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Dimanche, 22 Déc. 2024

Deux ans de vaccination anti-COVID-19 : les « vaccins » ont une efficacité négative

Auteur : Christian Leray | Editeur : Walt | Jeudi, 16 Févr. 2023 - 18h43

Afin de montrer l’efficacité de la vaccination, les autorités de santé (Santé Québec et l’INSPQ) ont publié des données censées le confirmer. Hélas, les résultats montrent l’inverse. À tel point qu’elles sont contraintes de les cacher. Cet article présente donc une analyse des données que la santé publique a rendu publiques et qui montrent qu’elle sait parfaitement que la balance bénéfice/risque des vaccins est négative.

Contamination et transmission

Rappelons que tout d’abord les autorités avaient repris le triomphal 95 % d’efficacité annoncé par Pfizer dans son communiqué du 18 novembre 2020. Efficacité « confirmée » par un autre communiqué de la compagnie publié le 1er avril 2021 et qui confirmait « une efficacité vaccinale de 91,3 % observée contre la COVID-19, mesurée de 7 jours à 6 mois après la seconde dose ».

Mais celles-ci avaient rapidement dû déchanter.

Ainsi, Benjamin Netanyahu, alors premier ministre d’Israël, déclarait, probablement le même jour (!), que « les 9 millions d’Israéliens doivent être vaccinés tous les 6 mois », preuve que l’on savait déjà que la « protection » contre la contamination diminuait rapidement… et qu’il faudrait recevoir une dose au moins tous les 6 mois. Ce qui allait s’avérer exact, puisque l’on est rendu aujourd’hui à 5 doses, et que cela n’est peut-être pas fini.

L’INSPQ (Institut national de la santé publique du Québec), réussissait même à se contredire en l’espace de quelques semaines. Afin de justifier le passeport vaccinal, il publiait tout d’abord une première étude qui montrait que « l’efficacité vaccinale contre toutes infections (asymptomatiques, symptomatiques, ambulatoires ou hospitalisées) causées par l’ensemble des SRAS-CoV-2 est supérieure ou égale à 89 % chez les personnes ayant reçu deux doses de vaccins à ARNm. » Il précisait même dans la section « Intervalle entre les doses » que l’efficacité vaccinale contre les infections reste stable pendant plus de 16 semaines.

Mais dans une deuxième étude publiée quelques semaines plus tard, l’INSPQ constatait finalement que « les données actuellement disponibles indiquent une diminution progressive de la protection des vaccins contre les infections au SRAS-CoV-2 dans tous les groupes d’âge. » L’INSPQ était en fait contraint à ce pas de danse afin de justifier la 3e dose, ce qui n’aurait pas été possible s’il avait continué de conclure que la protection conférée avec 2 doses était durable. Ce faisant, il se contredisait totalement.

Dès juillet 2021, au moment même où quasiment tous les gouvernements occidentaux mettaient en place le passeport vaccinal, à l’exception notable de la Suède et de l’Angleterre, qui ne semblent pas en avoir pâti, la directrice des CDC (les centres de contrôle des maladies, USA), Rochelle Walensky, reconnaissait que les vaccins « ne peuvent plus prévenir la transmission ». Tandis que La Dr Birx, ancienne coordinatrice pour le groupe de travail sur le coronavirus de la Maison-Blanche, déclarait sur Fox en juillet 2022 qu’elle « savai[t] que ces vaccins n’allaient pas protéger contre l’infection ». Le Monde publiait le 30 juillet 2021 un article intitulé Covid-19 : de nouvelles données suggèrent que les personnes vaccinées peuvent transmettre le virus. Il rapportait notamment que « le vaccin de Pfizer et BioNTech ne protégerait plus qu’à 39 % contre l’infection ».

Le tout alors que de nombreuses études montraient que les vaccins étaient inefficaces, comme par exemple celle-ci ou celle-là. Et que de nombreux articles, de la presse subventionnée et de revues scientifiques, montraient que des foyers de contamination se produisaient dans des lieux avec seulement des personnes vaccinées (notamment dans des hôpitaux et des CHSLD où il n’y avait en principe que des vaccinés).

On voit donc que la Santé publique savait quasiment dès le début que les vaccins ne protégeaient pas de la contamination et n’empêchaient pas la transmission.

