Et si le SARS-CoV-2 avait été fabriqué en laboratoire ? Hypothèse hautement concevable selon Alexandra Henrion-Caude
Alexandra Henrion Caude est une professionnelle de premier plan. Elle nous inspire d’autant plus confiance qu’elle n’a pas hésité il y a quelques années à stopper sa carrière pour se concentrer sur les questions de bioéthique. C’est lors du passage sans débat de la loi sur la bioéthique qu’elle s’est ouverte au grand public pour alerter des enjeux vitaux et existentiels qui menacent l’humanité.
Tout terrien devrait regarder cette vidéo pour avoir un point de vue alternatif à celui qui fait consensus dans le monde scientifico-médiatique financiarisé. Aux informations accumulées dans cette vidéo, par une experte reconnue au plan international, s’ajoutent des compléments apportés par Mme Henrion-Caude, et en annexe des commentaires techniques d’un docteur en biologie, spécialiste en virologie. Ceux-ci viennent corroborer l’argumentaire de la vidéo. Le tout couronné (c’est le cas de le dire) d’un brevet plus que troublant.
Un brevet troublant
Alexandra Henrion-Caude a souhaité apporter un droit de réponse à son interview sur Nexus (vidéo ci-dessus). À la question du journaliste sur l’importance de l’insertion de cette séquence à cet endroit précis entre S1 et S2, Alexandra Henrion-Caude aurait souhaité repréciser les choses. Elle indique que :
« La séquence insérée entre S1 et S2 qui confère un « gain de fonction », en l’occurrence la capacité d’être clivée par la furine, est insérée entre ces deux éléments, pour lui permettre d’être accessible au niveau membranaire ».
Elle ajoute :
« Ce principe d’insérer un site de clivage au niveau de protéines membranaires a fait l’objet d’un brevet (n° US 7,223,390 B2), ce qui rend l’hypothèse de l’origine animale toujours plus extra-ordinaire, et l’hypothèse d’une création humaine de laboratoire hautement concevable. Cette dernière hypothèse est largement étoffée par les deux récents articles de Li-Meng Yan qui rapportent les possibles étapes permettant la construction de la séquence du SARS-Cov2 dans un laboratoire ».
3 Sources :
- https://patentimages.storage.googleapis.com/f9/34/81/515c1bd390d068/US7223390.pdf
- Unusual Features of the SARS-CoV-2 Genome Suggesting Sophisticated Laboratory Modification Rather Than Natural Evolution and Delineation of Its Probable Synthetic Route
Li-Meng Yan (MD, PhD)1, Shu Kang (PhD)1, Jie Guan (PhD)1, Shanchang Hu (PhD)1 - SARS-CoV-2 Is an Unrestricted Bioweapon: A Truth Revealed through Uncovering a Large-Scale, Organized Scientific Fraud
Li-Meng Yan (MD, PhD)1, Shu Kang (PhD)1, Jie Guan (PhD)1, Shanchang Hu (PhD)1
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Annexe
Recherches faites par un lecteur
Un lecteur très averti puisque docteur en biologie et bénéficiant d’une longue expérience en virologie s’est donné la peine de nous rédiger les commentaires qui suivent. Ceux-ci se poursuivent par des questions qui mériteraient réponses.
- Dans l’article scientifique de B. Coutard et coll. intitulé « The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin like cleavage site absent in CoV of the same clade » (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32057769/) nous lisons, page 4, « Strikingly, the 2019-nCoV S-protein sequence contains 12 additional nucleotides upstream of the single Arg↓ cleavage site… leading to a predictively solvent exposed PRRAR↓SV sequence, which corresponds to a canonical furinlike cleavage site ».
C’est-à-dire « De manière frappante, la séquence de la protéine S 2019-nCoV contient 12 nucléotides supplémentaires en amont du site de clivage Arg ↓ unique 1 conduisant à une séquence PRRAR ↓ SV exposée au solvant de manière prédictive, qui correspond à un site de clivage canonique de type furine ».
- Dans l’article scientifique de W. Li intitulé « Delving deep into the structural aspects of a furin cleavage site inserted into the spike protein of SARS-CoV-2 : A structural biophysical perspective » (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32622243/), ce chercheur chinois se doit d’informer le lecteur que « Finally, along with, the structural biophysical analysis here makes even more unlikelier a purposeful-manipulation-based hypothesis of the origin of SARS-CoV-2. ».
C’est-à-dire que « Enfin, avec, l’analyse biophysique structurale rend ici encore plus improbable une hypothèse basée sur une manipulation ciblée de l’origine du SRAS-CoV-2 ».
