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Dimanche, 29 Déc. 2024

Mensonges de l’AFP sur l’essai Discovery et la chloroquine – ma réponse

Auteur : Xavier Bazin | Editeur : Walt | Mercredi, 21 Oct. 2020 - 09h41

La semaine dernière, j’ai frappé fort et, je crois, touché juste.

Je vous disais qu’il était criminel d’avoir arrêté brutalement deux essais clinique français sur l’hydroxychloroquine, alors qu’ils tendaient à montrer l’efficacité de ce médicament.

Eh bien cela n’a pas plus à tout le monde.

L’AFP a pris la peine de publier un article entier pour réfuter mon argumentaire[1].

Voici ce que clame l’AFP, en tête de son article :

« La gestion de Discovery par les autorités sanitaires françaises serait « un scandale », dénonce un article de santé-corps-esprit.com publié le 14 octobre, repris par de nombreuses pages et partagé plus de 7.000 fois sur Facebook.

Parmi les quatre traitements évalués c’est « l’hydroxychloroquine du Pr. Raoult qui obtient les meilleurs résultats », affirme l’article.

Mais, alors que Discovery « était en train de démontrer la supériorité de l’hydroxychloroquine ! », les autorités sanitaires françaises ont interdit d’inclure de nouveaux patients, rendant « statistiquement » contestables ces résultats pourtant « saisissants », accuse-t-il.

« Tout cela est faux », conclut l’AFP.

En réalité, je vais vous démontrer que tout cela est vrai.

Cet article de l’AFP est une grossière manipulation, et je vais vous en donner la preuve.

Cela sera peut-être un peu technique par moments, car je suis obligé d’être très précis.

Mais cela vaut vraiment la peine de voir jusqu’où ils vont pour maquiller les faits et censurer la vérité.

Car savez-vous ce qui se passe quand l’AFP décrète qu’un article est faux ?

Eh bien le réseau social Facebook vous empêche de partager l’article !

Voilà une belle manière d’empêcher que les Français lisent mes révélations, au moment où elles commençaient à faire le tour d’Internet (plus de 7 000 partages, selon l’AFP) !

Mais venons-en aux faits :

L’AFP donne la parole aux accusés qui, ô surprise, se déclarent innocent !

Dans ma lettre, j’ai formulé une accusation : ceux qui ont arrêté Discovery et Hycovid ont eu une attitude criminelle, ou en tout cas anti-scientifique.

Cette accusation faisait écho à l’appel du Pr Raoult sur CNews :

« Je fais appel aux journalistes d’investigation, je voudrais bien savoir pourquoi les deux essais comparatifs avec l’hydroxychloroquine faits dans ce pays, Discovery et l’essai fait à Angers (Hycovid) ont été arrêtés prématurément tous les deux, alors que l’hydroxychloroquine donnait des résultats supérieurs au placebo ».[2]

Dans cette affaire, il y a deux grands coupables :

  • L’Agence du Médicament (ANSM), aiguillonnée par le ministre Olivier Véran, pour avoir décidé de stopper les essais cliniques français sur l’hydroxychloroquine le 26 mai, notamment Discovery;
  • Et les auteurs de l’étude Discovery, pour avoir décidé d’arrêter définitivement leur étude sur l’hydroxychloroquine le 17 juin, alors qu’elle était plutôt favorable à ce médicament.

J’ai expliqué dans ma lettre pourquoi ces décisions d’arrêter Discovery étaient absurdes.

Mais savez-vous qui l’AFP a interrogé pour me contredire ?

Je vous le donne en mille : les auteurs de Discovery !

Oui, ceux-là même que j’accusais dans ma lettre d’avoir eu une attitude criminelle !

Je disais aussi que les auteurs de Discovery étaient biaisés depuis le début, puisqu’ils ne voulaient même pas tester l’hydroxychloroquine au départ !

Tout s’est passé comme s’ils avaient voulu favoriser le traitement à 2 000 euros de Gilead, contre le médicament à 5 euros du Pr Raoult.

D’ailleurs, plusieurs auteurs de Discovery et membres du Haut Conseil ont eu, ou ont encore aujourd’hui des liens avec le laboratoire Gilead, qui commercialise le fameux médicament à 2 000 euros, le remdésivir.[3]

Donc, pour l’AFP, il n’est pas sérieux de se contenter d’interroger ces gens.