Face à cet état de fait, les autorités ont alors progressivement reconnu à partir de l’été 2021 que les vaccins ne protégeaient ni de la contamination ni de la transmission, perdaient en efficacité avec le temps, ce qui a d’ailleurs permis de justifier la 3e dose (puis les suivantes)… et se sont réfugiées derrière la protection contre les « formes graves ».

Malheureusement, leurs propres données devaient infirmer ces déclarations.

50 % de la population mais 70 % des hospitalisations : quand les triples doses sont surreprésentés parmi les hospitalisations COVID-19

Lorsque l’on parle de formes graves, on parle des décès et des hospitalisations. Concernant ces dernières, il a été possible de mesurer l’efficacité des vaccins puisque la Santé publique a partagé les données des hospitalisations en fonction du statut vaccinal.

D’abord favorables aux vaccinés (en fait grâce à la classification des contaminés vaccinés depuis moins de 14 jours avec les non vaccinés puisque les primo vaccinés ont tendance à contracter les symptômes de la maladie justement lors des 2 premières semaines suivant leur inoculation), ce qui a permis aux autorités de dénoncer une « épidémie de non vaccinés », la tendance s’est peu à peu inversée. Voici ce que les données des autorités indiquaient le 4 juillet 2022 et que nous affichons dans notre tableau de bord :

Total des hospitalisations COVID-19 par catégorie d’âge en fonction du statut vaccinal au Québec : 30 mai au 26 juin 2022 (Semaines 22, 23, 24 et 25)

On voit que les vaccinés 3 doses, qui étaient 51,2 % de la population… représentaient 70 % des nouvelles hospitalisations COVID-19, soit un différentiel négatif de -18,8 points! Cela signifie que contrairement à ce que médias et autorités ont faussement asséné pendant des mois, les vaccinés sont en fait surreprésentés à l’hôpital. Au lieu d’une « épidémie de non vaccinés », c’est plutôt d’une « épidémie de vaccinés » qu’il faut parler.

La situation ne faisant que se dégrader pour les vaccinés, Santé Québec a alors tout simplement cessé de partager les données, le 4 juillet 2022 : un incroyable aveu.

Nous le répétons ici, ces constats sont tirés de calculs réalisés à partir des données partagées par Santé Québec, ce sont les données des autorités, nous n’inventons rien.

Mais ce n’est pas tout.

Quand 3 303 vaccinés décèdent de la COVID-19… contre seulement 147 non vaccinés

Comme le rappelle l’épidémiologiste français Laurent Toubiana, les indicateurs pour mesurer une pandémie sont avant tout les décès (puis les soins intensifs puis les hospitalisations). Cependant, les autorités de santé n’ont pas partagé les données des décès en fonction du statut vaccinal. Et quand on voit les résultats, on comprend pourquoi.

Ainsi, comme nous l’expliquions dans cet article, en vertu de la loi sur l’accès à l’information, nous avons demandé à Santé Québec les données sur les décès de la COVID-19 en fonction du statut vaccinal. Et les résultats ne laissent pas de place au doute : sur les 3 450 décès COVID-19 correctement catégorisés depuis le début de la 4e vague (la période étudiée va de juillet 2021 à juin 2022), 95,7 % (3 303) sont « adéquatement vaccinés » alors que 4,3 % (147) sont non-vaccinés. À comparer au taux de vaccination actuel (mais qui était inférieur au début et durant quasiment toute la période étudiée) de 84,8 %.

Comme le montrent le graphique ci-dessus et notre constat précédent sur les hospitalisations, il apparait donc que les vaccins sont inefficaces contre les formes graves. Pire : ils ont tendance à aggraver les symptômes.

Une preuve supplémentaire est donnée par les statistiques que publie l’INSPQ. La simple lecture des graphiques sur les hospitalisations et les décès montre des hausses étonnantes en 2022 :

Il y avait eu 15 000 hospitalisations COVID-19 en 2020… on est rendu à 51 000 en 2022!

Les données sont tout aussi déroutantes concernant la mortalité : on note une étonnante augmentation des décès COVID-19 entre 2021 (3 300 morts) et 2022 (5 800 morts).

Comment expliquer cela alors que la population est vaccinée à près de 85 %? N’est-elle pas censée être « protégée »? Pire, Omicron étant moins virulent que la souche de Wuhan, la situation devrait nettement s’améliorer. Pourquoi constate-t-on alors cette étonnante évolution? La seule explication est, comme nous l’avons montré plus haut, que les vaccins ont tendance à aggraver la situation.

