Joe Biden atteint un niveau de déliquescence alarmant
Est-ce une bonne idée que Biden participe à un débat public en juin ? Comble de l’ironie, Trump a exigé qu’il passe un test de dépistage avant, l’accusant de “planer plus haut qu’un cerf-volant”.
*
Il est difficile de concevoir qu’un président américain soit responsable d’une politique étrangère aussi désastreuse. Les États-Unis ont toujours été destructeurs et génocidaires, mais ils réussissent généralement au moins à un certain niveau, même si les conséquences de leurs actions sont désastreuses. Toutefois, la politique américaine à l’égard de Gaza, de la Russie, de la Chine et de l’Iran a conduit à des défaites stratégiques humiliantes et à l’effondrement de la réputation des États-Unis. Biden a été un désastre de relations publiques encore plus cuisant que les pitoyables Trump ou Bush jr, ce qui n’est pas rien.
Non seulement les États-Unis ont à leur tête un belliciste sioniste plus fanatique que l’homme qui a détruit l’Irak et l’Afghanistan, mais ils ont aussi un président tellement frappé de démence qu’il passe son temps à s’imaginer des choses qui ne se sont jamais produites. Il ne s’agit pas ici d’une petite confusion, mais d’un aperçu de l’esprit défaillant et haineux de M. Biden.
Au Morehouse College, Biden a encore prononcé un discours délirant avec ses petits yeux plissés et démoniaques, et il a raconté le style de scénario de cauchemar qui pourrait laisser penser qu’il est le scénariste du Mossad. Biden a décrit comment il a
“vu des images de [Palestiniens] attachant une mère et sa fille avec une corde, versant du kérosène sur elles, les brûlant et les regardant mourir”.
Je suppose que ce n’est qu’une question de temps avant que la Maison Blanche ne démente l’existence de telles photos, tout comme elle l’a fait avec l’affirmation de Biden sur les bébés décapités. Si de telles images avaient existé, Israël en aurait abondamment fait état au cours des sept derniers mois. Il les aurait montrées avec jubilation à tous les journalistes en disant :
“Vous voyez, c’est pour cela que nous devons commettre un génocide !”et ces journalistes auraient répondu : “Oui, vous avez bien raison, c’est bien pour cela que vous devez commettre un génocide !”.
Quand Israël rate-t-il une occasion de justifier un génocide ? C’est leur sport national.
L’histoire de Biden aurait facilement pu être tirée du même manuel que l’histoire inventée par Bush à propos des Irakiens qui enlevaient les bébés des couveuses, mais je ne pense même pas qu’il s’agissait d’un mensonge stratégique. Je soupçonne Biden et son équipe de s’asseoir autour d’une table et de discuter des lignes de propagande possibles, mais Biden est tellement sénile qu’il oublie les faits, mais pas ce que lui-même est prêt à dire. Je suppose que ses managers ont collectivement fait la grimace lorsque cette phrase est sortie de sa bouche.
Je peux toujours me tromper, bien sûr. Je ne sais pas du tout si Biden s’est écarté du script ou s’il a lu cette phrase à partir d’un téléprompteur, et honnêtement, je ne sais pas ce qui serait le pire. Peut-être vaut-il mieux avoir un vieil homme confus et dément qu’un homme qui profère de tels mensonges extraits d’un méchant scénario.
Des commentateurs sur internet se sont moqués de la situation, en publiant de fausses vantardises de Biden sur sa présence lors de l’alunissage et autres, et j’ai vraiment l’impression que si vous disiez à Biden qu’il était à bord d’Apollo 11, il vous croirait.
Biden essaie de suivre ce que ses conseillers lui disent, mais son cerveau est trop endommagé pour assimiler la propagande. Il descend d’Air Force One avec l’air aussi hébété et confus que quelqu’un qui vient de s’échapper d’une maison de retraite. Et ses gestionnaires pensent que ce serait une bonne idée de laisser cet homme participer à des débats télévisés en juin ?
Comble de l’ironie, M. Trump a exigé que M. Biden subisse un test de dépistage de drogues avant les débats, l’accusant de “planer plus haut qu’un cerf-volant”. La Maison Blanche refuse de révéler quels médicaments Biden prend actuellement pour donner l’illusion que ses facultés mentales sont encore à peu près intactes.
Plus sérieusement, ce serait une idée fantastique de soumettre tous les hommes politiques à des tests de dépistage de drogues. Certains États américains exigent que les gens soient soumis à un test de dépistage de drogues pour bénéficier de l’aide sociale, alors pourquoi ne pas soumettre ces salopards à un tel test ? Ce serait un excellent moyen de nettoyer le Congrès en se débarrassant de tous ces hypocrites. Au lieu de se disputer sur le moindre des deux fléaux, nous pourrions tous les emprisonner avec les lois qu’ils n’avaient l’intention d’utiliser que contre les Noirs. Ça, ça serait de la vraie Sécurité nationale.
