Derrière les Panama Papers: la plus énorme escroquerie de la planète
Qui ne se souvient des “Panama Papers”, ce scandale qui a défrayé la chronique ?
AVERTISSEMENT – Cet article – qui présente des informations qui, à mon sens, n’ont jamais été publiées par la presse italienne, ni par la presse dite “alternative”, ni encore moins par la presse de grand public, – est le fruit de recherches sérieuses et se base sur deux sources d’informations. La première de ces sources correspond à des sites web de langue anglaise cités plus loin dans l’article ; la seconde, à des contacts personnels de l’auteur dont se porte garant non seulement de leurs domaines d’expertise et leur sérieux mais avant tout de leur connaissance de première main des affaires révélées dans cet article. Tout ceci est dit pour apaiser le lecteur face à des informations pourraient lui paraître invraisemblables ou tout du moins fantaisistes. Que le lecteur se rassure : c’était également le sentiment que partageait l’auteur jusqu’à ce qu’il mène une enquête approfondie. Et ce sont les résultats de ses recherches fouillées que présente ici l’auteur. Aussi, avant de conclure hâtivement qu’il s’agit d’un conte à dormir debout, l’auteur invite le lecteur à réfléchir sur les informations divulguées et à creuser plus loin en se tournant vers les sources renseignées.
Au fond, le meilleur moyen d’occulter quelque chose est de le mettre à la vue de tous.
Mais revenons au scandale des Panama Papers…
Avant tout, il s’agit d’être clair : c’est quoi, au juste, ces Panama Papers ? Est-ce en rapport avec ces nouvelles diffusées dans les médias officiels russes où l’on a pu voir le Président Putin au premier plan en compagnie de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ? Cela dit, aucune allusion directe n’a été faite quant à l’existence d’un lien entre les fonds occultes de Panama et le Président mais seulement à des “personnes de son entourage”. Alors quid ?
Ou est-ce au sujet de la découverte de ces milliers et milliers de noms de sociétés et comptes secrets ouverts dans le paradis fiscal panaméen et parmi lesquels – est-ce un hasard ? – l’on n’a retrouvé aucun nom de personnalité éminente de nationalité américaine ?
N’est-ce pas cette affaire qui a enflammé les grands médias un court temps avant de disparaître de l’horizon médiatique ?
Ou ne s’agit-il pas plutôt, comme certains l’ont dit, d’une opération menée par les services américano-britanniques engagés dans une lutte au sommet entre les puissances mondiales? A ce propos, il est intéressant de savoir que cette information a été divulguée par la International Coalition of Investigative Journalists (ICIJ), une organisation opaque qui dépend du Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), elle-même financée par le Gouvernement américain (encore un hasard ?…) par le biais d’une organisation dénommée USAID.
Nous avons voulu en savoir plus au sujet Panama Papers et voici ce que nous avons appris.
Mais commençons par le commencement.
Le leak (ndlr : fuite) au sujet des Panama Papers se compose de 11,5 millions de documents environ; il s’agit principalement d’emails, de fichiers PDF, d’images photos et d’une partie d’une base de données interne de la Mossack Fonseca.
Toutes ces informations datent d’une période allant de 1970 au printemps 2016.
Elles concernent des comptes et sociétés off-shore ayant à leur tête des personnalités politiques, des hommes d’affaires, des milliardaires, des maffieux, des criminels et des sociétés-écrans.
Toutefois, précisons que posséder une société off-shore n’est pas illégal dans la plupart des pays et que cela est même considéré comme quelque chose d’utile pour toute une série d’opérations commerciales.
Cela étant dit, et après examen des Panama Papers, il paraît évident que l’objectif principal poursuivi dans la très grande majorité des cas était celui de masquer la véritable identité des titulaires des comptes et des administrateurs des sociétés. Par ailleurs, les documents mettent en lumière bon nombre de scandales et mentionnent les noms de chefs d’Etat et de gouvernement corrompus. Un des aspects les plus frappants de cette gigantesque fuite d’informations concerne les sociétés off-shore impliquant des actuels et d’anciens chefs d’Etats et de gouvernements, de même que des liens avec d’autres leaders, ainsi que leur famille, leurs conseillers les plus proches et leurs amis.
