Un vent mauvais souffle sur la France

Ces élus sans envergure, n'existant que par leurs outrances et dont les tribunes accordées ne sont que des instruments d'audience utilisés par les médias, sont autant de sésames pour le plus vil des populismes.

Entre chômage exponentiel et misère croissante les ¾ des Français se démènent pour survivre. Et pendant ce temps quelques illuminés guidés par une extravagante Barjot, en mal de reconnaissance médiatique, s’agitent autour du mariage pour tous. Mais là n’est pas le plus grave : Pareils aux pires dictateurs acculés au départ, ils mettent en première ligne de leur futile combat des enfants comme boucliers de leurs débordements, parfois sous les salut nazi, bravant l’autorité Républicaine et les fondamentaux de

Dans le même temps, la mise en examen de Nicolas Sarkozy sous la qualification infâmante d’abus de faiblesse suscite une autre levée de boucliers, rhétorique celle-là, mais lourdes de conséquences. Quand un élu de la République, parlementaire, s’autorise à dénigrer le travail de l’institution judiciaire jusqu’au délit public d’outrage à magistrat, ne semblant craindre rien ni personne, alors le lien social, ciment de notre vivre ensemble se délite, et la politique se discrédite jusqu’à l’écœurement, engendrant des actes irraisonnés chez les plus radicaux.

Quand j’entends certains soutiens de l’ex Président, du haut de leur suffisance, persuadés d’impunité, déblatérer leurs remarques vitriolées avec l’assurance des arrogants imbéciles, alors je ne m’étonne pas que la France aille si mal. 

Et que dire de l’affligeant spectacle que nous offre tous les mardis et mercredis l’Assemblée Nationale. Cette enceinte sensée représenter le peuple qui n’est en fait qu’une immense cour de récréation où d’insolents enfants gâtés de la République s’affrontent dans un chahut indescriptible, faisant primer le parisianisme sur l’intérêt général.

Le mal Français est là. Un monde politique déconnecté de la réalité quotidienne des Français et des élus traînant plus de casseroles qu’une cadillac de jeunes mariés, qui viennent allègrement nous donner des leçons de justice et de comportement.

Et l’on entend s’élever la clameur autour de Mélenchon qui prétend ne rien lâcher. Mais que détient-il d’autre que sa stérile rhétorique, juste bonne à haranguer les crédules mais vaine à réformer le paysage politique puisqu’il refuse de participer à cet effort au sein du gouvernement.

Reste le Front National dont on sait qu’il à toujours fait germer ses idées dans le terreau du désespoir, sans apporter d’autres solutions que le chaos. Alors oui, s’il faut prêter au front national un avenir politique, c'est certain, un vent mauvais souffle sur la France.