Sionisme: Une stagiaire de l'ambassade de France aux Etats-Unis renvoyée

Après avoir publié en son nom propre et de manière privée des propos critiques envers les juifs sur sa page Facebook, une stagiaire d'origine koweïtienne des services culturels de l'ambassade de France aux Etats-Unis a été écartée sans autre forme de procès.

La séduisante attachée culturelle  avait exprimé sur un ton polémique des propos anodins, «Vous n'êtes à votre place nulle part dans ce monde - c'est pour ça que vous êtes des raclures, des rats et que vous êtes l'objet de discrimination où que vous soyez»; Un crime en république française, un crime de lèse majesté.

La jeune femme, prénomée Amira Jumaa a ainsi été repérée et pourchassée par un membre d'un groupuscule raciste, le collectif sioniste «Inglourious Basterds», qui a repéré les messages sur facebook, dont la date de publication n'est pas connue.

Après que son interlocuteur sioniste l'ait taxée de racisme, elle auait répondu : «d'abord, espèce de rat dispersé, je ne suis pas une immigrée venue de France. Je viens du Koweït et mon pays peut vous acheter, vous et vos parents, et vous mettre dans des fours».

Une libre expression polémique qui n'a pas plu. La page Facebook a depuis été fermée et n'était pas accessible ce mardi.

Informée de la publication sur le site d'Inglourious Basterds, la responsable d'Amira Jumaa a convoqué la stagiaire, en poste à New York, pour vérifier l'exactitude des faits rapportés, a indiqué à l'AFP l'ambassade de France.

La jeune femme a confirmé avoir écrit certains des commentaires, mais pas tous, affirmant notamment ne pas être à l'origine du passage sur les «fours».

Elle a également indiqué avoir présenté ses excuses à l'internaute avec lequel elle avait échangé avant que les Inglourious Basterds n'alertent sur ces propos. Des excuses obligées on s'en doute vu la gravité de l'affaire.

Toujours prêt à ramper plus près du sol, le ministère des Affaires étrangères et du Développement international a appris «avec consternation les propos antisémites tenus» par la jeune femme et a «immédiatement mis fin à son stage», selon un communiqué posté sur la page Facebook du service culturel de l'ambassade.

On ne rigole pas avec la liberté d'expression en ripoublique française, un tel crime d'expression de la parole méritait bien un châtiment exemplaire. «Cette stagiaire sera immédiatement renvoyée du service culturel. Ce tweet est abominable», a écrit l'ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, sur Twitter.

La jeune femme, qui est élève à Sciences Po Paris a également été suspendue à titre conservatoire par la prestigieuse école a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'établissement. Voilà que l'honneur de l'université et des grandes écoles françaises est aussi sauf!

Sans rire mais de manière pathétique le directeur de Sciences Po a déclaré «Au vu de la gravité des faits reprochés à (la jeune femme), et a pris la décision de suspendre sa scolarité à titre conservatoire, en attente d’un jugement que peut porter la section disciplinaire de l’établissement», a indiqué un porte-parole de l'établissement dans une réaction transmise à l'AFP.

Le tribunal de l'inquisition dans sa version moderne en quelque sorte.