Une hausse de 10% de la mortalité… mais aucun suivi des décès toutes causes en fonction du statut vaccinal

Rendu-là, on réalise que les autorités savaient :

  • depuis le début que les vaccins n’empêchent pas la contamination, comme l’a révélé la Dr Birx;
  • depuis au moins l’été 2021 qu’ils ne préviennent pas la transmission, comme l’a reconnu Rochelle Walensky. Ils ne le savaient pas déjà auparavant car comme l’a confirmé Madame Small, chargée auprès de Pfizer des marchés internationaux, l’essai initial n’avait pas permis d’évaluer l’impact sur la transmission;
  • que les vaccins n’empêchent pas des formes graves. Comme on l’a vu, leurs propres données montrent que les vaccinés sont surreprésentés parmi les décès et les hospitalisations. Ils ne peuvent donc pas ne pas le savoir. Et à contrario, l’arrêt du partage des données montre qu’ils tentent de cacher cette information.

Et encore ne parle-t-on pas ici des effets secondaires. Si Santé Canada affirme que les effets secondaires sont rares et que les bénéfices l’emportent sur les risques, il en va tout autrement dès que l’on regarde ailleurs. Par exemple le ministère allemand de la Santé reconnait un effet secondaire grave toutes les 5 000 injectionsLes données de la pharmacovigilance finlandaise montrent un effet grave… toutes les 2 000 doses. Au canada même, le ministre de la Santé de l’Ontario reconnait lui une myocardite chez les jeunes toutes les 5 000 doses. Et il ne parle que des myocardites, qu’en est-il de l’ensemble des effets indésirables?

Les données montrent que les vaccins renforcent la maladie et génèrent d’importants effets secondaires. Dans ces conditions, est-il surprenant que l’ISQ (Institut de la statistique du Québec) reconnaisse une hausse de 10 % de la mortalité? Et encore ne parle-t-on que de la mortalité : qu’en est-il de toutes les personnes blessées par les vaccins et qu’ignorent totalement médias et autorités? Par exemple, ce jeune qui espérait faire carrière dans le baseball et qui déclare que « depuis la vaccination, je ne suis plus la même personne » et que « du jour au lendemain, j’ai tout perdu ». Mais il n’aura droit à aucune indemnisation.

Notons que parallèlement à cette hausse inexpliquée de la mortalité, les médias remarquent dans le même temps un « baby crash ». Ainsi, en France, la presse subventionnée note que « le nombre de naissances en 2022 est le plus faible depuis 1946 ». Mais elle n’attribue pas cette baisse aux vaccins, alors que de nombreuses femmes font état de problèmes de cycles notamment, mais à la tendance (réelle certes mais qui n’explique pas tout) à la diminution des naissances.

Pour revenir à la hausse de la mortalité, une façon de mesurer le phénomène et de voir si les vaccins en sont la cause, est d’analyser les données des décès toutes causes en fonction du statut vaccinal. Malheureusement, tout comme pour les hospitalisations et les décès COVID-19, ces données ne sont pas publiques.

Nous avons donc fait une demande d’accès à l’information à Santé Québec pour obtenir ces informations. Quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre que ces données n’existent pas! En effet, dans sa réponse à notre demande, Santé Québec explique qu’il ne peut « transmettre les données des décès toutes causes en fonction du statut vaccinal, puisque pour […] transmettre cette information cela nécessiterait de produire un document et d’effectuer notamment des travaux d’extraction, de compilation et de comparaison de données ». La demande serait tellement complexe et chronophage qu’elle « risquerait de nuire sérieusement aux activités de l’organisme ». Rien de moins!

Pourtant, on parle de données qui ne sont pas beaucoup plus compliquées à obtenir que les décès de la COVID-19 en fonction du statut vaccinal. Surtout, tout organisme de Santé publique qui se respecte devrait suivre l’évolution de ces données comme le lait sur le feu.

Alors, soit Santé Québec ne collige effectivement pas ces données, ce qui dénoterait une incompétence difficilement imaginable. Soit les autorités mentent pour tenter de cacher la réalité. En tout état de cause, il est fort probable que si les données étaient à l’avantage des vaccinés, celle-ci seraient facilement accessibles, voire feraient régulièrement la Une des journaux.

Rendre des comptes

Nous avons donc vu que les autorités savent que les vaccins sont inefficaces. Pire, qu’ils ont même une efficacité négative. Et ce, sans parler des effets secondaires. Cela signifie que des gens sont décédés ou ont été blessés alors qu’ils n’auraient pas dû l’être.

