Qui est propriétaire des banques d’Israël ?
La carotte et le gros bâton
La guerre du Golfe a donné aux Etats-Unis une opportunité en or pour trouver qui était leurs amis et de manière plus importante, qui étaient leurs ennemis. Le président Bush père ayant été directeur de la CIA, savait pertinemment qu’il servait un agent provocateur géopolitique qui allait faire sortir du placard tous les ennemis des Etats-Unis afin de les cibler.
Après la guerre, les pays qui soutinrent l’effort de guerre furent récompensés, le plus souvent avec des fonds saoudiens et koweitiens. Ceux qui sympathisèrent avec l’Irak furent isolés et coupés de la grille financière mondiale.
Peu de temps après le début de la guerre du Golfe, l’Egypte, la Syrie et les nations du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), signèrent la déclaration de Damas à l’instigation des Etats-Unis. L’accord était un plan pour des compensations financières, politiques et militaires post-guerre pour ceux qui avaient soutenus l’opération Desert Storm (Tempête du désert en 1991). Lorsque le président égyptien Hosni Moubarak a consenti à l’utilisation de troupes égyptiennes, les Etats-Unis annoncèrent un plan d’allègement de 6,7 milliards de dollars de sa dette militaire au sein de la dette de 35 milliards de dollars de l’Egypte à des nations étrangères. Les Saoudiens et les Koweïtiens annoncèrent un renoncement de 7 milliards de dollars sur la dette de l’Egypte. Une partie de l’accord prévoyait que 38 000 troupes égyptiennes demeurent sur le sol saoudien. L’Egypte reçut en prime une aide militaire de 2,2 milliards de dollars annuelle des Etats-Unis qu’elle utilisa pour acheter des hélicoptères Apache, des avions F-16, et des missiles Hellfire, Stinger et Hawk.
Note de Résistance 71: Tout ceci continue de plus belle ! L’instabilité et les guerres qui se sont étendues depuis ont permis aux plus gros vendeurs d’armes de mettre le turbo. L’empire anglo-américano-sioniste, la Russie, l’Iran, la Chine vendent aujourd’hui des armes partout, à tout le monde , à qui mieux mieux. La guerre est un très très gros business bien juteux pour les complexes militaro-industriels de tous poils et… les banques, car sans prêts… pas d’achats d’armes possibles, tout ce joli monde se connaît bien et se tape sur le ventre, gueuletonne ensemble tandis que les pauvres types s’entre-tuent aux quatre coins du monde, surtout au Moyen-Orient. “La guerre est un racket” avait dit le général du Corps des Marines yankee Smedley Butler dans les années 1930… Il avait et a toujours raison !
L’aide militaire d’Israël fut montée à 3,1 milliards de dollars par an. En 1993, le Koweit annonça la fin de ses 42 ans de boycott d’Israël, tandis que l’Arabie Saoudite arrêta de mettre en œuvre le sien. Lorsque la Syrie refusa de négocier avec Israël, le prince saoudien Bandar intervint. Israël sert de base avancée pour le conglomérat pétro-financier des Rothschild et des Rockefeller et leurs sbires de la finance européens. Ashquelon, Israêl est crucial au commerce des diamants de DeBeers qui est fnancé par l’Union Bank, une succursale de la Bank Leumi, la plus grande banque de commerce israélienne.
La Banque Leumi est contrôlée par la British Barclays, une des quatre banques britanniques qui président sur le triangle d’argent caraïbe du blanchiment du fric de la drogue. La famille du président de la banque Leumi Ernst Israel Japhet contrôle Charterhouse Japhet, dont Barclays possède des actions. Charterhouse monopolise le commerce du diamant d’Israël / Hong Kong. Les Japhet sont une dynastie de la finance allemande. Ils furent inmpliqués dans les guerres de l’opium en Chine avec les Keswick, Inchcape et les Swire. Le fiduciaire de la banque Leumi le baron Stormont Bancroft, un ancien Lord en attente de la reine Elisabeth II et propriétaire des Cunard Lines, est un membre de la famille Samuel qui possède de grosses parts de la Royal Dutch/Shell (Rothschild) et de la compagnie minière Rio Tinto. La famille Bancroft possède aussi de grosses parts dans le Wall Street Journal.
