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Les méfaits des ondes radio reconnus par la NASA en 1981

Auteur : Sosthène Berger | Editeur : Walt | Mardi, 13 Mai 2014 - 13h12

Dès 1981, l’essentiel des dangers liés à l’exposition des organismes humains aux radiofréquences micro-ondes étaient connus et recensés explicitement par l’agence spatiale américaine (NASA), dans son rapport Electromagnetic Field Interactions with the Human Body : Observed Effects and Theories (Interactions des Fréquences électromagnétiques avec le corps humain : Effets observés et théories). Ceci y compris les symptômes de l’électrohypersensibilité (EHS) qui ne sont toujours pas connus par l’essentiel des médecins, ni reconnus par nos autorités, 33 ans plus tard!

Ce qui est remarquable dans ce rapport est qu’il recense les effets physiologiques des radiofréquences sur les humains – à l’exclusion des animaux -, dans des densités de puissances faibles et dites athermiques. Aujourd’hui encore, nos autorités et les acteurs de la téléphonie mobile réfutent qu’il puisse y avoir des effets physiologiques en dehors des densités de puissances dites thermiques.

D’autre part, ce document voulait contribuer à éliminer une confusion mondiale concernant les limites d’expositions à ces radiofréquences micro-ondes. Ce fut en vain car aujourd’hui encore, les limites d’expositions sont basées sur les effets thermiques d’une irradiation unique de 6 minutes qui ne devait pas compromettre la vie d’un sujet sain, alors que nous sommes irradiés en permanence 24 sur 24 et 7/7, y compris nourrissons, enfants, femmes enceintes, personnes malades et âgées.

Le rapport de la NASA donne même une ébauche d’explications du processus d’initiation de cancers suite à l’exposition prolongée aux radiofréquences en évoquant une asphyxie des cellules suite à une fuite des électrons hors des cellules due à l’irradiation aux fréquences électromagnétiques.

Voici de manière plus détaillée des extraits du document.

Par exemple, le tableau 11 résume les effets perçus par des personnes travaillant dans des champs électromagnétiques de fréquences radio, ce qui est le cas d’une très large majorité d’entre-nous aujourd’hui avec les téléphones portables, sans fils DECT, Wi-Fi, BlueTooth etc.

Céphalées, fatigue oculaire, vertiges, troubles du sommeil nocturne, somnolences diurnes, irritabilité, sentiments de peur, tension nerveuse, dépression, troubles de la mémoire, réactions hypocondriaques, insociabilité, douleurs musculaires et aux alentours du cœur, difficultés respiratoires, transpiration des extrémités augmentée, difficultés sexuelles.

Quant à elles, les manifestations cliniques énoncées dans le tableau 12 sont : bradycardie, hypertension, perturbation du processus endocrinien, hyperactivité de la glande thyroïde, épuisement du système nerveux central, sensibilité diminuée de l’odorat, augmentation de l’histamine sanguin, perturbation du processus endocrinien, avec plaintes de fatigabilité augmentée, maux de tête périodiques ou constants, irritabilité extrême, somnolence au travail.

Dans le tableau 14, en plus de certains effets déjà recensés, on trouve en outre : dysfonctionnements du système nerveux central végétatif, pathologie liées à la thermorégulation, modifications cardiovasculaires, élévation du cholestérol, gastrites et ulcères, désordres électroencéphalographiques, hypotension, hypertension, maladie des micro-ondes (EHS), élévation de la glycémie à jeun, etc.

Le tableau 15, en sus de certains des effets précédents, montre aussi tout un panel d’effets sur la formule sanguine : diminution des érythrocytes, des leucocytes, augmentation des lymphocytes, des thrombocytes, etc.

Le déclin de la qualité du sperme qui fait beaucoup parler de lui aujourd’hui était déjà évoqué dans le tableau 16 dans les termes suivants : une diminution de la fonction sexuelle et de la spermatogenèse ainsi que des modifications de la chimie des protéines sanguines et des changements chromosomiques des leucocytes.

Danger de mort subite du nourrisson, effets neurasthéniques, fertilité mâle diminuée, et promotion du cancer sont répertoriés dans le tableau 18.

La figure 15 montre qu’après 10 ans d’exposition, 50 à 60 % des personnes exposées sont victimes de céphalées alors qu’elles n’étaient que 20 à 30 % la première année. On en perçoit un effet cumulatif qui ne met personne à l’abri des effets nocifs s’il est suffisamment longtemps irradié.

En conclusion, les dangers sanitaires liés à l’utilisation du sans-fil-à-tout-prix et en toute occasion sont connus depuis des décennies par les scientifiques, mais parfaitement bien occultés et cachés par nos autorités et les industries auxquelles cette ignorance des consommateurs profite aux entreprises par milliers de milliards de dollars à l’échelle planétaire!

Quand donc ces industries se tourneront-elles vers des technologie biocompatibles, telle que la communication par la lumière sans fil (Li-Fi ou Light Fidelity) ou via la fibre optique? Lorsque nous serons assez nombreux à être dûment informés et à choisir de privilégier notre santé et notre longévité ainsi que celles de nos enfants plutôt que le confort immédiat d’une connexion sans fil.


- Source : Sosthène Berger

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