Joe Biden – un pied dans la tombe et il veut emmener le reste d’entre nous avec lui
Dans l’édition de ce soir du «Journal de la semaine» de la télévision d’État russe, on apprenait que le président Biden vient d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles américains ATACMS à moyenne portée lancés à partir du sol pour attaquer l’intérieur de la Fédération de Russie. La même information figure également dans la dernière édition en ligne du New York Times, et nous pouvons donc supposer que le rapport est correct.
L’animateur Dmitry Kiselyov n’est pas allé au-delà de la simple déclaration des faits. Le Kremlin aura certainement besoin d’un peu de temps pour réagir, mais il réagira.
Le destin du monde n’est pas suspendu à chacun de mes mots et je n’ai donc pas besoin d’être aussi circonspect.
Malheureusement, nous assistons à une répétition de ce qui s’est produit la première fois que Donald Trump a été élu, en novembre 2016. La réaction de l’administration Obama a été d’utiliser les quelques mois précédant la passation de pouvoir pour saboter l’aspect le plus saillant de son initiative de politique étrangère, à savoir la normalisation des relations avec la Russie. Je dis «saillant» non pas parce que c’était la première priorité de Trump, mais parce que dans la campagne vicieuse d’Hillary Clinton visant à dépeindre Trump comme un agent russe, tout ce que nous avons entendu pendant des mois, c’était Russie, Russie, Russie. Quoi qu’il en soit, c’est pendant la période de transition que les États-Unis ont saisi illégalement des propriétés consulaires russes dans l’intention de créer un scandale qui empoisonnerait les relations avec Moscou.
Ce sale coup était un jeu d’enfant comparé à ce que Biden et compagnie ont l’intention de faire aujourd’hui.
Il y a un peu plus de deux mois, cette même question d’autoriser Kiev à tirer des missiles utilisant la technologie américaine sur des frappes à l’intérieur de la Fédération de Russie avait fait l’objet d’un veto de la part de Biden lorsqu’elle lui avait été proposée par le Premier ministre britannique en visite, Starmer. Ce refus suivait d’un jour une menace directe de Vladimir Poutine selon laquelle l’utilisation par Kiev de missiles de moyenne portée fournis par des puissances nucléaires occidentales pour de telles attaques contre la Russie ferait des fournisseurs de ces missiles des co-belligérants. Nous avons dit alors que le Pentagone avait persuadé le président de prendre la menace au sérieux et de refuser de donner son autorisation aux Britanniques, de sorte que Starmer est rentré chez lui les mains vides.
Qu’est-il arrivé pour changer la façon de penser dans le bureau ovale ? Il ne fait aucun doute que la victoire de Donald Trump le 5 novembre et les indications claires selon lesquelles il réduira l’aide américaine à l’Ukraine et poussera à un règlement négocié de la guerre dans des conditions acceptables pour Moscou ont rendu furieux les néoconservateurs qui tiennent sous leur coupe le collectif Biden. La volte-face sur l’utilisation de ces missiles témoigne de l’irresponsabilité totale de cette administration. Il est urgent que le Congrès prenne des mesures pour mettre un terme à une action qui équivaut à une déclaration de guerre à la Russie.
- Source : Gilbert Doctorow