www.zejournal.mobi
Lundi, 29 Avr. 2024

Parti Socialiste, crise et trahison : sauver les apparences pour sauvegarder leurs sièges

Auteur : Libertad14 | Editeur : Walt | Samedi, 08 Nov. 2014 - 22h03

Le parti Socialiste est en crise, le mécontentement des plus démunis gêne considérablement l’aile gauche du PS. Déjà la lutte des tendances fait rage entre les partisans de Hollande et les frondeurs qui condamnent le gouvernement autrement dit leurs propres camarades sans pour autant apporter des propositions convaincantes.

Ne nous y trompons pas, leur objectif est de sauvegarder, dans le naufrage, leurs sièges d’élus. De même sauvegarder leurs revenus et d’empêcher une éventuelle poussée de la gauche communiste.

Ils parlent même de changer le nom de leur parti : sauver les apparences mais conserver sur le fond l’essentiel de leur raison d’être. Ils (Walls) vont même jusqu'à parler de progressisme dans leurs propositions alors que leur politique est basée sur un conservatisme des plus sectaires.

Le premier ministre parle de relance économique. Mais il semble ne pas comprendre que la relance de la consommation passe par une augmentation du pouvoir d’achat et par la création et le maintien des emplois. Or, le patronat particulièrement le MEDEF continue la liquidation du parc industriel en faisant pression sur un gouvernement incapable de prendre des sanctions à l’égard des patrons qui suppriment des emplois et qui délocalisent leur production. Ce gouvernement socialo-réformateur va même jusqu'à encourager ces pratiques en faisant d’énormes cadeaux comme le pacte de responsabilité en passant par des emplois aidés qui sont tout bénef pour le patronat. De même en proposant le contrat unique qui mettrait fin aux CDD et aux CDI ce qui pour les patrons serait le fin du fin et leurs permettraient de gérer le personnel à la demande. Ils pourraient ainsi utiliser des travailleurs quand ils veulent, comme ils veulent, dans les conditions qu’ils imposeraient, en transformant le code du travail à leur avantage.

A un moment il faut arrêter de mentir, de prendre les travailleurs pour des ignares. Ce ne sont pas les patrons qui font la richesse d’un pays, mais la capacité à satisfaire les besoins et les moyens de les consommer. Plus il y aura d’emplois, plus il y aura de la consommation et plus il y aura des cotisations sociales qui rentreront dans les caisses des organismes sociaux. Ce n’est surement pas en réduisant le peuple au chômage et à la misère que la situation économique se redressera.

Depuis toujours, le patronat lutte contre les institutions publiques tentant systématiquement de mettre en échec tout ce qui pourrait faire de l’ombre à leur système politique.

Que ce soit dans le domaine social, le patronat doit des milliards d’euros aux caisses de retraite, sécurité sociale. Allant jusqu'à privilégier les retraites par capitalisation (organismes privés) qui s’opposent à notre système de retraite par répartition.

Dans le domaine de la santé, en concurrençant les hôpitaux de Paris (hôpitaux d’état) par des cliniques privées.

Dans le domaine de l’éducation par des écoles privées.

Dans le domaine de la fonction publique en privatisant partiellement et par petite touche la POSTE, l’EDF, le GAZ de France, la SNCF. Après les banques, la Régie Renault, les autoroutes, partout là où le privé est majoritaire, ils s’arrangent pour obtenir des subventions de l’état.

Le grand patronat a déclaré la guerre au social, son arme principale étant le chantage à l’emploi.

Comment un parti qui se dit socialiste et de gauche peut-il faire preuve d’autant de duplicité et trahir ainsi ceux qui avaient voté pour lui !! Comment peut-il être aussi aveugle devant les agissements du Patronat et du Capital ?

A ce niveau cela ressemble plus à de la complicité qu’à de la naïveté.

La classe ouvrière est cernée de partout, toutes les forces capitalistes se sont unies que ce soit l’UMP, Le F.N, le P.S tous sont des agents du Capital.

Pour s’en sortir, seule une volonté révolutionnaire et progressiste permettra de mettre fin à ces politiciens gangrénés par l’attrait du pouvoir et du fric. Cela ne se fera qu’avec l’union de l’ensemble des travailleurs, des retraités, des chômeurs, des petits paysans.


- Source : Libertad14

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...