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Dimanche, 17 Nov. 2024

Allemagne : L’étude de la sûreté des vaccins Covid n’a jamais eu lieu

Auteur : Senta Depuydt | Editeur : Walt | Mardi, 03 Sept. 2024 - 16h58

Alors que les révélations sur les politiques de santé se succèdent, l’acharnement judiciaire contre ceux qui ont refusé d’appliquer les mesures Covid se poursuit. Au centre de cette bataille médiatique et judiciaire, la question de la sûreté des vaccins Covid tient une place déterminante.

Dernier scandale en date, l’on apprend que l’Institut Paul Ehrlich (PEI), chargé de la pharmacovigilance des vaccins Covid pour l’Allemagne, n’a jamais effectué son travail.

Les scandales s’enchaînent

La publication intégrale des protocoles RKI (l’Institut Robert Koch qui conseille les politiques de santé nationales), avait déjà démontré que les mesures Corona n’étaient pas basées sur des données scientifiques ou médicales, mais sur un agenda politique. L’affaire a pris de l’ampleur depuis sa médiatisation dans quelques grands médias, comme le Frankfurter Allgemein qui avait titré : protocoles RKI «Nous vivons dans le cimetière de la pandémie».

Mais, avec le dossier de l’Institut Paul Ehrlich, ce sont plus précisément les dysfonctionnements de la pharmacovigilance vaccinale qui sont en cause.

Selon le statisticien Tom Lausen, l’Institut chargé d’effectuer le suivi de la sécurité des vaccins Covid n’a jamais analysé les données allemandes.

Il en a obtenu confirmation, après avoir reçu plus de 100 pages de courriels échangés entre le PEI et le ministère de la Santé allemand, en vertu des droits à l’information et à la transparence.

Apparemment, le PEI s’est contenté de proclamer la sûreté des vaccins en se basant sur des études parues à l’étranger. Il aurait aussi écarté une série de signalements qui lui ont été transmis. Lausen affirme aussi que des centaines de cas de décès qui auraient dû être analysés, en lien avec la vaccination, ont simplement été reclassés en décès Covid.

Défaillance permanente

Dès le début de la pandémie, le chercheur et analyste Tom Lausen s’était donné pour mission d’obtenir les données des politiques sanitaires et de les soumettre à une analyse indépendante. Il avait commencé en dénonçant la réalité des hôpitaux vides à l’heure où on les prétendait surchargés.

Mais, c’est en décembre 2022 qu’il avait secoué l’Allemagne. Lausen avait mis la main sur les données de la KVB, la fédération des caisses d’assurances maladies, et révélé une surmortalité et une augmentation des maladies importantes depuis le début de la vaccination Covid.

Tenu de répondre aux accusations formulées envers les injections, l’institut de pharmacovigilance avait été obligé d’avouer qu’il n’avait pas encore pu exécuter sa mission, car «il n’avait jamais reçu les données des caisses d’assurance».

Tom Lausen avait été entendu au parlement, le Bundestag, à l’initiative de députés de l’opposition et le dossier avait fortement embarrassé le politique.

Des critiques virulentes, comme celles du député Martin Sichert, laissaient espérer une réaction rapide de la part des autorités sanitaires :

«Le fait que l’Institut Paul-Ehrlich n’ait jusqu’à présent pas évalué les données de la KBV, contrairement à son mandat légal, est un scandale. Depuis le début de la vaccination Corona, on constate une augmentation soudaine de la mortalité et de diverses maladies.

Les fanatiques de la vaccination, comme le ministre fédéral de la santé Lauterbach, ne doivent plus être aux commandes».

Du côté de la majorité, l’on avait aussi exprimé une certaine préoccupation. Le vice-président du Bundestag, Wolfgang Kubicki, avait déclaré dans un entretien accordé au Welt «être surpris du manque de pharmacovigilance et vouloir obtenir des réponses».

«Nous parlons d’un nombre (de décès inexpliqués) important qui rend nécessaire une approche systématique de ce problème».

Il est donc assez extraordinaire qu’en 2024, l’évaluation des données de santé allemandes par le PEI n’ait toujours pas eu lieu. Mais, les 100 pages de courriels échangés entre le ministère de la Santé et le PEI, entre octobre 2020 et le début de l’année 2024, le confirment.

En attendant, plus de 100 millions d’injections ont été administrées à la population allemande et la confiance des Allemands dans leur système de santé est au plus bas.


- Source : Essentiel News

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