), le principal organisme de recherche en santé du pays, n’a cependant pas révisé ses directives cliniques où il approuve l’administration d’ivermectine ou d’hydroxychloroquine .

4- La pression de L’OMS fut considérable dans l’Inde du Sud car la numero 2 de l’Oms est indienne . Cette pression conduisit le Tamil Nadu dirigé par un bien nommé Staline à abandonner l’ivermectine après quelques jours d’adoption au Tamil Nadu . Il en fut de même pour une direction du ministère de la santé , la DGHS.

La pression de big pharma conduisit ces états à opter pour le remdesivir avec des effets désastreux. L’association des avocats indiens a depuis traduit la responsable de l’OMS en justice.

https://economictimes.indiatimes.com/industry/healthcare/biotech/pharmaceuticals/hcq-out-of-dghs-covid-care-list-but-still-present-in-icmr-protocol/articleshow/83321687.cms?from=mdr

5- Alors que le Kerala a inclus l’ivermectine dans la directive de son état en avril, il a limité son utilisation aux seuls cas de classe B – les cas graves ou ceux avec une maladie associée, ce qui rend son utilisation beaucoup moins importante que si les cas bénins étaient autorisés. Cela signifiait qu’il était réservé comme traitement tardif s’il était utilisé.

Enfin, le Kerala a complètement abandonné l’utilisation de l’ivermectine le 5 août 2021. 

QUELS ENSEIGNEMENTS TIRER DES ENORMES DIFFERENCE ENTRE LES ETATS

Les états  majoritaires qui ont précocement soigné ont rapidement et massivement vaincu l’épidémie, l’Uttar Pradesh est la référence. Ces états ont très peu vacciné ( moins de 5% de la population).

Des états ont fait confiance au remdesivir , ont vacciné précocement , l’usage de l’Ivermectine n’a été autorisé que ponctuellement avant de devenir massif car il est facile de se procurer un kit Ziverdo : MAHARAJASTRA   TAMIL NADU

Au sud le Kerala s’est illustré par une opposition force ée à l’ivermectine et au traitements précoces

Mi-aout la ministre de la Santé du Kerala, Veena George, a informé que l’État avait vacciné plus de 50 % de la population avec la première dose du vaccin Covid-19. George a déclaré qu’un total de 1 7 7 88 931 personnes (50,25 %) ont reçu la première dose lundi. Mais surtout les 5 millions de plus de soixante ans sont vaccinés Selon les projections de 2021, la population du Kerala est estimée à 35000 000

« C’est au-dessus de la moyenne nationale et le pourcentage de la population qui a reçu les deux doses est plus du double de la moyenne nationale », a indiqué le ministre de la Santé.

ET FIN AOUT LE DESASTRE AU KERALA

Le Kerala compte 1 79 155 cas actifs de cas de Covid-19 et un total de 18 601 personnes ont succombé au virus mortel jusqu’à présent.Le Kerala représentait plus de 50% des cas de Covid-19 en Inde au cours de la dernière semaine POUR 3% de la population du pays

Juan Chamie, l’analyste de données basé à Cambridge qui a fourni des informations graphiques et publié sur COVID, a fourni sa réponse aux raisons pour lesquelles les cas COVID du Kerala sont devenus incontrôlables.

« Ma principale explication actuelle est le manque de traitement précoce. Le protocole COVID du Kerala d’avril 2021 incluait l’ivermectine, mais pas comme traitement précoce. En conséquence, seul un petit groupe s’est qualifié, ceux des patients de catégorie B présentant des facteurs à haut risque. le nouveau protocole du 5 août est encore pire. Ils ont supprimé l’ivermectine (complètement). »

Un autre facteur, selon Juan, était la mauvaise recherche des contacts. De plus, selon un audit gouvernemental indien, la TRANSMISSION FAMILIALE était un problème important.

https://www.thehindu.com/news/national/kerala/central-team-pinpoints-flaws-in-states-covid-protocol/article35860715.ece

L’Hindu le 11 août 2021, a déclaré: « Dans des districts tels que Malappuram et Kozhikode, où la taille de la famille est énorme et les familles mixtes sont la norme, la transmission se propageait au sein des familles, entraînant un taux de positivité élevé des tests ».

