Miracle d'Assad : 2 ans de guerre, 300 milliards de dollars de perte et l'économie qui continue à tourner !

Destruction systématique des infrastructures, pillage, démontage total des usines…voilà les actes commis par les terroristes en deux ans de guerre contre l’État syrien et qui ont coûté à l’économie nationale la somme vertigineuse de 300 milliards de dollars.

Le ministre syrien de l’économie qui s’exprimait ce dimanche, n’a pas été en mesure d’établir un bilan exact des dégâts dans la mesure où ” certaines localités sont sous contrôle des terroristes et l’État est incapable d’y évaluer les dégâts”. “les terroristes ont tenté de détruire les cités industriels, les ateliers, les usines, les routes, les voies de communication, bref ils ont tout fait pour ramener notre pays à l’âge des pierres.

Mais ceci n’est qu’un aspect de la guerre totale menée contre l’économie nationale syrienne, les sanctions que les occidentaux imposent à l’export-import syrien ont impacté de façon très négative notre économie. Nous avons tenté d’arrêter la saignée en activant nos échanges avec les pays amis comme l’Iran et la Russie”. “En dépit de tous ces problèmes, l’État a pu mettre en chantier quelque 60% des projets industriels adoptés avant la guerre”.

Le ministre Al Sakhni n’a pas pu s’empêcher de revenir sur la place de la Turquie dans cette oeuvre de destruction massive menée contre l’industrie syrienne. “La Turquie cherche à se tailler une place sur les marchés internationaux. elle veut envoyer ses produits en Syrie et surtout à Alep. ce que nous avons empêchés justement avant la guerre. La Syrie faisait partie de cinq premiers pays du monde en terme de sécurité d’investissement.

Le terrorisme a nuit à cette position, ce sont les “sultans néottomans” qui ont fait d’Alep, la province la plus prospère de la Syrie, un champs de ruines”. le ministre syrien a évoqué ensuite la mort de 270 ouvriers et travailleurs syriens, des centaines de blessés à qui les terroristes reprochaient non pas le soutien à Assad mais le fait de vouloir “travailler”. Il y a des ouvriers, des employeurs kidnappés par les terroristes”.

Mais que fait l’État syrien pour faire tourner la machine économique? “Les problèmes auxquels nous faisons face sont différents par rapport à ceux que nous connaissions avant la guerre. En ce moment, notre effort principal consiste à protéger nos sites industriels face aux assauts terroristes et la production vient après. Nous voulons protéger notre main d’œuvre quand celle-ci veut se rendre à son lieu de travail.

Les mesures incitatives ont été prises par l’État pour que les gens reprennent leurs activités économiques. Quelque 130.218 sites industriels sont actifs à travers toute la Syrie. Quatre nouvelles cités viennent de s’ouvrir à Alep, à Homs, à Damas, à Deir Ezzour. Alep possède elle plus de 43 localités industrielles, outre ses cités, ce qui fait de cette ville une proie favorite pour les terroristes. (Irib)