Trafic des enfants avortés aux Etats-Unis : super-amende pour les lanceurs d’alerte
La justice et la caste de ses juges sont aux ordres, aux ordres du politiquement correct, de la culture de mort, du mondialisme et font la part belle à un nihilisme institutionnalisé, légalisé, légitimé, officialisé.
Aux États-Unis comme ailleurs la justice est dominée par des magistrats progressistes. A San Francisco le jury d’un tribunal a condamné David Daleiden, Sandra Merritt et d’autres militants pro-vie liés au Center for Medical Progress (Cmp) à une super-amende de 2,2 millions de dollars à verser au colosse de l’avortement en Amérique, Planned Parenthood. Leur délit : avoir montré via des vidéos réalisées en camera cachée les pratiques « commerciales » de l’organisation pro-avortement. Ces films montraient certains de ses responsables, discuter entre le fromage et le dessert, des prix des organes et des tissus des enfants avortés ainsi que d’autres pratiques illégales comme l’avortement juste à la naissance qui comporte l’aspiration du cerveau de l’enfant et est exécuté afin d’extraire le plus possible d’organes intacts vendus ensuite à des organismes de « recherches ». « Nous sommes devenus très forts pour obtenir le cœur, le foie, le poumon […] donc moi je n’irai pas écraser cette partie, fondamentalement j’écraserai au-dessus, j’écraserai en-dessous, et j’irai voir se je réussis à obtenir tout intact » disait par exemple le docteur et dirigeante de Planned Parenthood, Deborah Nucatola.
L’émergence de ce scandale avait entraîné une enquête du Congrès conclue avec un rapport de 471 pages contenant diverses accusations contre Planned Parenthood. Aujourd’hui le Département de la Justice mène une investigation sur ce marché des horreurs.
Mais nonobstant la gravité des délits et crimes commis par la puissante organisation spécialisée dans l’avortement à grande échelle, ce sont les lanceurs d’alerte, traînés devant la justice par Planned Parenthood, qui viennent d’être condamnés. Il faut admettre que le procès était vicié depuis le début. La cour était présidée par le juge William Orrick III qui a des liens connus avec Planned Parenthood. Il a rejeté la demande de récusation de la part de la défense, empêcher des experts clés de témoigner et interdit que certaines vidéos soient montrées au jury. Il a pareillement influencé le jury en l’invitant à se concentrer seulement sur les dommages subis par Planned Parenthood à cause de l’action des prévenus.
Peter Breen, l’avocat de David Daleiden and Co, a annoncé que ses clients feront appel de cette décision du moment que « leur enquête sur l’activité criminelle de la part d’un des plus grands fournisseurs d’avortements aux Etats-Unis a utilisé des techniques standards du journalisme d’investigation, celles utilisées régulièrement par les médias dans tout le pays », techniques sans lesquelles les pratiques criminelles montrées dans les vidéos n’auraient jamais été connues.
Mais c’est bien là le reproche implicite qui leur est fait : avoir porté à la lumière les agissements occultes de cette si puissante organisation de l’avortement « sans but lucratif » (sic) ! Il est des trafics d’êtres humains dont la conscience morale universelle ne veut pas entendre parler…
- Source : MPI