Les politiques étrangères de Biden ont mis tout le monde en danger, s’aliénant à la fois la gauche et la droite et tous ceux qui préfèrent ne pas être atomisés par les rayons gamma. Seuls les centristes purs et durs le soutiennent encore, mais honnêtement, je ne vois pas pourquoi, et eux non plus. 77 % des Américains pensent que M. Biden est trop vieux pour gouverner, dont 69 % de démocrates, mais ses défenseurs prétendent que c’est faire preuve de discrimination anti-âge que de s’opposer à ce qu’un patient atteint de démence ait le contrôle du bouton nucléaire.
À Morehouse, M. Biden a tenté de reconquérir les jeunes électeurs et a donc assoupli sa position sur un ou deux points au cours de son discours. Personne ne peut dire quelle était la part de stratégie et quelle était la part de confusion. Personne ne sait exactement quelle est la position de Biden, pas même Biden lui-même, mais on lui a décerné un doctorat honorifique pour une raison ou une autre. Comme il ne semblait pas être le plus brillant des cerveaux avant sa démence, je ne peux que supposer que c’était pour qu’il se sente mieux dans sa peau, ce qui n’est pas si mal.
#Morehouse valedictorian, Deangelo Fletcher, calls for an “immediate and permanent ceasefire in the Gaza Strip” — met with applause from crowd and @POTUS behind him. pic.twitter.com/jlckIGES8C
— Garrison Hayes (@garrison_hayes) May 19, 2024
Biden a applaudi lorsque Deangelo Fletcher a appelé à un cessez-le-feu immédiat, semblant oublier que son administration a opposé à plusieurs reprises son veto à tout cessez-le-feu, qu’il a autorisé sans raison, il y a quelques jours, la livraison de 700 millions de dollars de munitions pour des chars d’assaut et qu’il envoie des armes à Israël toutes les 36 heures. M. Biden a également accepté par erreur d’envoyer à Israël de nombreuses autres cargaisons d’armes au cours des prochains mois. Au moins, il a appelé au cessez-le-feu, ce qui prouve qu’il veut la paix.
M. Biden affirme qu’il travaille à une solution pour le Moyen-Orient, mais une solution qui n’implique pas l’arrêt des livraisons d’armes à Israël. Une solution où Israël bombarde Gaza et où les Palestiniens ne ripostent pas. Une solution où les Palestiniens se laissent tuer pacifiquement.
Dans un revirement inattendu, Joe Biden déclare désormais soutenir les “manifestations pacifiques et non violentes”, alors que ses policiers répriment les manifestations pacifiques par la violence. M. Biden a déjà qualifié les manifestants de terroristes, si bien que ses propos semblent aussi authentiques que Melania envoyant une carte de la Saint-Valentin à son mari bien aimé.
Les soutiens de Joe Biden célèbrent le fait que le discours s’est déroulé sans perturbation, mais un manifestant a brandi un drapeau palestinien et d’autres lui ont tourné le dos. Des étudiants ont quitté les lieux, dégoûtés, mais les personnes assises dans le carré VIP ont scandé “encore quatre ans !”. Les gens dotés d’une conscience sont peut-être en colère contre le président, mais au moins les VIP sont heureux, c’est déjà ça.
M. Biden a qualifié avec délicatesse le génocide de Gaza de “crise humanitaire”, ce qui est à peu près aussi exact que de qualifier l’holocauste de “malheureux incident”. J’ai beau critiquer Biden, il y a eu des moments où il a presque dit ce qu’il fallait, et c’est un demi-pas dans la bonne direction. Il reconnaît que la situation des Palestiniens est intenable, ce qui n’était pas le cas auparavant.
“Que se passe-t-il à Gaza, quels sont les droits du peuple palestinien ?” a demandé M. Biden.
Que l’homme qui ne faisait preuve d’aucun compromis adoucisse ses propos indique que les électeurs désabusés lui forcent la main. Ce qui prouve que ceux qui ont décidé que le génocide ne constitue pas un point de non-retour n’auraient pas dû soutenir inconditionnellement le plus sénile des deux fléaux. La pire chose que vous puissiez faire en tant qu’électeur est de ne pas utiliser votre influence pour exiger mieux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous nous trouvons dans un tel pétrin.
Traduction : Spirit of Free Speech
- Source : Council Estate Media (Etats-Unis)