Une nouvelle source de milliards pour l’industrie pharmaceutique : haro sur le virus de la bronchite saisonnière !
Pour l’industrie pharmaceutique, là où il y a un virus, il y a des milliards à récolter. Le mot « virus » est même devenu synonyme de « milliards de dollars », surtout si le virus est récurent, facilement mutant, ou ayant de multiples variantes, comme ces virus saisonniers ayant la très bonne idée d’être au rendez-vous tous les ans avec un gène en plus ou en moins.
La bronchiolite est une de ces affections qui ne manquent jamais leur rendez-vous hivernal grâce au virus VRS (le virus respiratoire syncytial) qui semble affectionner les nourrissons, les jeunes enfants et les vieux. Normal, ce sont les plus fragiles, dans tous les sens du terme, nécessitant donc un devoir de protection tout à fait bienvenu et immensément lucratif pour toute âme sachant bien compter.
La recherche dans l’industrie pharmaceutique a déjà compté. Elle a compté, par exemple, que le cout pour la société de cette maladie bénigne s’élevait à plus de 1 milliard d’Euros par an, rien qu’en Europe. D’où une question candide des sociétés de biotechnologie comme Novavax basé dans le Maryland : pourquoi laisser échapper un milliard d’euros dépensé inutilement pour soigner une maladie bénigne qui, de toute façon, disparait aussitôt qu’apparue, sans aucun soin, alors que ce petit milliard par an pourrait être judicieusement employé pour vacciner les enfants, les vieux et même les adultes hypochondriaques ? Ce ne serait pas pire que ce qui se faisait avant, et ça aura au moins le mérite de rassurer des mères, et des tas de gens qui penseront que leurs vieux parents sont protégés… jusqu’à la saison suivante.
Novavax, qui mène des recherches sur le VRS, est une société américaine et dispose de statistiques « précises » concernant les Etats-Unis. Selon elle, environ 1 400 personnes de 65 ans et plus meurent chaque année de cette maladie bénigne, et près de 900 000 personnes par an voient leur médecin, se retrouvent aux urgences ou sont hospitalisées pour cette maladie. Cependant, il faut retenir deux ou trois petites choses, en matière de statistiques médicales. Les chiffres ne sont jamais faux. Ce qui peut porter à discussion c’est la manière dont ils sont utilisés. Et ici, il nous manque tous les paramètres sur les causes réelles des décès (état général, maladies sous-jacentes, état immunologique, etc.). N’importe quel vendeur de poudre de perlimpinpin contre la toux pourrait, par exemple, nous avancer le chiffre des morts dues à la toux en recensant tous ceux qui ont été atteints d’une quinte de toux avant de rendre l’âme pour d’autres raisons.
La recherche sur le futur vaccin en est déjà à la phase 3 et les essais cliniques ont déjà commencé. Attendez-vous donc à le voir bientôt arriver dans vos bacs. Et Novavax vise large. Non seulement les nourrissons, les enfants, les vieux et les adultes seront concernés, c’est-à-dire tout le monde, mais ils ont aussi l’ambition d’immuniser le fœtus en vaccinant les femmes enceintes. Après cela, il ne restera plus qu’à suivre la routine : actions de lobbying tous azimuts, forte incitation à la prescription pour les médecins, campagnes musclées pour forcer les gouvernements à le rendre obligatoire, etc… Et quand, dans cinq ou dix ans, Novavax aura été obligé de retirer son vaccin de la circulation pour quelque raison d’effets indésirables découverts tardivement, les milliards seront déjà bien au chaud dans un paradis pour argent.
- Source : Avic – Réseau International