Pourtant, la Santé publique qui a toutes les données et sait parfaitement ce qui se passe, a recommandé leur utilisation et continue de le faire. Faisant fi de toute logique, elle est même favorable à leur mise à disposition aux enfants dès l’âge de 6 mois (alors que l’INSPQ reconnait lui-même que les enfants « sont rarement hospitalisés » et qu’il sait donc qu’ils n’ont quasiment rien craindre).

Elle a aussi soutenu le passeport vaccinal. Celui-ci a privé des centaines de milliers de québécois de droits fondamentaux, rendant complexe l’accès à des services de base comme le simple fait d’aller à l’hôpital, tout en forçant des centaines de milliers d’autres, peut-être même des millions, à s’injecter contre leur volonté un produit encore en phase expérimentale. Elle savait pourtant au moment de sa mise en place qu’il était inefficace et donc inutile. En fait, la raison n’était pas sanitaire mais politique (probablement dans le but d’habituer le public aux QR codes, première étape vers l’identité numérique).

Elle cache aux québécois des données fondamentales comme le statut vaccinal des personnes décédées de la COVID-19, mais aussi des morts toutes causes, qui permettraient à la population d’avoir l’heure juste. Dans le même temps, elle ne fait aucun suivi sérieux des effets secondaires. Ce qui donne la fausse impression aux gens que les vaccins sont sécuritaires.

Tout cela est d’une extrême gravité.

Les responsables doivent rendre des comptes et être jugés.

***

L’angle mort des politiques de vaccination COVID-19 : Les effets indésirables sous-déclarés

Patrick Provost, PhD, Professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université Laval, publie un article intitulé : The Blind Spot in COVID-19 Vaccination Policies: Under-ReportedAdverse Events (L’angle mort des politiques de vaccination COVID-19 : Les effets indésirables sous-déclarés).

Il montre dans celui-ci que le processus actuel sous-estime très largement les risques associés à la vaccination contre la COVID-19 et biaise nécessairement toute évaluation risque-bénéfice de ces injections ARNm. Il estime donc que toutes les recommandations et décisions politiques devraient être réévaluées à la lumière de ces nouvelles données, et que des correctifs doivent être apportés dans les plus brefs délais.

Nous publions ici un court résumé de l’étude mais nous vous invitons à aller lire l’article pour en savoir davantage. Il complète une précédente publication de sa part (en collaboration ave Hélène Banoun, ancienne chercheuse à l’INSERM maintenant à la retraite) qui montrait que « la plupart (76,1%) des effets secondaires subis par les patients vaccinés contre le COVID-19 sont survenus au-delà de la période de 6 semaines prescrite et considérée par les autorités sanitaires (INSPQ). » Les deux scientifiques concluaient alors que la période de 6 semaines pour déclarer les effets secondaires est trop courte, ce qui aboutit à une réduction du nombre de déclarations. Et donne donc une impression de sécurité à des produits qui ne le sont peut-être pas.

Résumé

Des rapports de cas impliquant deux chercheurs universitaires suggèrent que les effets indésirables (EI) de la vaccination COVID-19 par l’ARN messager (ARNm) sont largement sous-déclarés en raison de nombreux facteurs cliniques, systémiques, politiques et médiatiques. L’absence d’analyse et de prise en compte appropriées des effets indésirables signalés suggère également que ces injections ne sont pas aussi sûres qu’on le prétend généralement. L’évaluation biaisée des risques et des avantages qui en résulte ne peut que produire des recommandations de santé publique mal informées et des décisions politiques erronées, exposant ainsi la population à un risque sous-estimé, en violation éventuelle du principe de précaution et du droit à un consentement libre et éclairé.

Les mécanismes possibles à l’origine des effets indésirables de la vaccination COVID-19 soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à la nouvelle application vaccinale de la technologie de l’ARNm, qui doivent être traitées avant d’être étendues à d’autres maladies infectieuses. Les considérations juridiques de la sous-notification des EI sont également discutées et des recommandations sont formulées. Les EI liés aux injections d’ARNm sont une réalité et doivent être mieux évalués que jusqu’à présent, diagnostiqués et signalés aux autorités de santé publique pour une enquête de suivi afin d’éclairer les décisions politiques et les mises à jour des directives pour les médecins d’une manière objective, scientifiquement fondée, indépendante et transparente.


- Source : Reinfocovid

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