Les mythes de la religion écologiste
Selon le nouveau rapport du Groupement intergouvernemental d’Experts pour le Climat (GIEC) la fin du monde aura lieu en 2050 pour cause de changement climatique. Selon la Banque mondiale, il faudrait dépenser 89 000 Mds$ entre 2015 et 2030 pour « décarboner » les activités humaines et inverser la tendance.
Après l’urgence sanitaire, nous voici dans l’urgence climatique quoi qu’il en coûte. Comme lors de l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, la police de la pensée veille et tous les climatosceptiques sont cloués au pilori médiatique. Mais heureusement quelques auteurs courageux trouvent un éditeur… C’est le cas de Christian Gerondeau.
Avant de parler du livre de Christian Gerondeau, signalons que de plus en plus d’écrits et d’articles en français commencent à faire surface malgré l’autocensure qui est la règle depuis que le terrorisme climatique s’est abattu.
L’anglais est la langue de communication scientifique, il est donc normal que la dissidence s’exprime d’abord dans cette langue. Une diffusion des arguments climatosceptiques dans notre pays est donc encore plus rare que dans le monde anglophone.
Par ailleurs, beaucoup de scientifiques jargonnent car le jargon est justement fait à cet usage : accélérer la communication entre spécialistes de la même discipline. Présenter aujourd’hui des arguments scientifiques à une audience grand-public francophone demande un double effort de rédaction, efforts d’autant plus importants que la culture scientifique est en net déclin dans notre pays.
Le livre de l’ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau est accessible au non scientifique prêt à dépasser la pensée unique du moment et à continuer à placer leur confiance dans l’avenir et le progrès au lieu de se fier aux néo-malthusianisme ambiant.
La science ne parle pas d’une voix unique et le GIEC n’a rien prouvé
Les seize premiers chapitres du livre se consacrent chacun à expliquer et commenter un graphique différent afin de démonter certaines utopies relatives à la transition énergétique, de relativiser le « changement climatique » sur des périodes longues (450 000 ans, 11 000 ans), d’infirmer la relation de cause à effet entre taux de présence de CO2 dans l’atmosphère et niveau de température.
En effet, le consensus scientifique n’existe pas sur ce sujet, contrairement à ce que serine le GIEC et les medias ; une déclaration signée de 1 000 scientifiques a été adressée au Secrétaire général des Nations unies pour démentir cette affirmation gratuite (voir à ce propos la fondation Climate Intelligence ou Clintel). Ce qui est revanche tristement vrai est que les chercheurs qualifiés de climatosceptiques sont immédiatement ostracisés comme le dénonce aussi François Gervais dans ses ouvrages. La science s’est hélas politisée même dans les pays où les universités ne dépendent pas forcément des subsides de l’État.
Les chapitres suivants se consacrent à mettre à plat les rouages de la désinformation ou propagande touchant au climat.
Naissance de la religion climatique
Comment le GIEC, organisme politique et non scientifique dont le bureau est aux mains de militants, a-t-il réussi à imposer ses idées en instrumentalisant ou en transformant en « idiots utiles » des experts ? Comment fonctionne la mécanique de communication qui entoure les fameux rapports et surtout celui qui s’adresse aux « décideurs » ? Pour mesurer le succès de cette propagande, sachez que les énergies intermittentes (dites renouvelables) ont cumulé en 10 ans 3 000 Mds$. Moins de 3% par rapport à ce que prévoit la Banque mondiale mais quand-même plus que l’économie française.
Petit à petit, la désinformation s’enracinant, est né un culte de la religion verte. Son credo :
La planète est en danger par la faute de l’homme, et il faut la sauver pour le bien de l‘humanité future ; il est urgent de changer le fonctionnement de notre société et notre mode de vie lui-même car nous sommes coupables
Voilà ce que psalmodie les grands prêtres et les fidèles de ce nouvel anti-humanisme. James Hansen, Al Gore, Rachel Carson, Paul Ehrlich, Bert Bolin, Maurice Strong, autant de figures qui, bien avant Greta Thunberg, ont évangélisé les foules et dont les manipulations sont bien démontées par Gerondeau.
Pour le moment, succès total : le sujet est bien verrouillé. Même les entreprises pétrolières ne combattent plus l’hydre et souhaitent s’acheter une image verte. Gerondeau cite l’exemplaire Carlos Tavares : « En tant que citoyen, je m’interroge sur le bien-fondé des véhicules électriques. Mais comme chef d’entreprise, je dois m’adapter aux règles fixées par le pouvoir public, fussent-elles sans justification ».
La messe écologiste est dite ?
La guerre contre le climat, comme toute guerre, réclame de l’argent. Christine Lagarde peut rêver en tant que présidente de la Banque centrale européenne de lever des milliers de milliards d’euro pour financer cette fausse guerre, les pays développés sont déjà plus endettés qu’au moment de la Seconde Guerre mondiale.
Si crime il y a, c’est celui du gâchis de ressources humaines et naturelles. Le tournant énergétique allemand est un désastre et le généraliser ne mènera qu’à plus de dépenses inutiles.
Comme toujours, la réalité reprendra le dessus. L’argent ne pousse pas sur les arbres (même gavés de CO2). La crise financière et monétaire se produira avant la fin du monde annoncée par le GIEC et c’est très bien ainsi.
En attendant, le livre de Christian Gerondeau mérite de faire partie de votre bibliothèque d’honnête homme climatosceptique du XXIe siècle.
- Source : Le Courrier des Stratèges