Scandale. Un témoignage recueilli par la police désigne Jeannette Bougrab comme la cambrioleuse de l’appartement de Charb.
L’étau se resserre.
Souvenez-vous : le 8 juin, Panamza avait complété le scoop – digne d’intérêt – de Closer, paru quatre jours plus tôt et consacré à une déclaration – recueillie par la police – de Patrick Pelloux au sujet de l’accès à l’appartement de Charb, directeur assassiné de Charlie Hebdo. Le 4 février, le chroniqueur avait ainsi rapporté aux enquêteurs une information surprenante : d’après lui, les clés du domicile – cambriolé dans les heures suivantes – de son ami Charb avaient été obtenues, le soir de l’attentat, par Jeannette Bougrab.
En consultant le dernier ouvrage de Bougrab, l’auteur de ces lignes avait repéré un propos troublant de la militante ultra-laïque et antimusulmane proche des réseaux Valls-Sarkozy-Netanyahou : elle y prétendait n’avoir « jamais eu » la clé de l’appartement de l’homme dont elle affirme aujourd’hui avoir été la compagne.
Jeudi 25 juin, l’hebdomadaire Le Point a publié un article relatif à l’amitié « singulière » de François Hollande et Patrick Pelloux, médecin urgentiste et chroniqueur à Charlie Hebdo. Un entrefilet – accompagnant le papier du journaliste Aziz Zemouri – contient une grave accusation.
Selon Zemouri-qui semble avoir obtenu plus d'informations que Closer, Pelloux a directement désigné Bougrab comme la cambrioleuse de l'appartement de Charb.
L'accusée dément mais -curieusement- ne menace pas, comme à son habitude, de poursuivre en justice celui qui fut un ami intime de Charb.
Si Pelloux dit vrai, une question vient à l'esprit : quels sont exactement ces éléments matériels que Bougrab -qui n'est pas réputée être en grande précarité, au regard de son dernier séjour dans un hôtel 5 étoiles de Bruxelles- se serait empressée, dès le soir de l'attentat, de dérober chez l'homme qu'elle fréquentait?
À suivre…