Chefs d’Etat directement impliqués :
Mauricio Macri, Président de l’Argentine
Salman, Roi de l’Arabie Saoudite
Khalifa bin Zayed Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis et Emir d’Abou Dhabi
Petro Poroshenko, Président de l’Ukraine
Anciens chefs d’Etat directement impliqués :
Qatar Hamad bin Khalifa Al Thani, ancien Emir du Qatar
Ahmed al-Mirghani, ancien Président du Soudan
Chefs de gouvernement directement impliqués :
Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, premier Ministre de l’Islande
Anciens chefs de gouvernement directement impliqués :
Bidzina Ivanishvili, ancien premier Ministre de la Géorgie
Ayad Allawi, ancien premier Ministre d’Iraq
Silvio Berlusconi, ancien Président du Conseil d’Italie
Ali Abu al-Ragheb, ancien premier Ministre de la Jordanie
Benazir Bhutto, ancien premier Ministre du Pakistan
Hamad bin Jassim bin Jaber Al Thani, ancien premier Ministre du Qatar
Pavlo Lazarenko, ancien premier Ministre de l’Ukraine
Ion Sturza, ancien premier Ministre de la Moldavie
On recense quelque 200 autres noms de politiciens du monde entier faisant partie des clients de la Mossack Fonseca, parmi lesquels un certain nombre de ministres en plus des membres de la famille de dirigeants comme, par exemple, le père de David Cameron.
Nous arrêtons ici ce tour d’horizon des personnes impliquées.
A partir de là, et même si ce n’est certainement que la pointe de l’iceberg que l’on aperçoit par rapport à l’ampleur réelle du phénomène, une analyse attentive des noms des personnalités qui sont impliquées – et encore plus de celles qui ne sont pas impliquées – permet de comprendre beaucoup de choses. Alors qu’est-ce qui se cache vraiment derrière cette affaire ?
Hormis les indiscutables avantages fiscaux liés à la possession de comptes ou sociétés off-shore au Panama ou dans l’un des autres paradis fiscaux, il est intéressant de se demander pourquoi un examen de ces comptes montre – comme nous l’avons dit – que l’objectif principal poursuivi est de masquer la véritable identité de leurs titulaires ?
Est-ce pour éviter les impôts uniquement ?
Non, il n’en est rien.
En réalité, le leak des Panama Papers n’a fait que soulever un coin du voile qui cache un scandale de grande échelle dont la plupart des gens ignorent tout et dont les médias ne parleront jamais.
Derrière tout ceci se cache la plus extraordinaire, gigantesque et monstrueuse escroquerie jamais imaginée au monde.
De quoi s’agit-il ?
Selon nos recherches et d’après nos sources, bien introduites dans ces milieux, nous avons découvert une pratique utilisée depuis des décennies par le gouvernement américain et la Réserve fédérale (y compris le Trésor américain, la Banque Mondiale, le FMI, etc.). En l’occurrence, elle consiste à ouvrir des ‘comptes miroirs’, autrement dit des comptes fantômes, ce qui est parfaitement illégal dans le monde entier mais aussi dans les banques internationales les plus importantes.
Ces comptes sont mis à la disposition – comme le prouvent ces Panama Papers – de personnalités bien déterminées de certains pays afin de financer des guerres, des révolutions de couleur, des génocides, des monopoles de l’information contrôlée et manipulée à des fins de désinformation ou de spoliation programmée des richesses appartenant à d’autres organismes ou pays.
Le fonctionnement est simple.
Lorsque le gouvernement des Etats-Unis ou un autre organisme autorise officiellement la Réserve fédérale (ou le FMI ou la Banque Mondiale ou le Trésor américain, etc.) à ouvrir un compte miroir auprès de l’une des 250 banques plus importantes au monde, des sommes d’argent sont transférées depuis le compte principal de la banque d’origine vers ces comptes miroirs ouverts dans d’autres pays.