Ils sont clairement juges et parties, et il aurait fallu interroger aussi des experts indépendants.

Cela me rappelle le journal 20 minutes, qui, pour réfuter (faussement) ma lettre sur les dangers du paracétamol, avait interrogé les représentants de l’industrie du médicament[4] !

Bref, vous le voyez, cet article de l’AFP commence mal, sur la méthode.

Mais sur le fond, la manipulation est encore plus grossière :

Discovery montre-t-elle un avantage à l’hydroxychloroquine, oui ou non ?

L’AFP et les auteurs de Discovery nient catégoriquement que l’étude était favorable à l’hydroxychloroquine :

« Les premiers résultats ne montrent en réalité « aucun effet » du traitement à l’hydroxychloroquine sur la maladie, expliquent des responsables de Discovery à l’AFP ».

Aucun effet ??

Voici la preuve que l’hydroxychloroquine avait bien un effet :

Graphique publié par les auteurs de l’étude Discovery, montrant leurs résultats préliminaires

Ce n’est pas une image très facile à lire, mais voici ce qu’elle nous révèle.

On y apprend que les patients sous hydroxychloroquine ont davantage survécu que ceux des autres groupes, 15 jours et 29 jours après le début du traitement.

On n’a pas le détail des chiffres (ce qui est en soi scandaleux), mais une analyse fine des pixels[5] permet de dire qu’il y a eu :

  • 19 morts sur 151 dans le groupe de contrôle, qui n’a pas reçu de médicament ;
  • 13 morts sur 150 dans le groupe qui a reçu l’hydroxychloroquine.

Cela fait 31 % de morts en moins, ce qui est encourageant pour l’hydroxychloroquine !

Le seul problème, c’est qu’il n’y a pas assez de patients pour que ce résultat soit « significatif » d’un point de vue statistique.

Mais comme je le disais dans ma lettre, c’est une raison de continuer l’essai et d’inclure plus de patients !

Surtout que l’hydroxychloroquine montre aussi un effet positif sur la sévérité de la maladie, ce qui est cohérent avec son effet sur la mortalité.

Sur une échelle de 7 points, l’étude montre une réduction de 17 % de la sévérité des symptômes, là encore non significative statistiquement, faute de patients en nombre suffisant.

Mais si vous en croyez l’AFP, ces résultats ne veulent rien dire :

« Toutes les « interprétations » tirées de ce visuel sont « ridicules » ou de « mauvaise foi » s’insurge Dominique Costagliola (NDLR : un des auteurs de Discovery). On ne conclut rien sur ce graphique car l’étude n’a pas la puissance pour juger sur le critère clinique”, explique-t-elle à l’AFP.

Discovery n’a pu en effet analyser que 150 patients par groupe au lieu des 600 prévus dans le protocole publié fin mars.

Cet échantillon est bien trop faible pour « conclure quoi que ce soit sur un critère clinique », explique Dominique Costagliola de l’Inserm.

Encore une fois, cet argument est « fort de café ».

Ceux qui nous disent que le nombre de patients est trop faible pour pouvoir conclure…

…sont les mêmes qui ont décidé d’arrêter l’étude, et de ne plus inclure de nouveaux patients !

Mais reprenons leur argument « massue », selon lequel on ne pourrait pas « conclure quoi que ce soit » de ces résultats – je cite à nouveau l’AFP :

« La première question qu’on se pose devant un résultat c’est « est-il significatif ? », autrement dit, « est-ce que ce résultat est lié au hasard ? » », explique à l’AFP, Nathan Peiffer-Smadja infectiologue aux hôpitaux de Paris.

« Si c’est lié au hasard, on ne regarde pas le reste. C’est une règle de base dans la statistique et les essais cliniques. Ici, Discovery ne montre aucun effet de l’hydroxychloroquine ».

Mais c’est de la mauvaise foi : les résultats montrent que ce traitement est encourageant !

Quand on est un statisticien honnête, voici comment on devrait réagir : « c’est un début intéressant, il y a moins de morts avec le traitement actuellement, il faut absolument poursuivre l’étude pour confirmer (ou infirmer) l’existence de l’effet »[6].

Surtout que les auteurs de Discovery devaient savoir que l’autre grande étude française menée à Angers montrait une réduction de près de 50 % de la mortalité avec l’hydroxychloroquine – là encore non significatif statistiquement, faute de patients en nombre suffisant.

