80% des nos fruits contiennent des pesticides, et ce n’est pas le pire…
C’est colossal, 80% des fruits et légumes testés lors d’une enquête par UFC-Que choisir contiennent des pesticides, c’est à dire des molécules dangereuses pour notre organisme. Ces pesticides ne sont pas là par hasard, ils sont la conséquence des méthodes de production. Le pire est de savoir que le fait de laver et d’éplucher les fruits n’a qu’un impact très limité, les pesticides sont toujours présents, de ce fait, hormis en achetant bio, difficile d’échapper à ces molécules qui au final peuvent provoquer des cancers…
Dans nos assiettes, les fruits gardent la trace des pesticides
Chaque année, des milliers de tonnes de pesticides sont répandus sur les terres agricoles françaises.Lorsqu’ils sont dans nos assiettes, nos fruits gardent la trace de ces produits potentiellement dangereux pour notre santé. Dans quelle mesure ? L’associationUFC-Que Choisir a tenté de réponse à cette question en soumettant 150 échantillons de fruits, qu’ils soient issus de l’agriculture biologique ou classique, à analyse.
Le bilan tiré par l’association n’est pas reluisant. « 80 % des fruits renferment au moins un résidu (de pesticide). Ceux qui n’en n’ont aucun sont tous bios, à une exception près. En moyenne, sur un échantillon et selon le type de fruits, cinq à sept molécules sont retrouvées », indique UFC-Que choisir dans son bilan.
Le lavage et l’épluchage des fruits n’ont que très peu d’impact
Certains fruits battent même des records. Il a, par exemple, été retrouvé 15 molécules sur du raisin, 14 sur des fraises, 12 sur des poires et 11 sur des pommes. « En tout, 85 substances différentes ont été retrouvées », note l’association de défense du consommateur qui précise que s’il « s’agit à chaque fois de toutes petites doses, on y est exposé pendant toute notre vie, et on ne sait pas vraiment quelles peuvent être les conséquences ».
Pour éviter l’ingestion de ces pesticides, le bio reste à privilégier. Mais l’association a voulu se pencher sur l’impact du lavage et de l’épluchage des fruits et légumes issus de l’agriculture classique, puisqu’aucune donnée précise n’existe actuellement sur la question. Pour cela, UFC-Que choisir a mené une étude sur plusieurs lots de pommes, en soumettant à analyse des pommes brutes, des pommes lavées et des pommes épluchées. Le résultat est décevant : si neuf molécules ont été retrouvées sur les pommes brutes, il en a été retrouvé 8 sur les pommes lavées et encore 6 sur les pommes épluchées.
- Source : Conso Globe