Un compte miroir a le même intitulé que le compte principal de sorte que tout semble être en règle alors que c’est tout le contraire puisque les véritables titulaires – les titulaires légaux, donc – n’ont pas donné leur accord pour effectuer des dépôts de capitaux en provenance de Comptes de Garantie (en anglais, Collateral Accounts).
Que sont les Comptes de Garantie ?
Nous tenons à préciser au lecteur qui rechercherait des informations sur la Toile à propos des Comptes de Garantie, qu’il ne trouvera que fort peu de sources ou du moins uniquement des sources privées telles que des blogs, des sites internet ou Wikipédia qui en parlent en bien ou en mal. En revanche, il ne trouvera aucune information à ce sujet auprès d’instances officielles.
La raison en est bien simple : il s’agit d’informations classées Top secret et dont on n’a divulgué officiellement que très peu de choses, à ce jour.
Et nul n’est besoin de préciser que, comme à chaque fois qu’une information sous le sceau du secret est révélée, elle est officiellement démentie ou aucun commentaire n’est fait à ce sujet.
En fait, il s’agit d’un réseau complexe de comptes et actifs (en anglais, asset ; en particulier de l’or mais aussi de l’argent, des métaux précieux, des œuvres d’art d’une valeur inestimable (parfois même exposées dans des musées). Et ce n’est pas tout ; l’on retrouve également d’autres avoirs tels que des titres de propriété de gisements pétrolifères et de terres. Tous ces actifs sont disséminés dans le monde entier, y compris auprès de banques centrales et de banques commerciales (mais hors bilan).
Ces richesses sont déposées en lieu sûr dans les endroits les plus improbables : sous des montagnes ou dans les déserts et même sous les océans.
L’entrée de nombre de ces lieux où sont conservés ces dépôts secrets est défendue par des pièges mortels. Et ils sont nombreux les « chercheurs d’or » à leur propre compte ou les indigènes naïfs et manipulés par des agents des services de renseignements américains ou d’autres pays, au courant d’un secret, qui ont littéralement volé dans les airs, principalement dans les Philippines.
Vous souvenez-vous du long-métrage américain, National Treasure, (la version française s’intitulait : Benjamin Gates et le Trésor des Templiers), tourné en 2004 avec Nicolas Cage dans le rôle principal ? Des sources bien informées m’ont appris que ce film révèle quelques détails réels à propos de ces richesses internationales cachées aux quatre coins de la planète. Toutefois, deux inexactitudes sont à relever: d’abord, il ne s’agit pas d’un Trésor national et ensuite il n’est pas aux Américains.
En réalité, il s’agit d’un trésor international qui représente une partie des Comptes de Garantie.
C’est avec ces immenses richesses qu’a été mis en place un système de création d’argent à partir de rien, à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce système, inspiré semble-t-il d’une idée du Comte de Saint-Germain, un conseiller de certaines familles royales en Europe dans les années 1700, devait fonctionner en émettant des titres bancaires auprès des plus grandes banques internationales aux fins de financer la reconstruction et le développement des pays du monde entier.
Hélas, très vite, des abus furent commis par les ‘gestionnaires du système’ et en particulier par les Américains. Ceux-ci détournèrent ledit système à des fins privées dans le but de s’enrichir, de faire profiter leurs amis et les amis de leurs amis mais également pour corrompre des personnes et financer toutes sortes d’atrocités.
