Confinement – Vous paieriez bien la facture ET l’enrichissement de ses promoteurs ?
Le confinement de 2020 est très certainement un gros hold-up signé par ses gagnants. Attention, il n’est pas question ici de dire qu’il n’y a pas eu de virus. Je suis convaincue qu’il y a eu une épidémie dès novembre 2019, avec très probablement un pic en février. Nous n’avons pas été alertés à temps de sa présence et beaucoup de gens ont énormément souffert par manque de diagnostic adéquat, et par manque de soutien des autorités sanitaires.
Après nous avoir mis le matériel de protection hors de portée en nous expliquant qu’ils étaient inutiles, les mêmes sont revenus après le gros de l’épidémie pour imposer un confinement surréaliste. Aujourd’hui, ils nous remettent à Apple et Google pour nous faire mettre sous surveillance permanente. Nos données seront confiés aux bons soins des bio-technocrates de la Sillicon Valley. La Cognitive city de M Gates se chargera du reste.
Le gros problème du confinement est que ses instigateurs en sont les principaux bénéficiaires. Leurs entreprises sont les seules à avoir pu continuer de travailler alors que les PME étaient pourchassées par la police. Ainsi une couturière de Lausanne ne pouvait se rendre dans sa boutique pour travailler seule, alors que les employés des entrepôts de Amazon pouvaient non seulement continuer leur activité, mais ont récupéré le business du petit commerce de quartier. Idem pour les grandes surfaces qui ont pu poursuivre leurs activités dans des lieux fermés, alors que les maraîchers ne pouvaient liquider leur production dans des lieux à ciel ouvert.
Aidé par des politiques iniques, l’adage « le malheur des uns fait le bonheur des autres » n’a jamais été si vrai. Cette phrase devenue banale au fil des années couvre aujourd’hui une réalité toujours plus problématique, pour ne pas dire dramatique.
La double spirale
Nous avons au fil de nos travaux développé le concept de la double spirale. La première est ascendante, et bénéficiant aux seigneurs de la création monétaire, et l’autre descendante péjorant les conditions de vie de l’essentiel de l’humanité lestée d’un fardeau ingérable de dettes.
Cette double spirale est très importante à comprendre. Les deux spirales s’alimentant l’une l’autre à cause de la création privée de monnaie-dette. Plus vous – vous/votre entreprise/votre région/votre pays – vous endettez, et plus vous vous engagez à garantir de la monnaie fraîchement créée dont bénéficieront les élus de la première spirale.
À travers cet engagement, vous liez durablement votre vie à celle des seigneurs de la monnaie. Lorsque les dettes deviennent impossibles à rembourser, c’est votre vie et celle de votre descendance qui sont engagées.
Bien évidemment que la double spirale ne fut, et n’est, possible que parce que vos dirigeants l’ont acceptée, et ont mis les institutions au pas. Évidemment les lobbyistes ont fait un excellent boulot. Les va et vient de responsables entre le privé et le public ont arraché les hauts fonctionnaires dédiés à la chose publique pour les jeter devant un miroir aux alouettes doré. Dans ces conditions, la démocratie vire à un concept virtuel mensonger.
Le transfert de la création monétaire vers des privés a été un coup dur porté à l’État de droit et à la démocratie. Les gouvernements ont de fait autorisé un petit groupe à accumuler des richesses illimitées sans raison économique valable. Le fait que la monnaie en question doive être accompagnée de créances a été une deuxième atteinte fondamentale à l’ordre établi. Désormais, un empilement de richesses pour les uns est accompagné d’un autre empilement de dettes pour le grand nombre, formant une double spirale qui s’alimente l’une l’autre. L’État ne peut plus élaborer de politique monétaire indépendante, entraînant dans son sillage une série de conséquences vitales. Il a dès lors perdu une des quatre prérogatives régaliennes fondatrices. (Extrait de Coup d’État planétaire)
Les conséquences du confinement
Le confinement a été décrété après après des semaines d’une épidémie gérée de manière grotesque. L’ayant largement couverte, nous ne reviendrons plus dessus.
Nous allons dorénavant nous intéresser aux conséquences d’un confinement induit par des modèles supposés scientifiques, mais réellement faux. Si la pandémie n’a pas généré la catastrophe prévue par les faux docteurs, les conséquences se révèleront toujours plus dramatiques pour le groupe appartenant à la spirale descendante et incroyablement flamboyantes pour leurs vis-à-vis bénéficiant de la monnaie générée par les dettes. Une vampirisation monétaire est déployée en direct.
Voici quelques chiffres concernant les États-Unis qui illustrent parfaitement bien la double spirale.
