Euroscepticisme contre eurofascisme
On apprenait cette semaine, dans le quotidien britannique, The Daily Telegraph, que le Parlement européen allait se doter d’un programme d’ « analyse qualitative des médias » et d’outils de surveillance de l’opinion publique ». Le coût de ce projet, qui n’est pas encore totalement validé, serait d’environ 2 millions d’euros, dont la moitié proviendrait de nouveaux crédits.
On notera au passage que l’Union européenne n’hésite pas à réduire les aides aux plus démunis en pleine crise, mais qu’elle trouve aisément 2 millions d’euros pour faire sa propagande tout en nuisant à ceux qui ne sont pas dans le moule.
En effet, il s’agit bien de créer une cellule riposte, puisque les documents internes et confidentiels précisent que « les communicants institutionnels du Parlement doivent avoir la capacité de réagir rapidement de manière pertinente et ciblée, en rejoignant et influençant les conversations » sur les réseaux sociaux. Les documents recommandent qu’une « attention particulière soit portée aux pays qui ont connu une forte progression de l’eurosceptiscisme ».
Vive l’Europe, une Europe où la dictature avance à petits pas jours après jours.
Une Europe où l’on exclue ceux qui sont élus pas les urnes pour y imposer des hommes de la Goldman Sachs (Lucas Papademos, Mario Draghi et Mario Monti….. ).
Et que dire du scandale de la viande qui révèle un trafic énorme à l’intérieur de l’union européenne.
Un trafic qui touche de plus en plus de pays (Royaume-Uni, France, Allemagne, Suisse, Norvège, Autriche, Danemark…).
Selon la Direction générale de la répression des fraudes, le scandale concerne désormais 750 tonnes de viande, dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats frauduleux vendus dans treize pays européens.
Nous avons découvert au travers de cette affaire tout un circuit des plus complexes ou des traders sont utilisés afin de trouver la viande la moins chère possible.
Le monde de l’argent et les traders ont conduit des millions de gens à la rue et au chômage, et demain ils vont nous empoisonner ?
Que diront ceux qui trouvent toujours des excuses faces aux injustices de la mondialisation et de l’ultralibéralisme ?
Et bien les apôtres du genre viendront encore nous servir leur novlangue immonde pour nous dire que ce sont les consommateurs les responsables, tout comme les chômeurs sont les responsables de la crise.
On apprenait cette semaine que plus de 10% des agents de contrôles sanitaires avaient été supprimés sous le quinquennat de Sarkozy (on pourra dire qu’il aura fait du mal à la France celui-là, et il y en a pour souhaiter son retour), et que par conséquent, les contrôles sont moins sévères.
Aujourd’hui il ne s’agit « que » d’une fraude, mais si demain éclate un scandale sanitaire à la même échelle, que faudra-t-il faire ?
Continuer avec ce modèle ou l’on détruit les contrôles afin que certains fassent toujours plus de fric sur le dos de millions de consommateurs empoisonnés ?
Mais nous ne pouvons rien dire contre l’Europe, contre la mondialisation, tous ceux qui le font dans ce pays sont assimilés à la famille Le Pen. Tour à tour les Montebourg, Mélenchon, ou il y a peu encore Emmanuel Todd, ont été mis dans le sac du Front National.
Non, il ne faut plus avoir peur d’être contre cette Europe qui demain tuera en grand nombre au nom du fric, au nom des ultralibéraux qui sévissent partout dans les médias, au nom des agents de la Goldman Sachs qui sont à sa tête.
Stop à la folie des grandeurs, à la démesure.
Cette Europe là doit mourir, quitte à fermer les frontières, à reprendre son indépendance et sa souveraineté pour savoir qui l’on est et ce que l’on mange !