Cela faisait deux signaux extrêmement encourageants pour l’hydroxychloroquine, et d’excellentes raisons d’aller au bout de ces études, au lieu de les stopper !

Cela, l’AFP et les auteurs de Discovery le savent pertinemment.

Alors ils essaient de dévier la discussion sur une question totalement hors sujet :

L’AFP vous parle de « charge virale » : ce serait drôle si ce n’était pas tragique

L’AFP consacre un quart de son article à parler de « charge virale ».

C’est du grand comique, car le protocole de l’étude Discovery ne prévoit pas du tout d’étudier cela !

Parmi les objectifs affichés de l’étude, il y a la sévérité de la maladie, le besoin du patient en oxygène, son placement ou non sous ventilation mécanique, la durée de son hospitalisation et sa mortalité.

Bref, que des critères cliniques qui nous disent si le patient va mieux ou non.

La « charge virale » est un critère biologique, qui n’a aucun intérêt ici !

Mais comme les auteurs de Discovery ont des résultats significatifs sur ce sujet, ils s’en donnent à cœur joie, avec la complicité de l’AFP :

« Il n’y a aucune différence d’évolution de la charge virale, quel que soit le groupe », explique le 15 octobre à l’AFP Dominique Costagliola, membre du comité de décision de Discovery et directrice de recherche à l’Inserm.

« Sur plus de 300 patients étudiés, dont plus de 150 sous hydroxychloroquine il est clair que l’hydroxychloroquine n’a aucun effet sur la charge virale » ajoute cette spécialiste en recherche clinique.

« L’hydroxychloroquine n’a aucun effet » confirme, par courriel, le 16 octobre, le professeur Bruno Lina, un des responsables de Discovery et membre du Conseil scientifique ».

Et l’AFP conclut en m’enfonçant un poignard dans le dos :

« Affirmer comme sante-corps-esprit, que l’hydroxychloroquine « obtient les meilleurs résultats » dans Discovery est donc faux concernant la charge virale ».

Mais je n’ai JAMAIS dit une chose pareille, car la charge virale est hors sujet !

Je rappelle que Discovery étudie des patients hospitalisés, donc à un stade relativement avancé de la maladie.

A ce moment-là, ce n’est plus tellement le virus qui fait des dégâts, mais une réaction inflammatoire incontrôlée, ainsi que des thromboses et des troubles de la coagulation.

 Or l’hydroxychloroquine a des effets reconnus pour régulerl’inflammation, réduire les problèmes de coagulation et limiter les thromboses (dans le lupus).

C’est ce que rappelle un excellent éditorial publié tout récemment dans le prestigieux International Journal of Infectious Disease[7] :

« Pour comprendre les effets positifs de l’hydroxychloroquine obtenus dans les grandes études observationnelles, l’hypothèse d’une action anti-inflammatoire ne doit pas être écartée ».

Donc, parler de charge virale ici est ridicule et hors sujet.

Pourquoi l’AFP le fait, alors ?

Parce que cela leur permet de vous manipuler !

Avec ce segment hors sujet sur la charge virale, l’AFP se permet d’utiliser 5 fois la citation « aucun effet » de l’hydroxychloroquine dans les premières lignes de l’article !

Le lecteur pressé n’y verra que du feu, et pensera que l’hydroxychloroquine n’a pas montré d’effet sur la mortalité ou la sévérité de la maladie !

Et si vous comparez au remdésivir, le médicament à 2 000 euros de Gilead, vous voyez que la mauvaise foi est totale !

Car le remdésivir ne montre pas non plus le moindre effet sur la charge virale dans l’essai Discovery !

C’est assez sidérant, quand on sait que le remdésivir est un anti-viral pur (contrairement à l’hydroxychloroquine qui a un effet anti-inflammatoire) : s’il ne baisse pas la charge virale, il a donc très peu de chances de marcher !

Et pourtant, le 17 juin dernier, c’est bien l’hydroxychloroquine que les auteurs de Discovery décident d’arrêter…

…et le remdésivir du laboratoire Gilead qu’ils décident de continuer à tester – alors que ce médicament n’avait « aucun effet » sur la charge virale !

On aimerait bien savoir pourquoi les auteurs ont pris cette décision « deux poids, deux mesures », mais bizarrement, l’AFP a oublié de leur poser la question !

