La directrice de Radio France, Adèle Van Reeth, avoue : Nous censurons les voix discordantes « climatosceptiques » et « antivax » !
La directrice de Radio France, Adèle Van Reeth, a récemment confirmé que les médias publics ne donnaient pas la parole à ceux qui ne partagent pas leur ligne éditoriale, en particulier sur les questions du réchauffement climatique et de la vaccination. Cette déclaration de Madame Raphaël Enthoven relance le débat sur la liberté d'expression et le rôle des médias publics.
Dans une interview, Adèle Van Reeth a déclaré que Radio France ne donnait pas la parole aux « climatoceptiques », aux « antivax » et aux « fachos ». Selon elle, en tant que service public, Radio France a pour mission « de servir l’intérêt général » et de « promouvoir certaines valeurs ». Elle a également affirmé que Radio France allait plus loin que France Inter en ce qui concerne la cause écologique, en ne donnant pas la parole aux « cerveaux malades » qui propagent des « thèses complotistes ».
Et tranquille @AdeleVanReeth se vante de censurer les « climato-sceptiques »… avec autorité en plus !
— Eric Morillot (@EricMorillot) April 23, 2024
« Servir l’intérêt général ».
Ça ose vraiment tout.
Et @Sonia_Devillers en bonne exécutante de rajouter « évidemment » suite aux propos de sa boss.@franceinter le naufrage. pic.twitter.com/CQYNL5Po4Z
Cette déclaration est une forme de censure et une atteinte à la liberté d’expression et confirme la dérive totalitaire et contre-productive de la part de Radio France. Adèle Van Reeth a répondu à ces critiques en affirmant que Radio France ne « blacklistait » pas des personnes, mais des idées. Elle a également précisé que tous les journalistes et climatologues étaient les bienvenus sur France Inter, à condition qu’ils ne soient pas des « bouffons du PAF ». La frontière entre les idées et les personnes est souvent floue : cette politique de censure est dangereuse pour la démocratie…
Cette polémique relance le débat sur le rôle des médias publics et leur devoir de neutralité. Les médias publics ne doivent-ils pas donner la parole à toutes les opinions, même celles qui sont minoritaires ou contestées, afin de garantir le pluralisme et la liberté d’expression ?
Les opinions d'@AdeleVanReeth n'ont pas été repris, ni questionnés, ni complétés par la journaliste j'ai donc saisi l'@arcom et le @conseildeonto. La jurisprudence Hertel se doit d'être respectée et si elle ne l'est pas avec les fonds publics on a un réel problème de… https://t.co/itaMb0ehMH
— Xavier Azalbert ? (@xazalbert) April 25, 2024
- Source : Le Média en 4-4-2