A l’heure actuelle, on parle de titres bancaires quand on fait référence principalement à des billets à moyen terme (en anglais, Medium Term Notes (MTN)), des garanties bancaires (Bank Guarantees (BG)) et des lettres de crédit stand-by (Stand-by Letter of Credit (SBLC)). Ceux-ci sont émis à un taux d’au moins 20% de la valeur faciale du titre et après quelques opérations d’achats et ventes à un prix chaque fois plus élevé, appelées de niveau 1, niveau 2 et niveau 3 (en anglais, tier 1, tier 2 et tier 3), ils parviennent finalement entre les mains des acheteurs finaux. Ceux-ci sont principalement des fonds de pensions, des fonds d’assurances ou d’autres types de fonds qui acquièrent généralement ces titres à un taux d’au moins 90% de leur valeur faciale, après les différentes étapes que nous venons de décrire, et les détiennent jusqu’à leur date d’échéance. Les montants investis dans de pareils instruments financiers varient mais il n’est pas rare qu’ils atteignent les 500 millions de dollars/euros.
Les opérations dont nous avons parlé sont effectuées par des Traders spécialisés (et dont les activités n’ont rien à voir avec le trading online !).
C’est au cours de ces opérations d’achats et de ventes que tout se passe. Les banquiers permettent à leurs amis et les amis de leurs amis de réaliser de plantureux bénéfices avec un capital de départ minimum de 100 millions de dollars/euros, à peine. En général, ces montants sont investis dans du cash ou directement dans des instruments financiers (tels que les MTN, BG, SBLC) mais la plupart des opérations réalisées concernent la centralisation de trésorerie (en anglais, cash pooling) avec un capital de départ encore inférieur.
Ainsi, admettons que nous participions à une opération d’achat sur un instrument financier dont le prix est fixé à 40% de sa valeur faciale et que nous le revendions ensuite à 60% de sa valeur faciale, tout en sachant que ces opérations ont été préalablement garanties contractuellement dans le cadre du système. Nous réaliserions alors un bénéfice de 50% à répartir entre les différents investisseurs et intermédiaires. Enfin, en sachant que ce genre de participation se fait généralement dans le cadre d’un programme (Trading program, programme d’investissement privé ou autre) où les opérations d’achats et ventes réalisées par un Trader et que beaucoup de ces opérations ont une durée d’un an voire plus, il est facile d’imaginer les gains phénoménaux qui sont réalisés de la sorte.
C’est simple de s’enrichir ainsi, n’est-ce pas ?
Et bien des personnes, y compris des personnalités publiques de différentes nationalités, se sont enrichies grâce à ce type de programmes. Etant donné les capitaux de départ nécessaires pour pouvoir participer à des investissements aussi rentables, vous aurez saisi que ces opportunités ne s’adressent pas à tous mais seulement à ceux que l’on appelle des investisseurs avertis (en anglais, sophisticated investors). Ce terme est utilisé dans la haute finance et désigne ceux qui peuvent avoir accès à des investissements privilégiés et inaccessibles à la masse.
Quant à ceux qui savent quelque chose, ils évitent d’aborder ce sujet, peut-être par égoïsme, par peur ou les deux choses. De leur côté, la Securities and Exchange Commission (SEC), le Trésor américain et le FBI, trois organismes américains…comme par hasard, démentent sur leur site web qu’il soit légal de participer à des opérations d’achats et ventes via de tels instruments financiers et qu’il s’agit bel et bien d’opérations frauduleuses. Il est effectivement vrai de dire qu’elles sont illégales, comme nous-même le signalions au lecteur, et pourtant elles ont bel et bien cours. Et ces pages web ne servent qu’à cacher, comme toujours, la vérité au public.
Ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide de ce système financier sont appelés les Master Commitment Holders (littéralement, les détenteurs de l’engagement) et on les compte sur les doigts des deux mains. Ce sont eux qui sont chargés de l’émission d’un certain nombre de titres qu’ils font ensuite redescendre en cascade dans ce système par le biais de mouvements et opérations financières expliqués plus haut.
Ces Commitment Holders ainsi que les Traders sont surveillés, comme on peut l’imaginer, par des services de renseignements afin de s’assurer qu’ils accomplissent leur travail correctement en suivant les instructions données par les grands banquiers…/….
Traduit de l’italien par Miguel Angel Hernandez
- Source : Libero Pensare (Italie)