En 9 semaines, le nombre de chômeurs affichait 38,5 millions. Ce qui fait un taux de 14,7% de la population. Évidemment que là-dedans ne figure pas les travailleurs au noir dépourvus de titres de séjour…
Face au cataclysme économique et financier qui frappe l’essentiel des habitants, l’État américain, habitué depuis 2007 à mettre la main à la poche de ses contribuables, a débloqué $2 Trillion pour financer le « sauvetage » de l’économie. La vidéo ci-dessous présente le volume des 2 trillions ramenés à des billets de 100$. (Vidéo vue chez Olivier Crottaz)
Comme dit plus haut, la monnaie mise à disposition est de la liquidité fraîchement créée contre dettes. Voici la dette américaine augmentée en toute logique du montant des 2 trillions de $. Sur ce visuel, elle est même déclinée en parts dues par les citoyens et/ou les contribuables du pays. Des sommes impossibles à rembourser !
Ceux qui vous disent que cette création monétaire génèrera de l’hyperinflation n’ont pas compris le principe sulfureux de la création monétaire contre dettes. Voici la liste des créateurs monétaires contre dette publique US (Primary dealer europe).
Si vous y voyez des banques de votre région, hors US, c’est normal. Les banques de votre pays sont chargées de disséminer dollars et titres de créances gouvernementales aux 4 coins de la planète, activité qui a permis la globalisation de la planète finance.
Vous serez intéressé de savoir que la BofA securities est un secteur de la Bank of America globalisée. Et savez-vous qui détient près de 11% des actions de la banque ? Berkshire Hathaway Inc., le fonds de Warren Buffet. Vous constaterez que plusieurs autres banques qui créent la monnaie contre dette du gouvernement américain figurent dans le portefeuille de Berkshire : Bank of New York Mellon, Goldman Sachs, JP Morgan, etc. Relevons au passage l’importante participation dans Apple.
Source CNBC
Et quel est l’autre propriétaire de poids de Berkshire Hathaway Inc. ? Bill Gates. Il a même longtemps siégé aux côtés de Warren Buffet, jusqu’à récemment. Voir les participations massives des Gates dans ce fond d’investissement planétaire.
Subitement ces entreprises anonymes créatrices de monnaie-dette ont des visages et des noms. Ce ne sont plus des investisseurs anonymes et inconnus. On peut mettre d’un coup des visages sur les instigateurs d’un Nouveau monde, où un très petit nombre pourrait finir par détenir à peu près tout. Les Gates, Buffet et autres Bezos ne sont bien sûr pas les seuls, et peuvent n’être que des hommes de paille, chose tout à fait admise dans le monde de l’entreprise. Et voici les gains de ces hommes en quelques semaines de confinement. Très certainement un phénomène historique.
Donc si vous voulez devenir un dieu milliardaire, vous devriez investir dans une banque : une banque financière capable de créer la monnaie-dette pour les États, soit une banque de données gigantesques mais qui peut déposséder les populations de leurs données les plus intimes. Berkshire a tout compris en cumulant les deux.
Maintenant, il vous reste une autre solution. C’est vous faire coopter par une banque centrale qui investirait abondamment dans votre entreprise. Regardez comment la BNS a boosté récemment Microsoft, de l’incontournable Bill, l’entreprise qui rêve de vous faire turbiner pour la fabrication de cryptomonnaie. Décidément les projets pour un futur esclavagiste de l’humanité est une pathologie chronique.
À relever les investissements de la BNS dans la technologie qui va numériser l’État suisse. Du coup, l’ensemble des données du pays seront stockées auprès des GAFAM.
La BNS offre des milliards pour booster ses heureux élus. Dans son cas, l’argent provient en direct des (vos) dépôts des banques… suisses bien sûr. La double spirale est solidement ancrée dans l’ADN de nos dirigeants asservis à la chose financière. En fait, ils en sont les premiers esclaves… si cela peut consoler.
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Ajout pour la Suisse
La Suisse vient de donner une base légale vite fait au principe de traçage des citoyens, chose prévue pour le mois de juin… Il faut dire que Apple et Google ne l’ont pas attendu. Leur appli était chargeable depuis le 21 mai.
Dans sa mise à jour iOS 13.5 du 21 mai, le site de Apple nous explique :
« La mise à jour iOS 13.5 est disponible en version finale sur l’ensemble des iPhones compatibles. Comme annoncé, elle introduit le système de traçage et de notifications en cas de risque d’exposition au Covid-19 qu’Apple a co-développé avec Google (voir le tweet ci-dessous). Il s’adosse à une API (API Exposure Notification) conçue pour rendre les appareils Android et iOS compatibles avec les applications de contrôle des autorités de santé, qui seront les seules à pouvoir utiliser le dispositif. Apple et Google fournissent leur API dans 22 pays. La France n’en fait pas partie. Elle n’a pas souhaité en bénéficier pour son application StopCovid ».
Par conséquent, vous risquez de charger l’appli sans le vouloir, et ce dans le cadre d’une mise à jour ! C’est donc Apple et ses partenaires qui décideront de la temporalité de son aspect facultatif. Quant à ceux qui seront inattentifs, ils se verront fliquer malgré eux. La démocratie suisse vient de voler en éclat. Nous y reviendrons !
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- Source : Le blog de Liliane Held-Khawam