Affaire Lafarge ou comment un cimentier en est arrivé à cacher une armée de l’ombre
Il semble que ce que l’on nous présente comme étant l’affaire Lafarge-Holcim n’est que de la poudre aux yeux destinée à masquer le rôle véritable des vrais soutiens des organisations terroristes en Syrie. Les six cadres responsables (et intègres) du cimentier franco-suisses servant tout juste de boucs émissaires, fusibles jetables, raison d’État oblige.
Sans aller au fond des choses et le dossier est très lourd, il est désormais confirmé que certains illuminés au sein des services spéciaux français, œuvrant au profit des intérêts de puissances tierces, ont non seulement financé, armé, soutenu et conseillé une myriade de groupes terroristes et extrémistes en Syrie et en Irak mais ont eu l’idée grandiose et saugrenue de sauvegarder les « frontières » de l’organisation terroriste dénommée « État Islamique » ou Daech (acronyme Arabe) contre les forces armées syriennes par une sorte de ligne Maginot bis en plein désert, à l’aide de 6 millions de tonnes de ciment.
D’où venait le montage financier? MBS et consorts continuent d’acheter des châteaux forts en France et en Angleterre.
Hallucinant mais vrai: Des fortifications souterraines de Daech construites par Lafarge (sponsorisée par la Gauche bobo et la fausse Droite coco) et détruites par les bombes russes.
Digne d’un roman de politique-fiction ou plutôt de science-fiction. Ce n’est encore que la partie immergée de l’iceberg. Le meilleur reste à venir.
En définitive, même exonérée, Lafarge-Holcim n’aura servi que comme une simple plate-forme d’action dans le cadre d’une stratégie développée et mise en application par un groupe d’États répondant à des intérêts privés. C’est ce que l’on appelle de manière très prosaïque un coup fourré. Et en matière de coups fourrés, Paris et Damas en connaissent des vertes et pas mûres depuis …1975!
Quand une multinationale de la stature de Lafarge offre ses locaux aux Delta Forces US et autres (au total des forces spéciales de 10 pays Otan et hors-Otan) pour la conduite d’opérations clandestines hostiles sur le territoire d’un État souverain et membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies, opérations incluant la mise sur pied de véritables armées privées et que ces combattants un peu trop bien payés (entre un minimum de 5600 et 27 000 euros mensuels) versent dans des actes de terreur et soient applaudis par toutes les ONG droit-de-l’hommistes bidonnées et même des partis politiques comme des manifestants pour la démocratie ou des combattants pour la liberté, c’est que quelque chose ne tourne pas du tout rond dans la tête de ceux qui nous manipulent.
Pas étonnant que certaines des petites frappes recrutées pour le sale boulot se retournèrent contre leurs employeurs une fois de retour en France, encore que ce retournement a été le plus souvent monté suivant un plan B pré-établi.
- Source : Strategika 51