Juan Chamie a ajouté ceci à propos du taux de positivité des tests : « Si vous regardez le taux de positivité des tests du Kerala, il est passé de plus de 25 % à 10 % et est resté stable autour de lui. Depuis le dernier changement de protocole qui a supprimé l’ivermectine, le taux de positivité augmente. En moins de deux semaines, le taux de positivité a bondi et est actuellement supérieur à 15 %, le plus élevé des deux derniers mois ».

Cependant, la caractéristique la plus problématique est le taux de vaccination élevé du Kerala par rapport aux autres États indiens. Alors que la vaccination devrait être une bonne chose, elle peut avoir de graves conséquences négatives lorsqu’elle conduit à une transmission virale galopante.

L’Uttar Pradesh bat tous les autres États (à l’exception du Bihar) avec le plus faible nombre de décès et d’infections par COVID en raison de l’utilisation précoce et préventive de l’ivermectine DANS TOUS LES CONTACTS FAMILIAUX. Ceci malgré le fait que l’Uttar Pradesh n’ait qu’un taux de vaccination de 4,9%, l’un des cinq plus bas de tous les États de l’Inde. D’autre part, le Kerala se classe dans le top cinq des États les plus vaccinés. Le Kerala a vacciné 70% des citoyens de 45 ans et plus, et près de 56% de sa population a reçu au moins une injection. 

Le problème, c’est que la vaccination peut donner à un État un faux sentiment de sécurité. 

Par exemple, dans un article publié le 13 août, les détails du verrouillage du Kerala ont été discutés. Ceux avec un test PCR négatif, ceux avec une infection COVID résolue antérieurement et ceux AVEC AU MOINS UNE VACCINATION ont été exemptés. 

https://indianexpress.com/article/explained/kerala-covid-19-lockdown-rules-guidelines-explained-7439694/

Au 13 août, 56% des adultes du Kerala de plus de 18 ans qui avaient reçu au moins une injection ont été autorisés à se mêler et à transmettre le virus librement. Alors que l’ivermectine abaisse la charge virale et inhibe la transmission, il n’en va pas de même pour la vaccination. 

Les charges virales des vaccinés sont tout aussi élevées que celles des non vaccinés, comme l’a admis le CDC. Cela signifie qu’une personne infectée vaccinée peut propager le virus aussi rapidement qu’une personne non vaccinée. De plus, la charge virale de l’infection Delta est souvent de l’ordre de 1 000 fois supérieure à celle de la souche d’origine. Enfin, une personne vaccinée peut présenter des symptômes plus légers ou inexistants l’amenant à prendre moins de précautions.

https://www.npr.org/sections/coronavirus-live-updates/2021/07/30/1022867219/cdc-study-provincetown-delta-vaccinated-breakthrough-mask-guidance

Beaucoup pensent que les infections chez les vaccinés sont rares.  Par exemple, lors de la récente épidémie du Massachusetts, le CDC a signalé que sur 469 cas, 74% se sont produits chez les vaccinés.

https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7031e2.htm

https://www.cnbc.com/2021/07/30/cdc-study-shows-74percent-of-people-infected-in-massachusetts-covid-outbreak-were-fully-vaccinated.html

Enfin, les cinq principaux États aux États-Unis avec des infections au COVID record comprennent actuellement deux États parmi les plus vaccinés : l’Oregon et Hawaï.

La situation dans l’Oregon est suffisamment grave pour appeler la Garde nationale, tandis que le directeur de la santé d’Hawaï utilise des termes tels que catastrophe et crise. 

Et l’État indien du Kerala se classe dans le top cinq des 29 États indiens les plus vaccinés. Cependant, si une personne vaccinée propage le virus alors qu’une personne sous Ivermectine ne le fait pas, cela expliquerait l’échec du Kerala.

L’ivermectine peut compenser la faible utilisation de la vaccination. Cependant, la vaccination ne peut compenser la faible utilisation de l’ivermectine.

https://www.thedesertreview.com/opinion/columnists/indias-ivermectin-blackout—part-iii-the-lesson-of-kerala/article_ccecb97e-044e-11ec-9112-2b31ae87887a.html


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