- Dans l’article scientifique, retiré, de S. Pradhan et coll. intitulé « Uncanny similarity of unique inserts in the 2019-nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag » (https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.01.30.927871v2), nous lisons : « We found 4 insertions in the spike glycoprotein (S) which are unique to the 2019-nCoV and are not present in other coronaviruses. Importantly, amino acid residues in all the 4 inserts have identity or similarity to those in the HIV-1 gp120 or HIV-1 Gag. »,
c’est-à-dire : « Nous avons trouvé 4 insertions dans la glycoprotéine couronne (S) qui sont uniques au 2019-nCoV et qui ne sont pas présentes dans d’autres coronavirus. De manière importante, les résidus d’acides aminés dans les 4 inserts ont une identité ou une similitude avec ceux de la gpl20 du VIH-1 ou du Gag du VIH-1 ».
- Ainsi que : « Our analysis of the spike glycoprotein of 2019-nCoV revealed several interesting findings: First, we identified 4 unique inserts in the 2019-nCoV spike glycoprotein that are not present in any other coronavirus reported till date. To our surprise, all the 4 inserts in the 2019-nCoV mapped to short segments of amino acids in the HIV-1 gp120 and Gag among all annotated virus proteins in the NCBI database. This uncanny similarity of novel inserts in the 2019- nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag is unlikely to be fortuitous. Further, 3D modelling suggests that atleast 3 of the unique inserts which are non-contiguous in the primary protein sequence of the 2019-nCoV spike glycoprotein converge to constitute the key components of the receptor binding site. Of note, all the 4 inserts have pI values of around 10 that may facilitate virus-host interactions. Taken together, our findings suggest unconventional evolution of 2019-nCoV that warrants further investigation ».
C’est-à-dire : « Notre analyse de la glycoprotéine de pointe du 2019-nCoV a révélé plusieurs découvertes intéressantes : Premièrement, nous avons identifié 4 inserts uniques dans la glycoprotéine de pointe 2019-nCoV qui ne sont présentes dans aucun autre coronavirus signalé à ce jour. À notre grande surprise, les 4 inserts du 2019-nCoV ont été mappés sur de courts segments d’acides aminés dans le VIH-1 gp120 et Gag parmi toutes les protéines virales annotées de la base de données NCBI. Cette étrange similitude des nouveaux inserts de la protéine de pointe nCoV 2019 avec la gp120 et le Gag du VIH-1 est peu susceptible d’être fortuite. En outre, la modélisation 3D suggère qu’au moins 3 des inserts uniques qui ne sont pas contigus dans la séquence protéique primaire de la glycoprotéine de pointe 2019-nCoV convergent pour constituer les composants clés du site de liaison au récepteur. Il convient de noter que les 4 inserts ont des valeurs de pI d’environ 10 qui peuvent faciliter les interactions virus-hôte. Pris ensemble, nos résultats suggèrent une évolution non conventionnelle du 2019-nCoV qui justifie une enquête plus approfondie ».
- Dans l’article scientifique de S. Piplani et coll. intitulé « In silico comparison of spike protein-ACE2 binding affinities across species ; significance for the possible origin of the SARS-CoV virus » (https://www.researchgate.net/publication/341369358_In_silico_comparison_of_spike_protein-ACE2_binding_affinities_across_species_significance_for_the_possible_origin_of_the_SARS-CoV-2_virus) nous lisons « Overall, the data indicates that SARS-CoV-2 is uniquely adapted to infect humans, raising important questions as to whether it arose in nature by a rare chance event or whether its origins might lie elsewhere ».
C’est-à-dire : « Dans l’ensemble, les données indiquent que le SRAS-CoV-2 est uniquement adapté pour infecter les humains, soulevant d’importantes questions quant à savoir s’il est survenu dans la nature par un événement fortuit ou si ses origines pourraient être ailleurs ».
Nous y lisons également « Another possibility which still cannot be excluded is that SARSCoV-2 was created by a recombination event that occurred inadvertently or consciously in a laboratory handling coronaviruses, with the new virus then accidentally released into the local human population. Given the seriousness of the ongoing SARS-CoV-2 pandemic, it is imperative that all efforts bemade to identify the original source of the SARS-CoV-2 virus. In particular, it will be important to establish whether COVID-19 is due to a completely natural chance occurrence where a presumed bat virus was transmitted to humans via an intermediate animal host or whether COVID-19 has alternative origins. This information will be of paramount importance to help prevent any similar human coronavirus outbreak in the future ».
C’est-à-dire : « Une autre possibilité qui ne peut toujours pas être exclue est que SARSCoV-2 a été créé par un événement de recombinaison survenu par inadvertance ou consciemment dans un laboratoire manipulant des coronavirus, le nouveau virus étant ensuite libéré accidentellement dans le local population humaine. Compte tenu de la gravité de la pandémie actuelle du SRAS-CoV-2, il est impératif que tous les efforts soient faits pour identifier la source originale du virus SRAS-CoV-2. En particulier, il sera important d’établir si le COVID-19 est dû à une occurrence complètement naturelle où un virus présumé de chauve-souris a été transmis à l’homme via un hôte animal intermédiaire ou si le COVID-19 a d’autres origines. Ces informations seront d’une importance primordiale pour aider à empêcher tout épidémie de coronavirus humain à l’avenir ».
