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L’alunissage : Un canular géant pour l’humanité ?

Auteur : Unz (Etats-Unis) | Editeur : Walt | Samedi, 20 Avr. 2019 - 18h38

article en 4 pages

Une introduction à la mère de toutes les théories du complot

Le 50e anniversaire de l’alunissage d’Apollo 11 approche à grands pas. En 2016, une enquête a montré que 52 % du public britannique pensait que les missions Apollo étaient truquées. Le scepticisme est plus élevé chez ceux qui étaient trop jeunes pour le voir en direct à la télévision : 73 % des 25-34 ans croient que nous n’avons pas atterri sur la lune, comparativement à 38 % de ceux de 55 ans ou plus. Ces chiffres semblent augmenter chaque année. Les incroyants britanniques n’étaient que 25 % il y a dix ans. On ne sait pas combien ils sont aujourd’hui, mais un sondage réalisé en 2018 par le Centre russe de recherche sur l’opinion publique a révélé que 57 % des Russes croient qu’il n’y a jamais eu d’alunissage habité.

En d’autres termes, plus les gens sont instruits et plus ils sont capables de raisonner rationnellement, moins ils croient aux alunissages. Aux États-Unis, ce pourcentage semble beaucoup plus faible : Un sondage Gallup de 1999 a révélé que seulement 6 % des Américains doutent des débarquements sur la lune, et un sondage Pew Research de 2013 a montré que ce chiffre n’est passé qu’à 7 %. Il n’est donc pas surprenant qu’un sondage Pew Research de 2010 ait montré que 63% des Américains étaient confiants que la NASA allait faire atterrir un astronaute sur Mars d’ici 2050.

D’après une enquête, 52% des britanniques pensent que l’alunissage est une infox

Les croyants sont-ils en danger d’extinction ?

La théorie du canular lunaire était presque inconnue avant l’arrivée d’Internet et elle a pris de l’ampleur avec le développement de YouTube, qui a permis à quiconque s’y intéressait d’examiner de près les images d’Apollo. Auparavant, les personnes qui avaient de sérieux doutes avaient peu de moyens de les partager et de rendre leur cas convaincant. L’un des pionniers a été Bill Kaysing, qui a abordé le sujet en 1976 avec son livre qu’il a publié lui-même : On n’est jamais allé sur la lune ; L’escroquerie américaine à 30 milliards de dollars. On peut le qualifier de lanceur d’alerte, puisqu’il travaillait pour Rocketdyne, la société qui a conçu et construit les fusées Apollo. Ralph René est ensuite arrivé avec son NASA Mooned America ! également auto-publié.

La recherche a gagné en profondeur et en ampleur, et l’incrédulité est devenue virale autour du 30e anniversaire d’Apollo 11, grâce en grande partie au directeur de la photographie britannique David Percy, co-auteur du livre Dark Moon avec Mary Bennett, et réalisateur du documentaire de trois heures « What Happened on the Moon ? An Investigation into Apollo » (2000), présenté par Ronnie Stronge. Il demeure à ce jour très précieux pour quiconque est disposé à se faire une opinion éclairée.

Puis, il y a eu « A Funny Thing Happened on the way to the Moon » (2001), réalisé par Bart Sibrel, qui apporte un éclairage précieux sur le contexte historique. Sibrel a également mis les astronautes de la NASA au défi de jurer sur la Bible, devant la caméra, qu’ils avaient marché sur la lune, et il a compilé ces séquences dans « Astronauts Gone Wild », ainsi que des séquences plus utiles de déclarations embarrassantes faites par des astronautes de la NASA qui sont censés avoir marché sur la lune mais semblent peu convaincants et consistants ; Alan Bean d’Apollo 12 qui apprend par Sibrel que le passage à la ceinture de radiation Van Allen est « à voir absolument ».

Puis, à partir de ces films et d’autres sources, est arrivé le documentaire télévisé novateur « Did we land on the moon ? » (2001), réalisé par John Moffet pour Fox TV. À ma connaissance et à mon avis, c’est encore la meilleure introduction aux arguments des « théoriciens du canular lunaire » : Vous pouvez le regarder ici à partir de sa rediffusion en 2013 sur Channel 5 :

Did We Land on the Moon ?

Il y a très peu de livres disponibles sur le sujet. Je ne suis pas au courant d’une recherche plus approfondie que One Small Step ? The Great Moon Hoax and the Race to Dominate Earth From Space par le chercheur allemand Gerhard Wisnewski, publié à l’origine en 2005, dont je citerai plusieurs extraits.

Je ne vais pas discuter de toutes les preuves présentées dans ces sources. Je ne peux que les recommander, ainsi que quelques autres en passant. Je vais simplement trier ce que je considère comme les arguments les plus convaincants, ajouter quelques développements récents, donner ma meilleure conclusion, placer la question dans une perspective historique plus large et en tirer quelques leçons sur la Matrice dans laquelle nous vivons.

