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Vendredi, 17 Mai 2024

Destruction de la France, il ne reste plus que La Marseillaise et le 14 Juillet, mais peut-être plus pour longtemps…

Auteur : Daniel Martin | Editeur : Walt | Lundi, 01 Juin 2015 - 20h18

Tout était prévu, programmé, la destruction de la France jusqu’à sa disparition afin qu’elle puisse être intégrée et digérée par un projet européen qui n’a rien de bienveillant ni de démocratique, en attendant qu’une pieuvre plus colossale encore ne s’en empare: le Tafta. Bien sûr, il reste quelques vestiges, mais les plus grands pans de ce qui faisait la richesse de notre pays n’existent plus vraiment…

Notre bourse est en Angleterre, notre banque centrale est européenne, nos frontières n’existent plus vraiment, les décisions sont prises à hauteur de 80% à Bruxelles, nos vignobles sont de plus en plus chinois, notre système scolaire est aligné sur les exigences de diverses communautés, même notre Marianne n’est plus vraiment française, la dernière sur les timbres est ukrainienne. Et tous les points sont concernés, la France est ravagée. Il ne nous reste vraiment que la fête nationale et la Marseillaise, mais pour combien de temps... Car ils parlent maintenant de changer la date du 14 Juillet, et de remplacer la Marseillaise, j’ai honte de voir mon pays comme cela…

Tout a commencé quand Christiane Taubira, ministre de la Justice, n’a pas chanté l’hymne national. De multiples réactions sont nées de cette polémique : doit-on abandonner la Marseillaise ? C’est une option que défend notre Daniel Martin, qui va même plus loin.

La Marseillaise, épisode 2.

Rappel de l’épisode précédent : Christiane Taubira n’a pas repris la Marseillaise en choeur. Ce qui a provoqué une levée de boucliers d’une partie de la droite et du FN, certains appelant même à sa démission. C’est maintenant au tour du comédien Lambert Wilson de s’exprimer.

Entre autres, il déclarait mardi dernier au micro de RTL :

« Elles sont épouvantables les paroles de la Marseillaise, elles sont sanguinaires, elles sont d’un autre temps, elles sont racistes, elles sont xénophobes ».

Ces propos avaient été décortiqués et critiqués dans toute la presse.

En réclamant le changement des paroles de cette chanson, l’acteur rejoint ainsi d’autres personnalités telles que Théodore Monod qui taxait également la Marseillaise de violente, raciste et xénophobe.

Il ne faut pas changer les paroles mais… l’hymne

Finalement, il ne s’agit pas de changer les paroles, mais la Marseillaise en tant qu’hymne national.

La Marseillaise est et reste d’abord un chant guerrier. A l’origine révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s’est imposée progressivement comme un hymne national.

C’est en 1792, suite à la déclaration de guerre par la jeune monarchie constitutionnelle française à l’Europe dynastique du Roi d’Autriche, que Claude Robert Rouget de Lisle composa ce chant. Officier français en poste à Strasbourg, le jeune homme crée, dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, chez le Baron Dietrich (maire de la ville) ce « Chant de guerre pour l’armée du Rhin ».

Cette chanson est alors reprise par les fédérés de Marseille participant à l’insurrection des Tuileries le 10 août 1792.

De la célébration des martyrs au karaoké d’estrade

Son succès est tel que cette chanson est déclarée chant national le 14 juillet 1795.

Interdite sous l’Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l’honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle.

La IIIème République (1879) en fait un hymne national puis en 1887 c’est une « version officielle » qui, après avis d’une commission, est adoptée par le ministère de la guerre.

En septembre 1944, une circulaire du ministère de l’Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour « célébrer notre libération et nos martyrs» .

Le caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans les Constitutions de 1946 et de 1958 (article 2).

Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles et sportives, au point de devenir parfois un véritable « karakoé d’estrade », selon la formule de la ministre.

Article en intégralité sur Leplus.nouvelobs.com


- Source : Daniel Martin

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