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Dimanche, 08 Sept. 2024

La gauche s’entredéchire déjà pour savoir qui sera le larbin de Macron

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Lundi, 08 Juill. 2024 - 14h46

Marine Tondelier, qui vole plus haut que son cul depuis que Le Monde a écrit qu’elle s’imposait « en figure politique centrale » (avant le second tour), donne ses ordres à la gauche LFI, qui a fêté la victoire du 7 juillet comme étant la sienne. Alors qu’il s’agit d’une coalition de tout le spectre politique mainstream contre le RN.

« Un bon Premier ministre doit apaiser le pays, doit fédérer dans son propre camp (...) [Mélenchon] avait dit lui-même qu’il ne voulait pas s’imposer et toute une partie du nouveau Front populaire avait dit qu’il ne voulait surtout pas que ce soit lui. Pour moi ces réponses étaient convergentes. C’était pas parti pour que ce soit Jean-Luc Mélenchon. »

La réchauffiste a le melon, suite au vote anti-RN du dimanche. Elle se voit déjà en haut de l’affiche, et commence même à donner ses ordres de purge. Déjà, fin 2023, elle se plaçait du côté du pouvoir profond pour demander à LFI de purger ses Palestiniens. Hallucinant.

Bientôt elle va demander à ce qu’on déclare la guerre aux Russes, s’alignant sur le désir profond du Glucksmann.

Aussitôt après cette menace d’exécution du Lider maximo du Grand Orient macronisé, sa lieutenante, la torride Mathilde Panot, a défouraillé sur Tondelier.

La bataille entre les rouges et les verts ne doit pas occulter les socialistes, qui sont revenus dans le game en totalisant presque autant de députations que LFI (64 contre 71). Étrangement, le Glux fait profil bas, ce qui signifie qu’il brigue déjà un gros poste dans le futur gouvernement d’union antinationale. On prie pour que ce ne soit pas les Affaires étrangères, ce qui nous mettrait tout de suite en risque de guerre contre la Russie.

Derrière l’agent de la CIA, il y a le petit Faure, qui crie encore dans le désert. Lui, personne ne l’écoute, tous les journalistes ont les yeux tournés vers Hollande, qui redevient député, et qui était si sympa et drôle avec les journalistes. Moins avec les Français, ces sans-dents... Quant à Manuel Valls, on ne l’a pas encore entendu proposer ses services, peut-être attend-il ce qui va sortir de la cheminée de l’Élysée...

En face de ce bordel dont la gauche ne se sortira jamais, le RN digère sa pseudo-défaite : annoncé grand gagnant d’élections non truquées le 30 juin, il ressort lessivé de ses espoirs de majorité absolue et même d’alliance avec les ciottistes. Cependant, ce seul contre tous ne doit pas faire pavoiser les macrono-mélenchonistes : le RN monte inexorablement, et certains sont très contents de voir que le pays va s’enfoncer encore dans la crise ultralibérale, validée en plus par une gauche soumise. Autrement dit, la gauche participe à l’effondrement. Elle ne va évidemment rien sauver, puisque c’est la Banque qui décide.

On a malgré tout eu droit, de la part du Monde, à un magnifique titre à l’ouverture « Au Rassemblement national, l’amertume et le déni après le second tour des législatives 2024 ». Le chapô vaut le détour :

"Le parti d’extrême droite n’a pas réussi à confirmer les larges succès obtenus aux européennes et au premier tour, et ne veut pas encore se poser de questions sur ce qui lui a coûté la victoire annoncée".

Ce serait donc une défaite du RN à cause du RN (un parti fasciste, raciste), rien à voir avec le front commun du Système avec toutes ses forces possibles et imaginables contre le parti national. Mais pourquoi donc le RN n’a t-il pas rallié à lui toutes les forces du Système, par exemple la Macronie et les médias, pour l’emporter largement le 7 juillet ?


- Source : E&R
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