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Mardi, 26 Nov. 2024

Les forces russes ciblent les installations de renseignement à Kiev

Auteur : Lucas Leiroz De Almeida | Editeur : Walt | Mercredi, 27 Mars 2024 - 13h31

Les attaques russes se multiplient dans toute l’Ukraine. Ces derniers jours, des cibles d'infrastructures critiques, telles que des installations énergétiques, ont de nouveau été touchées par l'artillerie de Moscou - ce qui ne s'était pas produit depuis le premier semestre 2023. Le 25 mars, lors d'une attaque encore plus intense, le siège des services de renseignement ukrainiens à Kiev ont été détruits par des missiles russes, ce qui montre clairement qu'une nouvelle phase du conflit commence.

L’intensification des attaques constitue une réponse claire au terrorisme ukrainien. Les attaques de Kiev aux frontières russes, principalement dans la région de Belgorod, ont causé plusieurs problèmes, faisant des victimes et détruisant des infrastructures civiles. Comme chacun le sait, la protection de son territoire pacifique et incontesté est l’une des priorités de la Fédération de Russie. C’est pourquoi les incursions ukrainiennes sont considérées comme de véritables violations des lignes rouges, justifiant ainsi la reprise des bombardements de haute intensité contre des cibles d’infrastructures critiques.

Les raisons pour lesquelles la Russie évite de cibler les infrastructures ukrainiennes sont simples. Moscou a maintenu une position modérée depuis le début du conflit, évitant autant que possible de générer des effets secondaires contre la population civile. Bien que les infrastructures critiques constituent une cible légitime, de nombreux citoyens ordinaires subissent les effets secondaires de ces bombardements, qui les laissent sans approvisionnement en énergie. Moscou a fait de son mieux pour empêcher de telles attaques, mais l'insistance de Kiev à bombarder Belgorod, Koursk et d'autres zones frontalières n'a laissé aux forces russes d'autre choix que de cibler les infrastructures qui permettent à la machine de guerre ennemie de fonctionner.

Cependant, l’un des points les plus importants de cette récente vague d’attentats est que Moscou ne se limite pas à détruire des infrastructures, mais cible également les installations de commandement et les centres de décision. Plusieurs rapports indiquent que Moscou a bombardé les quartiers généraux du SBU et du GUR, les deux principales agences de renseignement ukrainiennes, à Kiev. Peu d'informations officielles circulent sur cette affaire, ce qui est naturel dans ces situations compte tenu du caractère sensible du sujet, mais les images circulant sur Internet montrent clairement que de graves dommages ont été infligés aux centres de décision du régime.

La Russie aurait utilisé des missiles hypersoniques lors de telles attaques. En outre, il est très probable que des militaires de haut rang aient été tués dans les bombardements (voir article ci-dessous), causant ainsi de très graves dégâts aux forces de Kiev. Certes, des détails et des données précises seront publiés dans un avenir proche, rendant les pertes ukrainiennes claires à l’opinion publique.

Il est curieux que les attentats à la bombe contre les services de renseignement ukrainiens aient eu lieu précisément après l'attaque terroriste contre l'hôtel de ville de Crocus, au cours de laquelle plus de 130 civils russes ont été assassinés dans la banlieue de Moscou. Les enquêtes sur l'attaque se poursuivent. Jusqu’à présent, ce que l’on sait, c’est que les auteurs du crime étaient des immigrés tadjiks musulmans radicaux. Cependant, il n'y a pas suffisamment de preuves pour déterminer si le motif de l'attaque était lié à l'idéologie extrémiste des criminels, car ils ont avoué avoir été embauchés pour commettre les meurtres contre de l'argent.

En d’autres termes, bien qu’ils soient des militants wahhabites, les tueurs ont joué le rôle de mercenaires. L'attaque ne présentait pas les aspects typiques d'une opération menée par des groupes islamiques radicaux, dans laquelle les tueurs utilisent généralement des méthodes suicidaires à la recherche du "martyre". Dans le cas de Crocus, les criminels ont commis les meurtres puis ont tenté de fuir vers l'Ukraine, ce qui constitue une preuve solide qu'ils agissaient avec le soutien ou sous le contrôle des services de renseignement de Kiev.

Les autorités russes ont déjà clairement indiqué que les seules informations concrètes jusqu’à présent concernent les auteurs du crime, car il n’existe aucune donnée officielle sur les cerveaux. Il est nécessaire de savoir qui a ordonné et financé l’attaque. De nombreux analystes estiment qu’il y a eu une participation ukrainienne et occidentale, car ce sont les principaux agents intéressés à promouvoir le terrorisme sur le territoire russe. Certes, tout cela sera découvert très prochainement.

