Un tiers des infirmières quittent leur boulot au bout de 2 ans et perdent confiance dans les vaccins
Il n’y a pas que les parents et les groupes anti-vaccinalistes qui se méfient des vaccinations. Beaucoup de médecins, d’infirmières et de professionnels de santé s’interrogent et finissent par réaliser la gravité des dommages que les vaccins peuvent engendrer. Les changements observés ces derniers temps chez les infirmières ont connu des niveaux records : plus d’un tiers de celles-ci quittent leur emploi au cours des deux premières années de service. La confiance dans les autorités de santé et dans la vaccination est historiquement à son niveau le plus bas.
Une étude dans le dernier numéro de « Policy, Politics & Nursing practice » révèle qu’environ 17,5 % des infirmières récemment diplômées quittent leur emploi au cours de la première année, et qu’une sur 3 (33,5%) le quittent au cours des deux premières années. Les auteurs soulignent de nombreux problèmes causés par ces changements et repris dans la littérature. Il semble cependant que de nombreuses infirmières sont tout simplement malheureuses et qu’un nombre croissant d’entre elles résistent aux vaccinations. Cette position pose des problèmes dans des régions où la vaccination a été rendue obligatoire.
Une étude parue dans la revue « Vaccine » et intitulée « Que se cache-t-il derrière le faible taux de vaccinations chez les infirmières qui s’occupent des nouveau-nés ? » (What lies behind the low rates of vaccinations among nurses who treat infants?) est-elle le prélude d’une résistance croissante à la vaccination des nourrissons dans les pays développés?
Ce qui est cependant malheureux est le fait que beaucoup d’infirmières qui refusent le vaccin pour elles-mêmes, continuent cependant d’administrer ces produits à des nouveau-nés pour protéger leur emploi. C’est tout à fait lâche, contradictoire et à tout le moins honteux, non seulement en tant que professionnelles de santé mais aussi en tant qu’êtres humains.
D’autres problèmes sont liés aux pressions que les médecins exercent sur les infirmières et qui induisent finalement les infirmières en erreur avec de faux sentiments de sécurité, leur faisant croire que les idées fausses des parents anti-vaccins ne sont fondées que sur des mythes.
Manque de confiance dans les autorités sanitaires
Dans les groupes de discussion, la majorité des infirmières ont exprimé, à divers degrés, leur manque de confiance dans les autorités de santé, surtout par rapport aux recommandations qui sont faites en matière de vaccinations.
Les infirmières ont exprimé leur frustration par rapport aux administrations s’occupant de la Santé. Elles se sont plaintes des traitements qu’elles ont reçus et qui ne respectaient pas leur personne.
Dans de nombreux pays, les infirmières ont fait part de leurs sentiments aux différents ministères de la Santé par rapport à la vaccination. Elles ne veulent pas qu’on leur dicte leur conduite. Elles veulent prendre elles-mêmes leurs décisions.
Commentaires concernant la grippe :
« Je me ferai vacciner si je le souhaite ; je suis adulte et responsable. Si je le veux je me ferai vacciner, peu m’importe ce que dira le médecin. »
Dans ce conflit entre elles-mêmes et leur profession, elles veulent avoir la possibilité de décider par elles-mêmes de se faire vacciner ou non.
Elles savent bien qu’elles doivent suivre des directives qu’on leur donne en ce qui concerne les soins à apporter aux nouveau-nés. Elles n’acceptent cependant pas aveuglément les recommandations en ce qui les concerne personnellement.
« Administrer des vaccins ou se faire vacciner n’est pas du tout la même chose…
Je puis personnellement être contre les vaccinations et pourtant ne pas m’opposer à la politique nationale de vaccinations. Se fait vacciner qui veut. »
« Je ne veux pas que l’on m’oblige à me faire vacciner, je ne veux pas, même si c’est obligatoire, même s’il s’agit de la coqueluche, je ne veux pas de vaccination. »
La plupart des infirmières ne se considèrent pas comme des modèles. Elles ne pensent pas qu’elles devraient révéler leurs croyances ou comportements personnels à leurs patients. Certaines infirmières cependant pensent que leur décision de ne pas se faire vacciner est problématique. C’est ainsi que des débats ont commencé entre les infirmières dans tous les groupes de discussion.
