Le Grand Marché Transatlantique UE-USA détruira l’agriculture en France. [Rapport du ministère de l’agriculture américain]
Le Grand Marché Transatlantique UE USA détruira l’agriculture en France. C’est un rapport du ministère américain de l’agriculture qui l’explique, en s’appuyant sur une étude économique détaillée.
Sans aucun mandat démocratique, dans le dos des peuples et dans le plus grand secret, la Commission Européenne est en train de « négocier » un traité de libre échange pour instituer un marché unique entre les Etats-Unis et l’Union Européenne, le Grand Marché Transatlantique. Ce traité de libre échange est également connu sous les sigles de TAFTA, TTIP ou de GMT.
Déni démocratique : le TAFTA la preuve que l’Union Européenne est totalitaire :
Bien sûr, nombreux sont les travailleurs des différents pays européens qui dès que la Commission Européenne a avoué mener ces négociations, conscient des dangers économiques, sociaux et écologiques, ont sonné l’alarme. Réclamant que la Commission Européenne cessent ces négociations antidémocratiques. Une pétition (initiative stop tafta) a receuilli plus de 3 millions de signatures pour l’arrêt des négociations. Mais au sein de l’UE ce n’est pas les peuples qui décident. C’est les multinationales. C’est le but et l’objet de la construction européenne depuis l’origine. La commission européenne à envoyer au panier ces signatures. La Commissaire européenne en charge du TTIP TAFTA déclarant:
« Je ne tiens pas mon mandat des peuples européens » Cecilia Malmström
Comme cela les choses sont claires. STOP TAFTA c’est STOP UE ! si on ne veut pas du Grand Marché Transatlantique, il faut sortir de l’Union Européenne pour donner le pouvoir aux peuples, briser les chaines de l’Union Européenne pour échapper à la dictature des marchés financiers, des patrons et des banquiers, sortir ainsi du capitalisme. C’est pour cela qu’a été lancée une campagne pour un référendum pour la sortie de l’UE et de l’Euro, pour que ce soit les peuples qui décident.
Le Grand Marché Transatlantique UE USA détruira l’agriculture
Bien sûr ce n’est pas dans les journaux et télé diffusant en boucle la propagande pro-UE que l’on pourra entendre une quelconque analyses des conséquences du Grand Marché Transatlantique. Ils ne parlent déjà pas des négociations en cours !
Et les conséquences par exemple sur l’agriculture seront catastrophiques, avec un effondrement des prix, et l’inondation du marché européens par les produits US dont on sait la qualité sanitaires médiocres (poulets à la javelle, boeuf aux hormones, OGM à gogo….). Il est vrai que ce n’est pas pour déplaire à une Commission Européenne qui poussent depuis des années pour nous faire manger un maximum d’OGM.
C’est un rapport américain, rendu public par un député européen belge – Marc Tarabella en charge de l’agriculture – qui le démontre.
« Le ministère de l’agriculture américain vient de rendre public le rapport d’évaluation des gains pour les deux parties de ce potentiel accord transatlantique (TTIP). Les conclusions sont sans appel : d’une part, le secteur agricole Européen serait le grand perdant de cet échange, d’autre part les européens pourraient même subir des effets négatifs en cas d’accord. De l’aveu même des américains, les Européens n’ont pas grand-chose à y gagner. Au vu de ces résultats, je demande l’arrêt pur et simple des négociations avec les États-Unis. Je ne veux pas voir mener à l’abattoir l’agriculture européenne et dans son sillage la subsistance alimentaire européenne ! »
Que contient le rapport des autorités US ?
Plusieurs scenarii sont envisagés : parmi ceux-ci l’un fait la part belle à l’abolition des droits de douane, l’autre y ajoute la suppression des mesures non tarifaires. C’est à dire de toutes les normalisations, conditions de contrôle douaniers des produits etc. permettant d’imposer une qualité différente des produits et permettant de les refuser sur le marché européens.
Dans le premier scénario, les autorités américaines estiment leurs gains à 5,5 milliards de dollars pour seulement 800 millions dans les poches européennes. En d’autres termes, les bénéfices américains seraient sept fois plus importants que ceux des Européens.
Dans le second, en supprimant donc les mesures non tarifaires, le jackpot pour les États-Unis est encore plus criant : près de 10 milliards de dollars, les bénéfices européens s’élèveraient eux à, à peine, 2 milliards…
Les conséquences ?
« Tout d’abord, on ne peut que souligner le déséquilibre astronomique entre les bénéfices pour les États-Unis par rapport à ceux de l’Europe» explique Marc Tarabella
Ensuite, d’après le rapport, les prix américains partiraient à la hausse tandis que les prix européens, soumis à une trop forte concurrence dans une zone à croissance faible, dégringoleraient : une catastrophe pour le secteur dans son ensemble !
Enfin le TTIP est un instrument fait sur mesure pour la politique agricole américaine (Farm Bill) qui est couplée à la production et garantit un revenu minimum à ses agriculteurs. Ce n’est pas le cas de la politique agricole européenne (PAC) qui fait le contraire en abandonnant les uns après les autres les mécanismes de régulation.
Dans le même temps, comment ne pas voir qu’au sein de l’Union Européenne, la PAC, la concurrence libre et non faussée conduise à détruire une large partie de l’agriculture en France, au seul profit de l’agro industrie et de la spéculation capitaliste, avec des conséquences sanitaires dramatiques en termes de production agricoles.
Un accord dangereux… ou inutile
« Dans le texte, on peut également lire que le scénario qui leur serait néfaste serait celui de citoyens faisant de la qualité et des questions sanitaires une priorité » explique encore l’Eurodéputé.
Les autorités US expliquent qu’alors les consommateurs se tourneraient vers la production locale. Dans un tel cas, les américains conviennent que le TTIP n’aurait aucun intérêt. « On imagine volontiers toute la détermination outre Atlantique d’éviter un tel scénario catastrophe pour les entreprises US. »
Bien sûr, on ne peut que remarquer que si l’objectif est de permettre des productions de qualité consommées localement, à ce moment nul n’est besoin de disposer d’une zone de libre échange entre les USA et l’UE. Ni même de l’Union Européenne. Et c’est même totalement le contraire. Une raison de plus de sortir de l’Union Européenne.
Pour une agriculture de qualité, pour sortir de la dictature des multinationales, il est impératif d’échapper au TAFTA, en brisant les chaines de l’Union Européenne.
- Source : PRCF