Ce niveau d’incompétence et de désinformation est grave, très grave de la part de l’AFP.

En publiant un article à charge, l’AFP atteint à mon honneur, ainsi que celui de toute l’équipe de Santé Corps Esprit.

Et surtout, c’est le traitement prometteur du Pr Raoult que l’AFP assassine, une fois de plus !

Alor s’il vous plaît, transmettez cette lettre à tout votre entourage, par email et par les réseaux sociaux.

Rétablissons la vérité, contre ces mensonges médiatiques. Cela n’a jamais été aussi urgent !

PS : pour être 100 % complet, je précise que l’AFP conclut son article avec une autre manipulation.

Elle porte sur une question moins cruciale, mais tout de même intéressante :

Qui a décidé d’arrêter l’étude : Olivier Véran, l’Agence du Médicament, ou les auteurs de Discovery ?

Une fois de plus, l’AFP dit que j’ai « faux », alors que j’ai dit la stricte vérité :

« Pourquoi alors Discovery n’a pas inclus plus de patients pour permettre une telle analyse ? Car « nos autorités sanitaires l’ont interdit ! » ou « n’ont jamais donné le feu vert », assure l’auteur de l’article de santé-corps-esprit.com. Cette affirmation est fausse ».

Je ne comprends pas comment ils osent dire une chose pareille.

C’est un fait incontestable que c’est l’Agence du Médicament qui a décidé de stopper tous les essais cliniques français sur l’hydroxychloroquine, le 26 mai dernier – y compris Discovery.

Cette décision faisait suite à la publication d’un article frauduleux du Lancet, qui concluait faussement au danger de l’hydroxychloroquine.

Et il est clair que cette décision de l’Agence du Médicament a été inspirée par Olivier Véran.

Dès la publication de l’article du Lancet, le ministre a saisi le Haut Conseil pour qu’il revoie sa position sur l’hydroxychloroquine.

Pour le Ministre, c’est une manière habile de se cacher derrière un collège d’experts, mais l’intention était claire.

Et le résultat espéré a eu lieu : l’essai Discovery et les autres essais français sur l’hydroxychloroquine ont tous été stoppés le 26 mai dernier, par une décision de l’Agence du Médicament[8].

Maintenant, que s’est-il passé par la suite ?

Début juin, la fraude du Lancet a éclaté au grand jour, et il n’y avait plus aucun prétexte pour ne pas tester l’hydroxychloroquine.

Logiquement, Le 3 juin, l’Organisation Mondiale de la Santé a décidé de reprendre l’évaluation de ce médicament dans son grand essai Solidarity.

En France, c’est aussi ce qui aurait dû se produire.

De fait, le 4 juin, voici ce qui est annoncé dans la presse :

« Le comité directeur de Discovery (…) va envisager de reprendre les inclusions dans le bras hydroxychloroquine », a indiqué jeudi l’Inserm, qui chapeaute l’étude».[9]

Donc, des experts indépendants ont recommandé de reprendre l’étude sur l’hydroxychoroquine.

Le problème, c’est qu’ils ne peuvent pas le décider de leur propre chef.

C’est l’Agence du Médicament qui a suspendu les essais – elle seule peut les autoriser à reprendre !

Voici au moins deux éléments qui le prouvent :

  • Le communiqué de l’INSERM du 4 juin : « L’hydroxychloroquine pourra être réintroduite dans Discovery après le feu vert des autorités compétentes» (c’est à dire l’Agence du Médicament) [10] ;
  • Et cette déclaration dans le journal Le Monde de Yazdan Yazdanpanah, le père de Discovery : « Il faut attendre l’avis de l’ANSM, mais je ne pense pas que cela pose problème »[11].

Et pourtant, cela a bien dû poser problème.

Car je n’ai trouvé aucune trace, nulle part, d’un avis favorable de l’ANSM à la reprise des essais.

Jusqu’à preuve du contraire, j’avais donc raison de dire que les autorités sanitaires n’ont jamais donné leur feu vert à cette reprise !

Si l’AFP veut me contredire sur ce point, j’attends qu’ils me présentent l’avis de l’ANSM en ce sens !

Ce qui est vrai, c’est que cela n’aurait pas changé grand-chose, car les auteurs de Discovery ont décidé d’eux-mêmes d’arrêter l’hydroxychloroquine, le 17 juin.

