L’ONU dénonce les soldats israéliens lâchant des chiens sur les détenus palestiniens

Laurence a répondu par écrit aux questions d’Anadolu concernant ces pratiques, soulignant également les actes de violence sexuelle et l’utilisation d’un Palestinien blessé comme bouclier humain en Palestine occupée.

«Nous avons connaissance d’informations selon lesquelles des chiens auraient été lâchés sur des détenus, entraînant dans certains cas des attaques et des morsures», a déclaré Laurence.

Les atrocités inimaginables d'Israël

L'armée israélienne a lâché un chien policier sur une vieille femme palestinienne, afin de la forcer à quitter sa maison. pic.twitter.com/ktd49fx2Dp

— Nouvelle Aube - Yeni ?afak Français (@nouvelleaubefr) June 26, 2024

Il a ajouté :

«De telles actions constituent de graves violations des obligations d’Israël en vertu du droit de l’occupation concernant les personnes protégées et du droit international des droits de l’homme concernant les droits individuels à la vie et à la santé, l’interdiction absolue des traitements et des punitions inhumains ou dégradants».

Laurence a également répondu à une question sur un incident où un Palestinien blessé par les tirs de soldats israéliens dans la ville de Jénine en Palestine occupée a été attaché à l’avant d’un véhicule militaire pour être utilisé comme bouclier humain. Il a noté que le bureau régional du HCDH avait publié un communiqué de presse condamnant l’incident.

«En Palestine occupée, le HCDH condamne les violations continues et flagrantes du droit international des droits de l’homme et du droit humanitaire international contraignant pour Israël en tant que puissance occupante», indique le communiqué de presse.

Le 22 juin, des soldats israéliens ont attaqué une maison du quartier El-Jabariyyat à Jénine, blessant trois jeunes hommes par balle. Ils ont attaché l’un des blessés au capot d’une jeep militaire pour l’utiliser comme bouclier humain et ont empêché les équipes médicales de secourir les Palestiniens blessés.

Crédit Photo : ISRAELI ARMY / AFP /Archive
L'armée d'occupation avec leur chien lors d'une opération militaire dans la bande de Gaza.