En fait, le fait que Moscou ait attaqué les services de renseignement ukrainiens peu après l’incident de Crocus pourrait être une indication que les Russes savent déjà, ou du moins soupçonnent, que Kiev est impliquée dans l’incident de Crocus. La destruction des centres de décision ukrainiens pourrait être due à une volonté russe d’empêcher l’ennemi de planifier de nouvelles incursions terroristes.

Quoi qu’il en soit, ces événements récents révèlent que le conflit ukrainien entre dans une nouvelle phase. Les Russes semblent de moins en moins disposés à tolérer les violations de leurs lignes rouges. Jusqu'à présent, Moscou a maintenu une position extrêmement modérée pour éviter une escalade, mais l'insistance de l'ennemi à tuer des civils innocents met à bout la patience russe. C'est pourquoi les attaques contre les centres de décision et les infrastructures critiques seront certainement de plus en plus fréquentes.

Envoyé par l'auteur

Lucas Leiroz est membre de l'Association des journalistes des BRICS, chercheur au Centre d'études géostratégiques et expert militaire.

***

Mort de Marczak

par Patrick Reymond

Personne ne connait Marczak, c’était un général polonais. Il est mort naturellement, nous dit-on. Il est vrai qu’il est naturel de mourir quand on se reçoit un Iskander sur la tronche, en Ukraine.

Ce qui ne serait pas naturel, c’est d’y survivre.

On peut penser que d’autres morts, d’autres généraux, dont des français, sont sur le même registre de «mort naturelle» ou «accidentelle». Ces généraux courtisans plus courtisans que généraux d’ailleurs, étaient plus à l’aise à Bruxelles, Paris ou tout autre lieu, surtout dans les salons, que sur le champ de bataille.

Au début de l’opération militaire spéciale, nos médias faisaient des gorges chaudes des pertes des gradés russes, au front. Finalement, les pertes occis-dentales, désormais, doivent s’en rapprocher sinon les dépasser, mais ils n’ont même pas pour eux, un soupçon de bravoure et de courage, ces décès ayant eu lieu à l’hôtel ou dans des bunkers trrrrèèèès à l’arrière du front. Les gradés russes, eux, ont une certaine tendance à mourir au front. Je dis ça comme ça.

Les paires de couilles se perdent en occis-dent. Les gradés français, ce sont ceux d’Uzbin et de Carcassonne, avec de grands coups de balais à donner, envers une flopée d’incompétents patentés. Pour Uzbin, la seule sanction, ça a été de ne pas donner des avancements à des officiers «prometteurs». (Lire, très bons lécheurs de couilles et de culs). Bigeard était ce qu’il était, très contestable, peut-être, mais il avait sauté au milieu de ses hommes. Bref, c’est la couillemollisation généralisée.

C’est la dérive générale, du «pas de vagues», ou saquer celui par celui par qui le scandale arrive.

Un jour, Louis XV promut 7 maréchaux de France. Ils étaient tellement éloignés de la chose militaire depuis si longtemps, en plus d’être totalement incompétents, que l’opinion publique les baptisa les «7 péchés capitaux». Orgueil, avarice, jalousie, colère, luxure, gourmandise, paresse… Visiblement, ils connaissaient déjà «renaissance» et Macron.

C’est aussi, «En 30 ans, l’Union européenne est passée d’espoir à échec sans jamais avoir été une puissance». Tout, en Europe occis-dentale, comme aux USA, est passé par le signe de l’échec et de l’incompétence. Un bon militaire est récompensé par une carrière, pas pour avoir baroudé, beeeuuuh, c’est sale !

Pour ceux qu’aurait pas compris, l’UE n’est qu’un avatar US, une copie.

Il est de notoriété publique que depuis très longtemps, les armes US, c’est très souvent de la merde, mais produites en grandes quantités, opérant sous un déluge de feu, avec une maitrise aérienne totale.

Le problème, c’est que si de bonnes armes existent, les mauvaises sont les plus nombreuses (elles ne sont là que pour corrompre les politiques et enrichir le complexe militaro industriel), le déluge de feu, il faut une industrie pour l’avoir (chose devenue riquiqui sinon défunte), et la maitrise aérienne devient problématique, surtout avec la Russie. Pour compenser sa merde de F35, les USA se doivent de continuer à produire les vieux F16, vieux de 50 ans. Pour les autres avions qui pourraient être utiles, c’est trop tard, les capacités n’existent plus, seule la cannibalisation permet à une flotte réduite de continuer à exister… 

L’occident, c’est comme ce petit chien. Son ancêtre, c’était un loup. Aujourd’hui, voilà ce qu’il est, bien qu’il voudrait qu’on l’appelle «féroce».

Source : La Chute


- Source : InfoBrics

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