- Dans l’article intitulé « Biovacc-19: A Candidate Vaccine for Covid-19 (SARS-CoV-2) Developed from Analysis of its General Method of Action for Infectivity » (https://www.cambridge.org/core/journals/qrb-discovery/article/biovacc19-a-candidate-vaccine-for-covid19-sarscov2-developed-from-analysis-of-its-general-method-of-action-for-infectivity/DBBC0FA6E3763B0067CAAD8F3363E527), de B. Sørensen et coll., nous lisons « The SARS-CoV-2 spike is significantly different from any other SARS that we have studied (Lu et al, 2020) ».
C’est-à-dire : « Le protéine spike du SARS-CoV-2 est significativement différente de tous les autres SRAS que nous avons étudiés (Lu et al, 2020).
Par ailleurs : « It is well documented that the receptor binding domain of the SARS-CoV-2 spike protein uses the ACE2 receptor. But clinical findings discussed below observed in Covid-19 patients suggest that other receptors for attachment such as CLEC4M/DC-SIGNR may be involved as well ».
C’est-à-dire : « Il est bien documenté que le domaine de liaison au récepteur de la protéine de pointe SARS-CoV-2 utilise le récepteur ACE2. Mais les résultats cliniques discutés ci-dessous observés chez les patients Covid-19 suggèrent que d’autres récepteurs d’attachement tels que CLEC4M / DC-SIGNR peuvent également être impliqués ».
Et finalement : « It is a matter of fact that there are unique inserts in the SARS-CoV-2 spike protein when they are aligned with other SARS-CoV sequences as shown in (Zhou et al., 2020) ».
C’est-à-dire : « Il est un fait qu’il existe des inserts uniques dans la protéine couronne du SARS-CoV-2 lorsqu’ils sont alignés avec d’autres séquences SARS-CoV, comme indiqué dans (Zhou et al., 2020) »
Dans l’article scientifique de J.-C. Perez et L. Montagnier intitulé « COVID-19, SARS and Bats Coronaviruses Genomes, Peculiar Homologous RNA Sequences » (https://www.granthaalayahpublication.org/journals/index.php/granthaalayah/article/view/IJRG20_B07_3568) nous lisons : « Here are the two main facts which contribute to our hypothesis of a partially synthetic genome: A contiguous region representing 2.49% of the whole COVID-19 genome of which 40.99% is made up of 12 diverse fragments originating from various strains of HIV SIV retroviruses ».
c’est-à-dire « Voici les deux faits principaux qui contribuent à notre hypothèse d’un génome partiellement synthétique: une région contiguë représentant 2,49% de l’ensemble du génome COVID-19 dont 40,99% est constitué de 12 fragments divers provenant de différentes souches de rétrovirus VIH SIV ».
Par ailleurs : « This analysis, made in silico, is dedicated to the real authors of Coronavirus COVID_19. It belongs only to them to describe their own experiments and why it turned into a world disaster: 650 000 lives (on 26 July 2020), more than those taken by the two atomic bombs of Hiroshima and Nagasaki. We, the survivors, should take lessons from this serious alert for the future of humanity. We urge our colleagues scientists and medical doctors to respect ethical rules as expressed by Hipocrates oath: do not harm, never and never ! », à savoir :
« Cette analyse, réalisée in silico, est dédiée aux vrais auteurs du Coronavirus COVID_19. Il n’appartient qu’à eux de décrire leurs propres expériences et pourquoi elle s’est transformée en catastrophe mondiale : 650000 vies (au 26 juillet 2020), plus que celles prises par les deux bombes atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. Nous, survivants, devons tirer les leçons de cette sérieuse alerte pour l’avenir de l’humanité. Nous exhortons nos collègues scientifiques et médecins à respecter les règles éthiques exprimées par le serment d’Hipocrate : ne faites pas de mal, jamais et jamais ! ».
Questions du lecteur
Quelles explications rigoureusement scientifiques permettraient-elle d’expliquer l’insertion naturelle des séquences exogènes décrites ci-dessus dans le génome du COVID-19, notamment dans la séquence codant pour la protéine spike ?
Plus particulièrement : comment 12 nucléotides codant pour la séquence canonique RRAR du site de clivage par les furines a-t-elle pu s’introduire exactement (in frame) entre les sous-domaines 1 et 2 de la protéine spike ?
S’il s’agit d’une insertion darwinienne, quelle en est sa probabilité ? N’est-elle pas proche de zéro ?
S’il s’agit d’une insertion autre que darwinienne, pourrait-elle avoir été introduite en employant par exemple la technique dite « Crisp-Cas9 » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cas9) ? Si c’est le cas, n’est-on pas là en présence d’une potentielle arme biologique ayant échappé accidentellement ou intentionnellement du laboratoire de ses concepteurs ?
- Source : Le blog de Liliane Held-Khawam