Lavrov: il n'y a pas des "bons" et des "mauvais" terroristes

La lutte contre le terrorisme international doit être conséquente, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ajoutant que la tendance à diviser les terroristes en "bons" et "mauvais" aggravait les problèmes accumulés au Proche-Orient et en Afrique du nord.
 
"Rien ne peut justifier le terrorisme, et il est impossible de diviser les terroristes en "bons" et "mauvais", a indiqué le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse à l'issue de négociations avec son homologue algérien Mourad Medelci. 
 
Evoquant la situation au Proche-Orient et en Afrique du nord, M. Lavrov a souligné la nécessité de "voir le tableau dans son ensemble".
 
Selon lui, aucun pays n'est en droit de renverser ou de soutenir un régime politique au motif qu'il lui plaît ou lui déplaît.
 
Le ministre russe estime qu'il faut combattre non seulement les symptômes, mais aussi "les racines du problème", ces dernières étant liées à la situation sociale et économique dans un pays donné.
 
D'après M. Lavrov, les problèmes socio-économiques se sont sensiblement aggravés suite au "printemps arabe", car "de nombreux pays ont été déstabilisés".