« Mes croyances, et ce que je fais en tant que personne ne concernent pas du tout ma profession. »
Dans de nombreux hôpitaux, les vaccins contre la grippe sont désormais obligatoires pour toute personne qui entre régulièrement à l’hôpital, y compris le personnel médical, les employés, les étudiants, les fournisseurs, ainsi que les bénévoles. Beaucoup d’infirmières sont confrontées à un choix difficile : soit elles acceptent de se faire vacciner, soit elles perdent leur emploi.
La peur des effets secondaires
Les infirmières ont fait état de leur expérience sur les effets secondaires des vaccins. Elles estiment que le risque de contracter la maladie, la gravité de la maladie elle-même ne valent pas le risque de se faire injecter un vaccin qui n’a pas été testé suffisamment longtemps pour que l’on en connaisse tous les effets secondaires. Ceci concerne surtout les vaccins contre la grippe et la coqueluche. Les infirmières sentent que les autorités les utilisent comme cobayes.
De plus en plus de médecins n’administrent plus le vaccin Hib (vaccin contre la méningite) à leurs propres enfants. Leurs raisons : un manque de préoccupation au sujet de la maladie, ainsi que la volonté de réduire au minimum les vaccins.
De même, un nombre croissant de médecins n’administrent plus le vaccin ROR (Rougeole-oreillons-rubéole) à leurs propres enfants auxquels ils veulent éviter l’administration d’un vaccin combiné. Ils sont également préoccupés par les problèmes de sécurité du vaccin. Ils préfèrent l’immunité naturelle à l’immunité induite par le vaccin. Ils possèdent également la conviction que des traitements spécifiques non médicaux permettent de résoudre facilement les cas de rougeole, des oreillons et de la rubéole. Des médecins non pédiatres retardent l’administration de la vaccination DTCa (Diphtérie–Tétanos-coqueluche) au-delà de 6 mois. 15% des médecins non pédiatres ne voudraient pas administrer la première dose du vaccin ROR avant l’âge de 2 ans. Ces différents choix que les médecins font pour leur propre famille semblent bien refléter les mêmes préoccupations que celles des autres consommateurs informés de soins médicaux.
Un nombre croissant de médecins anti-vaccins
La plupart des médecins excluent de leur clientèle les patients qui ne veulent pas se faire vacciner, ainsi que les personnes qui posent trop de questions. Mais les choses évoluent : on rencontre aujourd’hui beaucoup de médecins qui tentent de faire tout leur possible pour informer au mieux leur clientèle sur les problèmes vaccinaux, ainsi que sur des méthodes alternatives. Il y a maintenant tellement de parents qui sont à la recherche de ce type de médecin que ces derniers sont inondés d’appels téléphoniques de parents qui veulent obtenir des conseils sur les alternatives à la vaccination. Le Dr Sears publie une telle liste, par état, sur son site.
Le vent tourne et le mythe de la vaccination va prendre fin
Les idéaux anti-vaccinaux des infirmières sont une indication de la résistance qui se manifeste de plus en plus à l’intérieur des cercles médicaux. Les principaux facteurs déterminants sont la crainte des effets secondaires des vaccins, ainsi que la méfiance envers les autorités de santé.
Ces attitudes et leurs conséquences sont, dans le futur, susceptibles d’influencer le comportement du public vis-à-vis d’autres vaccins. Finalement ce sont les médecins eux-mêmes, ainsi que les étudiants en médecine qui commenceront à douter de la « sagesse » vaccinaliste. Le château de cartes s’effondre et le public va finalement pouvoir se rendre compte des dessous du scandale vaccinal qui lui avait été imposé.
- Source : Dave Mihalovic