Japheth a été le directeur à la BCI Tibor Rosenbaum créée en 1951 après la création d’Israël afin de servir de laverie pour l’argent suisse à destination du Mossad. Rosenbaum fut crucial à la création sioniste de l’état d’Israël, mais il n’était pas un ami du peuple juif. Tibor était un partenaire du Dr Rudulph Kastner, dont l’excellent ami Adolf Eichmann envoya 800 000 juifs à la mort à Auschwitz. Un exposé du magazine Life en 1967 mentionna que la BCI avait reçu 10 millions de dollars d’argent sale de Meyer Bansky et sa banque de la World Commerce Bank des Bahamas.
La seconde plus grande banque d’Israël est la banque Hapaolim, dont le fondateur et propriétaire est un vicomte anglais du nom d’Erwin Herbert Samuel, un autre membre de la Royal/Dutch Shell (intérêts Rothschild). Samuel dirige la Crois Rouge israélienne, une branche des services de renseignement britanniques et est un chevalier de l’ordre de St Jean de Jérusalem. La banque Hapoalim fut aussi affiliée avec la BCI. Un troisième géant de la finance israélien est la Israel Discount Bank, qui est une propriété à 100% de la banque Barclays et qui contrôle le plus gros des finances d’Israël et finance la BBC. Sir Harry Oppenheimer, patron des diamants DeBeers pour le monde anglo-américain, est au comité directeur de la Barclays, qui a en son sein cinq membres des chevaliers de l’ordre de St Jean de Jérusalem de la reine Elisabeth II ; ceci constitue le plus grand nombre de ces membres inclus dans une quelconque firme dans le monde.
La Paz Oil tient un monopole sur le pétrole d’Israël, sa pétrochimie et ses acteurs des transports. Paz est contrôlée par la famille Rothschild, qui fut instrumentale dans la création d’Israël. Ses actionnaires incluent Tibor Rosenbaum et sa Swiss-Israeli Trade Bank, le boss de la mafia de Detroit et membre de l’United Brands Max Fisher et sir Isaac Wolfson, membre d’une vieille dynastie européenne de la finance et conseiller politique du premier ministre britannique Margaret Thatcher. Les membres du comité directeur de la Swiss-Israeli Trade Bank incluent l’insider de Permindex Julius Klein, la banquier argentin Davis Graiver et le ministre du commerce du président Carter Philip Klutznik.
La Syrie envoya des troupes pour combattre en Irak et reçut un financement des Koweïtiens et des Saoudiens pour acheter 48 MiG-29, 300 chars et un nouveau système de défense anti-aérien. En février 1991, le président Hafez al-Assad (NdT: le père de Bachar) a reçu une aide de 2 milliards de dollars par les Saoudiens et les Koweïtiens. La Syrie reçut l’autorisation de saisir des territoires dans le nord du Liban pendant la guerre, écrasant les milices chrétiennes du général Aoun dans le processus. Le 15 octobre 1990, les troupes syriennes prirent Beyrouth.
Le Sénégal a eu 42 millions de dollars de dette annulés par les Etats-Unis pour avoir participé à l’opération Desert Storm et pour avoir envoyé des gardiens de la paix au Libéria où la marionnette de la CIA Samuel Doe ´´tait sur le fil du rasoir contre les révolutionnaires de Charles Taylor. Doe, qui protégeait les plantations de caoutchouc de Firestone et les mines de diamants de DeBeers, fut renversé, accusé de haute trahison et exécuté. En 2003, d’après le magazine The Economist, la CIA a acheminé de l’aide militaire en Guinée et l’a utilisé for financer at armer deux groupes contre-révolutionnaires libériens pour forcer le président Taylor à l’exil au Nigeria. Les Etats-Unis ont ensuite fait émettre un mandat d’arrêt d’Interpol pour l’arrestation de Taylor, mandat que le Nigeria refusa de reconnaître.