Et c’est purement scandaleux :

Arrêt de Discovery : les arguments fallacieux de ceux qui ont pris cette décision

Comment peut-on arrêter de tester l’hydroxychloroquine, qui était en train de montrer une possible baisse de 30 % de la mortalité et de 17 % de la sévérité ?

Évidemment, c’est très, très difficile à justifier.

On peut toujours répondre que ce résultat n’était pas significatif statistiquement, mais comme je l’ai déjà dit, c’est une raison d’inclure davantage de patients, pas d’arrêter l’étude !

Donc, les auteurs de Discovery sont gênés aux entournures pour justifier leur décision du 17 juin.

Alors ils sont allés chercher un « argument » invraisemblable, repris par l’AFP sans le moindre esprit critique :

« La décision d’arrêter les inclusions pour le groupe hydroxychloroquine est prise par la direction de Discovery le 17 juin sur la base des recommandations de son étude mère Solidarity, et non sur un blocage des autorités françaises ».

Voyons ensemble si cela se tient. 

Solidarity, c’est le grand essai de l’Organisation mondiale de la Santé, auquel a fini par se raccrocher Discovery.

Selon l’AFP, les auteurs de Discovery auraient décidé d’arrêter de tester l’hydroxychloroquine, au motif que ce traitement n’aurait pas montré d’efficacité dans Solidarity.

Mais cela n’a aucun sens.

Car l’essai Solidarity n’utilise pas du tout les mêmes dosages d’hydroxychloroquine que Discovery.

Dans Solidarity, comme d’ailleurs dans l’essai britannique Recovery, on a donné aux patients des doses toxiques d’hydroxychloroquine !

Tenez-vous bien : ces deux grands essais ont donné à des malades graves 2 grammes d’HCQ le premier jour (et même 2,4 grammes pour Recovery), puis 800 milligrammes par jour[12].

Ce sont des doses dangereuses, quand on sait que le manuel médical de référence recommande l’hospitalisation d’urgence en cas d’ingestion de 2 grammes d’HCQ sur 24 heures !

Alors vous imaginez l’effet que ça peut avoir sur des patients gravement malades de la Covid ?

Avec ces doses toxiques, il n’est pas surprenant que Recovery et Solidarity aient conclu à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine.

Mais l’étude Discovery, elle, utilisait des doses raisonnables : 800 mg le premier jour, puis 400 mg.

C’est beaucoup moins que Solidarity… et il était donc absurde de s’appuyer sur les piètres résultats de Solidarity pour arrêter l’hydroxychloroquine dans Discovery.

Surtout que dans Discovery, rappelons-le, les premiers résultats étaient favorables à l’hydroxychloroquine !

Et qu’il n’a jamaisété prévu de s’appuyer sur Solidarity pour prendre la moindre décision !

En réalité, le protocole de Discovery prévoyait d’arrêter l’essai dans seulement deux cas : si un médicament semble dangereux, ou s’il semble manifestement inefficace (« futility »)[13].

Or les résultats préliminaires de Discovery ne remplissent aucune de ces deux conditions, au contraire (avec un intervalle d’efficacité allant jusqu’à 1,81 – bien au-dessus des 1,25 qui était la borne supérieure prévue pour conclure à la « futilité »).

Donc, l’arrêt de l’hydroxychloroquine était stupide, criminel… et contraire au protocole.

Et d’ailleurs, même si je n’ai pas de preuve sur ce point, cela m’étonnerait que le Ministre de la Santé Olivier Véran n’ait pas eu son mot à dire dans l’arrêt de Discovery le 17 juin.

C’est une étude essentiellement française, menée sous l’égide d’un organisme public (l’INSERM), donc il paraît peu probable qu’une décision aussi importante ait été prise sans l’aval du Ministre.

Peut-être qu’on en aura la preuve, avec la perquisition judiciaire qui vient d’être menée au Ministère de la Santé ?

En tout cas, la Justice est notre dernier espoir d’obtenir la vérité sur cette affaire.

Car manifestement, les médias officiels, comme l’AFP, ont décidé de l’étouffer.

Et au passage, de vous désinformer.

Voilà pourquoi il est urgent de réagir : transmettez cette lettre vérité à tous vos contacts !

Sources:


- Source : Santé Corps Esprit

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