Tout d’abord, nous devons être clairs quant à l’objectif d’une telle enquête. Nous ne devons pas nous attendre à une preuve concluante que Neil Armstrong, ou tout autre marcheur sur la lune d’Apollo, n’a pas marché sur la lune. Cela ne peut être prouvé, en l’absence de preuves indiscutables qu’il était ailleurs (en orbite autour de la terre, par exemple) au moment précis où il prétendait avoir passé sur la lune. Dans la plupart des cas, vous ne pouvez pas prouver que quelque chose ne s’est pas produit, tout comme vous ne pouvez pas prouver que quelque chose n’existe pas. Vous ne pouvez pas prouver, par exemple, que les licornes n’existent pas. C’est pourquoi le fardeau de la preuve incombe à quiconque prétend qu’elle existe. Si je vous dis que j’ai marché sur la lune, vous me demanderez de le prouver, et vous ne prendrez pas pour réponse : « Non, prouve le toi que je n’y suis pas allé. » Est-ce que ça fait une différence si je suis la NASA ? C’est le cas, car traiter la NASA de menteuse vous amènera inévitablement à remettre en question tout ce à quoi votre gouvernement et les médias grand public vous ont fait croire. C’est un pas de géant ! Tout comme les enfants de parents violents, les citoyens honnêtes des gouvernements violents auront tendance à réprimer les preuves de la malveillance de leur gouvernement. Ainsi, les gens choisissent de croire à l’alunissage, sans même demander de preuves, simplement parce que : « Ils ne nous auraient pas menti pendant plus de 50 ans, n’est-ce pas ? Les médias auraient dénoncé le mensonge il y a longtemps (n’oubliez pas le Watergate) ! Et qu’en est-il des 250 000 personnes impliquées dans le projet ? Quelqu’un aurait parlé. » En fait, je m’entends parler comme ça il y a encore 10 ans à peine. Toutes ces objections doivent en effet être prises en compte.

Mais avant cela, la chose scientifique à faire est de commencer par la question : la NASA peut-elle prouver qu’elle a envoyé des hommes sur la lune ? Si la réponse est non, la prochaine étape consiste à décider si nous les croyons sur parole ou non. Pour cela, il faut se demander quelles auraient pu être les raisons d’un mensonge d’une telle ampleur. Nous y viendrons.

Mais, tout d’abord, la NASA peut-elle fournir des preuves tangibles de l’atterrissage sur la lune ?

Des preuves solides comme le roc depuis l’Antarctique

Si, ils le peuvent. Ils ont rapporté des morceaux de lune : environ 380 kilogrammes de roches lunaires et d’échantillons de sol, toutes missions Apollo confondues. Les roches lunaires prouvent l’atterrissage sur la lune, n’est-ce pas ? Oui, mais seulement s’il peut être fermement établi qu’elles n’ont pas été extraites sur Terre. Et c’est là le problème. Comme expliqué ici, « des météorites ont été trouvées en Antarctique qui ont prouvé qu’elles avaient les mêmes caractéristiques que les roches lunaires ». Il peut être utile de savoir qu’en 1967, deux ans avant Apollo 11, la NASA a organisé une expédition en Antarctique, rejointe par Wernher Von Braun, le principal propagandiste de la NASA pour les missions lunaires ; l’Antarctique est la région de la Terre qui compte la plus grande concentration de météorites, mais on ignore si l’expédition a inclus des géologues et si des météorites ont été rapportées. En fait, ce n’est qu’en 1972 que les météorites lunaires ont été officiellement découvertes en Antarctique ; leur origine lunaire, bien sûr, a été déterminée par comparaison avec les échantillons lunaires rapportés par les équipes d’Apollo (Wisnewksi 202).

Les rochers de la lune sont donc loin de prouver l’atterrissage sur la lune. En fait, on ne peut prouver qu’aucune des soi-disant roches lunaires n’a été ramenée de la lune plutôt que de l’Antarctique ou d’ailleurs sur terre. Mais la situation s’aggrave : il a été prouvé de manière concluante que certaines des soi-disant roches de la lune sont fausses. Dans les années 1990, l’astrobiologiste britannique Andrew Steele a eu le privilège spécial d’approcher certains des précieux échantillons enfermés dans des coffres-forts de la NASA et, imaginez sa surprise quand il y découvre une soie, des morceaux de plastique, du nylon, du téflon et de petits animaux terrestres (Wisnewski 207). Une autre pierre de lune a fait la une des journaux lorsque, 40 ans après avoir été remise personnellement par Neil Armstrong et Buzz Aldrin au premier ministre néerlandais, elle a été examinée de près et s’est révélée être du bois pétrifié. Certes, quelques fausses pierres de lune ne prouvent pas que toutes les pierres de lune sont fausses. Mais ce devrait être une raison suffisante pour commencer un examen scientifique systématique des douzaines d’autres échantillons que les États-Unis ont cédé de façon officielle en 1969 et dans les années 1970.

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Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

Voir aussi la vidéo: La Vérité Cachée des Missions Apollo


- Source : Unz (Etats-Unis)

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