Le Maroc et la Tunisie envoyèrent des troupes dans le Golfe et furent récompensées avec une aide koweitienne et saoudienne. Les nations du Magrheb comme l’Algérie ,la Mauritanie, la Libye et le Soudan qui dénoncèrent véhémentement les bombardements américains de l’Irak, tout comme le Yémen, la Jordanie et l’autorité palestinienne. En 1990, l’Arabis Saoudite interdit les ventes de pétrole à la Mauritanie, au Yémen, au Soudan et à la Jordanie. Les deux nations du Golfe annulèrent les 100 millions de dollars qu’elles devaient donner à l’autorité palestinienne tout en continuant à financer les fondamentalistes religieux du Hamas. A un sommet islamique en décembre 1991 à Dakar au Sénégal, le prince héritier saoudien Abdullah répondit à une tentative d’accolade de Yasser Arafat en ces termes “pas d’embrassade SVP”. Abdullah refusa ´´également de parler avec le roi Hussein de Jordanie.
Les membres du CS de l’ONU qui votèrent “oui” à la résolution 678 furent aussi récompensés. La Chine reçut 140 millions de la Banque Mondiale, la Russie 7 milliards des nations du CCG. Le Congo eut une bonne partie de sa dette annulée et reçut de l’aide militaire tandis que la Colombie et l’Ethiopie reçurent une aide de la Banque Mondiale. Les Etats-Unis payèrent rapidement 187 millions de dollars qu’ils devaient à l’ONU.
Le jour d’après que le Yémen vota un “non” esseulé à la résolution 678, les Etats-Unis annulèrent un accord de prêt de 42 millions de dollars au Yémen, ce qui fit dire à un diplomate onusien américain à l’ambassadeur du Yémen à l’ONU “C’est le vote le plus cher que de votre histoire”. Les Saoudiens punirent leur voisin du sud en demandant aux ouvriers yéménites employés en Arabis de trouver des sponsors saoudiens faute de quoi ils seraient expulsés. Après la guerre, les ouvriers yéménites, jordaniens et palestiniens furent remplacés en masse dans les six nations cu CCG, qui annulèrent également une aide de 28 millions de dollars au Yémen. La Jordanie perdit alors 200 millions de dollars d’aide saoudienne, une aide comptant pour environ 15% du budget d’Amman. Les US annulèrent un package de 37 millions de dollars avec la Jordanie, qui en tant que partenaire commercial de l’Irak avait déjà beaucoup souffert de conséquences économiques suite à l’embargo de l’ONU.
Pour certains pays, la critique de la politique américaine fut même encore plus drastique, comme en Ethiopie où le président Mariam fut renversé.
En Algérie dont le ministre du pétrole et président de l’OPEP Boussema accusa les Etats-Unis et les membres de futures énergies de manipuler les prix du péttrole pendant la guerre du Golf, le Groupement Islamiste Armé (GIA) lança une campagne terroriste sanglante… Le président Benjedid blâma les Saoudiens pour financer le GIA et bien des Algériens y virent la main de la CIA.
La monnaie algérienne fut dévaluée en janvier 1992 et le président Benjedid démissionna. Le premier ordre du jour du nouveau gouvernement fut de faire passer une loi sur les hydrocarbures qui ouvrit les champs pétroliers et gaziers de l’Algérie aux quatre cavaliers du pétrole. Le pétrole algérien, très prisé parce que possédant de très bas taux de soufre, était historiquement géré par l’entreprise d’état Sonatrech.
Bien des membres du GIA refirent surface pour combattre pour la CIA en Yougoslavie.
Traduit de l’anglais par Résistance 71
- Source : Left Hook by Dean Henderson (Etats-Unis)