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Après le godemichet place Vendôme, le vagin de la reine dans les jardins de Versailles

Auteur : Boulevard Voltaire | Editeur : Stanislas | Mercredi, 03 Juin 2015 - 18h59

Vous prévoyez bientôt une sortie en famille au château de Versailles, ce haut lieu de résidence de Louis XIV, le « Roi Soleil » ? Accrochez-vous, l’art contemporain vient d’y faire son retour.

En effet, grâce à la présidente du lieu, Catherine Pégard, à « son courage et à sa générosité », Anish Kapoor, artiste londonien dont le« travail n’a aucune vocation décorative » – quelle bonté de nous prévenir -, a eu l’idée d’installer deux œuvres « à connotation sexuelle » dans le domaine du château. Oui, à Versailles.

La première, face au tableau de David, un canon qui tire cinq kilos de cire, « une matière évoquant des corps en bouillie », un « symbole phallique » censé interroger« sur la violence de notre société contemporaine ». Qu’on se rassure, l’œuvre préserve « l’intégrité de ce lieu historique ».

La seconde, face au château, non plus un symbole mais une sculpture en acier de 10 m de haut, pesant plusieurs tonnes et entourée de blocs de pierre. « C’est quoi, ça, maman ? – C’est, heu… le vagin de la reine qui prend le pouvoir ». Ou comment passer d’une balade charmante à un cours d’anatomie et de violence sexuelle.

En prime, un bassin spécialement conçu pour « créer le mouvement perpétuel » et, dans les allées du bosquet de l’Étoile et de son labyrinthe intérieur, un « énorme cube en bois percé de tunnels » que vous pourrez emprunter. Tellement mieux que d’admirer les parterres de fleurs et les petits oiseaux.

Anish Kapoor, le pessimiste, l’avoue : la tonalité de sa démarche est « sombre »parce que son but est de mettre en garde « … contre le sentiment anti-islam qui se développe en Angleterre et ailleurs ». Vous comprenez le rapport entre l’islam, un symbole phallique et un vagin ? Moi non plus.

Anish, l’artiste, est aussi un comique. Quand il voit des « œuvres d’art et des monuments réduits en poussière par des terroristes, une tragédie motivée par le cynisme […] », il se demande « sur quelle planète on vit »… Les visiteurs de se poser assurément la même question en découvrant le nouveau Versailles !

Pourtant, Anish n’en manque pas non plus, de cynisme ! « En détruisant le passé, impossible de comprendre le présent. Il ne faut pas fuir ses responsabilités », dit-il. Si ces dernières consistent à recouvrir les splendeurs témoignant de notre passé par des laideurs, témoins de notre présent, l’objectif est pleinement atteint.

Anish Kapoor, artiste œcunémique, figurera sans aucun doute parmi « les quatre grands de l’art contemporain » reconnus pour leur propension « au scandale et la remise en cause des dogmes sociaux ». Et c’est bien tout ce qui leur reste, à ces prétendus artistes – choquer, humilier, salir, sexualiser à tout prix -, ces serviteurs d’un pouvoir qui leur donne tout pouvoir, et qui s’emploie à effacer la France d’avant 1789.

Le but de Kappor ? « Bouleverser l’équilibre et inviter au chaos. » C’est gai, pour un dimanche avec les enfants ! Pire : s’il se « met à réfléchir, c’est mort ». Chiche !


- Source : Boulevard Voltaire

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