Jouissance républicaine : le CRIF fêtera son 80e anniversaire à l’Élysée

C’est quoi, le CRIF ? Une obscure assoce communautaire qui regroupe à peine quelques dizaines de personnes, mais dont le président a ses entrées à l’Élysée, comme conseiller occulte, pas officiel, vous voyez. Il y a même des Français, un peu paranoïaques sur les bords, qui ont imaginé que le président du CRIF était un peu le président de la France !

Les idiots : si Yonathan Arfi, l’actuel président en exercice, se présentait devant les Français, il n’obtiendrait même pas 0,001 % des votes. Donc vaut mieux être conseiller que se prendre une cartouche électorale, c’est plus sûr !

Au fait, pourquoi une telle impopularité ? C’est bien simple, Yonathan est un peu le ministre occulte de la Répression contre les patriotes :

Donc, 10 ans après ce pauvre Hollande, symbole du rabaissement de la plus haute fonction, le CRIF fête son anni au Château. Pour ses presque 80 piges, comme Brigitte, il se porte plutôt bien.

On sait pas d’où vient son fric pour engager tous ces avocats et faire tous ces procès aux patriotes français (oui, vous avez bien lu, ils font des procès contre les Français en France), mais ça participe du même principe obscur, ou occulte : il y a des choses qui ne doivent pas se savoir, en bas, en démocratie. Parce que ces choses ne sont pas très démocratiques ou républicaines ; et pourtant, ce sont ces mêmes gens qui n’ont que les mots démocratie et république à la bouche. Allez comprendre.

La réception, à laquelle nous ne serons probablement pas invités (ou alors le carton a été chouravé par un non-titulaire de la Poste), aura lieu lundi 18 mars 2024. Les heureux élus sont, par ordre d’importance, ou de trahison nationale : Macron, Attal et Darmanin.

Une réception sera organisée lundi soir à l’Elysée pour célébrer les 80 ans du CRIF

Les détails avec Sophie Heriaud, #i24NEWS, Paris pic.twitter.com/R5m015luHh

— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) March 16, 2024

On espère que les Français appauvris (par qui ?) ou en colère (contre qui ?) – les paysans, les infirmières, les pompiers, les Gilets jaunes, les petites patrons, les autoentrepreneurs, les prolétaires, les étudiants, la classe moyenne, bref, presque tout le monde – n’iront pas gâcher cette petite sauterie entre amis, par exemple en manifestant leur dénuement ou leur fureur devant les grilles, bien gardées, du Château des réjouissances.

Nota bene : sur la photo, on voit que l’ex-président du CRIF est tenu par Macron, qui a de la poigne. Kalifat est aux mains de notre président, qui semble terroriser le vieux à lunettes. Le président de la République a vraiment tous les pouvoirs, le malin !

C’était en 2019, et Macron dénonçait les méchants qui n’aiment pas le CRIF et qui jalousent son influence. Dans cet extrait choisi par L’Obs, malheureusement, le moment où les deux présidents se tiennent pas le bras a été coupé. Il y en a qui font pas bien leur boulot, là-bas.

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Macron a le temps de recevoir le CRIF, mais pas les paysans…

Ce soir, Emmanuel Macron, en plein agenda international chargé, met l’Elysée à disposition du CRIF pour fêter les 80 ans de cette étrange organisation très proche d’intérêts étrangers. Mais il annonce que, la même semaine, il n’aura pas le temps de recevoir les paysans, comme il l’avait pourtant promis lors de son mouvementé salon de l’agriculture. Voilà qui s’appelle avoir le sens des priorités : mieux vaut flatter un mouvement communautaire qui soutient un massacre massif de populations civiles, que traiter le problème de ceux qui nous nourrissent. On en prend bonne note.

On se souvient qu’en décembre déjà, en plein massacre à Gaza, Emmanuel Macron avait reçu le CRIF à l’Elysée pour célébrer Hanouca… Par quelle urgence particulière le Président reçoit-il à nouveau le CRIF à l’Elysée, quatre mois après une première invitation ? Visiblement, certaines communautés ont, plus que d’autres, leur rond-de-serviette au plus proche du pouvoir.

Bref, pour les 80 ans du CRIF, Macron organise une petite fête à l’Elysée.

En revanche, il n’aura pas le temps de recevoir le lendemain les paysans en colère, quoiqu’il leur ait promis cette rencontre à l’Elysée lors de son passage au Salon de l’Agriculture. Entretemps, il semblerait que rien n’ait vraiment bougé dans les discussions avec la FNSEA. La rumeur court même selon laquelle le plan “Phyto” serait relancé en avril. Bref, on comprend que Macron a roulé les paysans dans la farine, qu’il les a baladés, et qu’il compte réellement ne rien faire pour défendre l’agriculture française.

En revanche, soutenir Israël et Zelensky, ça, il a le temps.

Éric Verhaeghe - Le Courrier des Stratèges

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La justice française confirme la légalité du boycott d’Israël

par Roberto Ferrario

La cour d’appel de Paris a confirmé que l’appel au boycott de produits importés d’Israël fait partie de la liberté d’expression politique. Le 14 mars 2024, la juridiction française a suivi la jurisprudence établie par la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en juin 2020.

Dans son arrêt du jeudi 14 mars 2024, la Cour d’Appel de Paris a confirmé la relaxe de 11 militants qui avaient été poursuivis pour des actions de boycott dans des magasins de l’enseigne Carrefour à Mulhouse en 2009. Cette décision conclut près de 15 ans d’acharnement judiciaire de la part des parties civiles (Alliance France-Israël, Avocats sans Frontières, BNVCA, LICRA ou encore la Chambre de commerce France-Israël) et du parquet contre des militants anticolonialistes et antiracistes.

Bien que relaxés en 2011, ils avaient finalement été condamné en appel en 2013, décision confirmée par la Cour de cassation en 2015. Ces membres du Collectif Palestine 68 de Mulhouse saisiront la Cour européenne des Droits de l’Homme qui rendra une décision favorable en juin 2020. En effet, celle-ci a condamné la France pour avoir violé la liberté d’expression en condamnant les militants pro-palestiniens.

«Ils décideront finalement de faire annuler les condamnations subies, sur leurs casiers judiciaires. Ce qui fut obtenu par un arrêt de la Cour de Cassation en 2021, aux termes duquel un nouveau procès d’Appel (devant la Cour de Paris cette fois) a eu lieu. Celui dont nous venons de parler, et qui a donc probablement connu son épilogue ce jeudi 14 mars» comme le rapporte CAPJPO-Europalestine sur son site internet.

source : Bellaciao